L'UE a mis en garde contre le risque d'une reprise rapide des hostilités à Ghaza et affirmé la nécessité d'entreprendre la reconstruction à laquelle elle ne compte, cependant, pas participer à fonds perdus. L'UE a mis en garde contre le risque d'une reprise rapide des hostilités à Ghaza et affirmé la nécessité d'entreprendre la reconstruction à laquelle elle ne compte, cependant, pas participer à fonds perdus. Alors que tout ou presque est à reconstruire dans l'enclave palestinienne dévastée par 50 jours de guerre (8 juillet-26 août), deux hauts diplomates ont souligné que l'UE conditionne sa participation à la reconstruction à certaines exigences que Palestiniens et Israéliens devront remplir, notamment les contours d'un cessez-le-feu durable et un retour de l'Autorité palestinienne, évincée, dans la bande de Gaza. De retour de la bande de Gaza, John Gatt- Rutter, représentant de l'UE auprès des Territoires palestiniens, a déclaré avoir constaté chez les Ghazaouis, "un grand sentiment de peur que les violences pourraient bien rapidement éclater à nouveau". Lars Faaborg-Andersen, ambassadeur de l'UE auprès d'Israël, a lui fait état d'un "potentiel considérable" de reprise des violences, peut-être dans quelques mois. Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, les diplomates ont affirmé "avec un sentiment d'urgence" la nécessité que soit levé le blocus imposé par Israël à Gaza pour que la reconstruction puisse commencer. Pour cela, selon M. Faaborg- Andersen, Israéliens et Palestiniens doivent entamer "le plus vite possible" les négociations en vue d'un cessez-le-feu durable. Selon lui, les Egyptiens pourraient inviter très prochainement Israéliens et Palestiniens à revenir au Caire. L'Egypte a joué les intermédiaires tout au long du conflit et c'est sous ses auspices que les deux parties ont accepté le cessez-le-feu en vigueur depuis le 26 août. Le numéro deux du Hamas en exil, Moussa Abou Marzouq, a, pour sa part, annoncé mardi que les pourparlers indirects avec Israël pour consolider la trêve à Gaza devaient reprendre mi-septembre. Mais un retour des Israéliens au Caire paraît incertain. L'UE fait des progrès qui seraient obtenus au Caire une exigence avant une conférence internationale des donateurs prévue le 12 octobre pour la reconstruction de Gaza, ont déclaré les deux diplomates. "Un certain nombre de conditions doivent être remplies avant que nous commencions (...) à identifier le genre de fonds pouvant avoir un véritable impact sur la reconstruction", selon M. Gatt-Rutter. Des pays donateurs ayant déjà payé pour la reconstruction à Gaza, théâtre de trois guerres en six ans, redoutent de verser de l'argent dans un puits sans fond, a-t-il déclaré en substance. Le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été évincé de la bande de Gaza en 2007 après un coup de force du Hamas. Fatah et Hamas se sont réconciliés au printemps et ont combattu côte-à-côte contre Israël cet été. Mais depuis la fin de la guerre ils sont à nouveau à couteaux tirés. Alors que tout ou presque est à reconstruire dans l'enclave palestinienne dévastée par 50 jours de guerre (8 juillet-26 août), deux hauts diplomates ont souligné que l'UE conditionne sa participation à la reconstruction à certaines exigences que Palestiniens et Israéliens devront remplir, notamment les contours d'un cessez-le-feu durable et un retour de l'Autorité palestinienne, évincée, dans la bande de Gaza. De retour de la bande de Gaza, John Gatt- Rutter, représentant de l'UE auprès des Territoires palestiniens, a déclaré avoir constaté chez les Ghazaouis, "un grand sentiment de peur que les violences pourraient bien rapidement éclater à nouveau". Lars Faaborg-Andersen, ambassadeur de l'UE auprès d'Israël, a lui fait état d'un "potentiel considérable" de reprise des violences, peut-être dans quelques mois. Lors d'une conférence de presse à Jérusalem, les diplomates ont affirmé "avec un sentiment d'urgence" la nécessité que soit levé le blocus imposé par Israël à Gaza pour que la reconstruction puisse commencer. Pour cela, selon M. Faaborg- Andersen, Israéliens et Palestiniens doivent entamer "le plus vite possible" les négociations en vue d'un cessez-le-feu durable. Selon lui, les Egyptiens pourraient inviter très prochainement Israéliens et Palestiniens à revenir au Caire. L'Egypte a joué les intermédiaires tout au long du conflit et c'est sous ses auspices que les deux parties ont accepté le cessez-le-feu en vigueur depuis le 26 août. Le numéro deux du Hamas en exil, Moussa Abou Marzouq, a, pour sa part, annoncé mardi que les pourparlers indirects avec Israël pour consolider la trêve à Gaza devaient reprendre mi-septembre. Mais un retour des Israéliens au Caire paraît incertain. L'UE fait des progrès qui seraient obtenus au Caire une exigence avant une conférence internationale des donateurs prévue le 12 octobre pour la reconstruction de Gaza, ont déclaré les deux diplomates. "Un certain nombre de conditions doivent être remplies avant que nous commencions (...) à identifier le genre de fonds pouvant avoir un véritable impact sur la reconstruction", selon M. Gatt-Rutter. Des pays donateurs ayant déjà payé pour la reconstruction à Gaza, théâtre de trois guerres en six ans, redoutent de verser de l'argent dans un puits sans fond, a-t-il déclaré en substance. Le Fatah du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été évincé de la bande de Gaza en 2007 après un coup de force du Hamas. Fatah et Hamas se sont réconciliés au printemps et ont combattu côte-à-côte contre Israël cet été. Mais depuis la fin de la guerre ils sont à nouveau à couteaux tirés.