Le ministre des Affaires étrangères a annoncé "des livraisons de matériels militaires et de l'aide humanitaire", et une possible "action militaire aérienne". Le ministre des Affaires étrangères a annoncé "des livraisons de matériels militaires et de l'aide humanitaire", et une possible "action militaire aérienne". La France participera "si nécessaire à une action militaire aérienne" en Irak, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, indiquant que l'action de Paris ne suivra pas les mêmes modalités en Syrie. "En Irak, le gouvernement et les minorités ont appelé à l'aide. Nous y répondons par des livraisons de matériels militaires et par de l'aide humanitaire" et "nous participerons si nécessaire à une action militaire aérienne", a dit Laurent Fabius dans un discours à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po). La France a déjà dit qu'elle était prête à participer à une éventuelle opération militaire menée par les Etats-Unis dans la région contre l'Etat islamique, mais c'est la première fois qu'un membre du gouvernement parle d'un engagement aérien. "Une mobilisation internationale est nécessaire pour répondre à ce danger transnational qui peut atteindre jusqu'à notre sol. Plusieurs centaines de Français djihadistes sont présents en Irak et en Syrie", a ajouté Laurent Fabius. En Syrie, la France doit agir, "mais pas selon les mêmes modalités" "En Syrie, la situation est différente : Bachar el-Assad ne peut pas être un partenaire, lui dont la complicité avec Daesh (acronyme de L'Etat islamique en arabe) est établie. C'est pourquoi nous continuerons à aider l'opposition modérée syrienne qui combat à la fois Daesh et le régime el-Assad". La France doit agir en Irak et en Syrie, "mais pas selon les mêmes modalités", a expliqué le ministre français. Des musulmans brûlent le drapeau de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux Pour exprimer leur dégoût de l'Etat islamique (EI), des internautes musulmans ont inventé le "Burn Isis Flag challenge" (littéralement brûler un drapeau de l'EI), une version détournée du célèbre Ice Bucket challenge. Le principe est simple : il faut se prendre en photo ou se filmer en train de brûler le drapeau du groupe jihadiste (ISIS en anglais) et poster le résultat sur les réseaux sociaux. Selon le Washington Post (en anglais), le phénomène est né au Liban après la décapitation d'un officier libanais par l'EI. Des activistes ont alors brûlé l'étendard noir du groupe terroriste lors d'une manifestation à Beirouth. Ce geste a ensuite gagné la toile. Mais ce mouvement s'est également attiré quelques critiques. Le ministre de la Justice libanais, Ashraf Rifi, y voit une insulte à l'Islam. Le drapeau de l'EI contient, en effet, une citation du Coran, "Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète". La France participera "si nécessaire à une action militaire aérienne" en Irak, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, indiquant que l'action de Paris ne suivra pas les mêmes modalités en Syrie. "En Irak, le gouvernement et les minorités ont appelé à l'aide. Nous y répondons par des livraisons de matériels militaires et par de l'aide humanitaire" et "nous participerons si nécessaire à une action militaire aérienne", a dit Laurent Fabius dans un discours à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po). La France a déjà dit qu'elle était prête à participer à une éventuelle opération militaire menée par les Etats-Unis dans la région contre l'Etat islamique, mais c'est la première fois qu'un membre du gouvernement parle d'un engagement aérien. "Une mobilisation internationale est nécessaire pour répondre à ce danger transnational qui peut atteindre jusqu'à notre sol. Plusieurs centaines de Français djihadistes sont présents en Irak et en Syrie", a ajouté Laurent Fabius. En Syrie, la France doit agir, "mais pas selon les mêmes modalités" "En Syrie, la situation est différente : Bachar el-Assad ne peut pas être un partenaire, lui dont la complicité avec Daesh (acronyme de L'Etat islamique en arabe) est établie. C'est pourquoi nous continuerons à aider l'opposition modérée syrienne qui combat à la fois Daesh et le régime el-Assad". La France doit agir en Irak et en Syrie, "mais pas selon les mêmes modalités", a expliqué le ministre français. Des musulmans brûlent le drapeau de l'Etat islamique sur les réseaux sociaux Pour exprimer leur dégoût de l'Etat islamique (EI), des internautes musulmans ont inventé le "Burn Isis Flag challenge" (littéralement brûler un drapeau de l'EI), une version détournée du célèbre Ice Bucket challenge. Le principe est simple : il faut se prendre en photo ou se filmer en train de brûler le drapeau du groupe jihadiste (ISIS en anglais) et poster le résultat sur les réseaux sociaux. Selon le Washington Post (en anglais), le phénomène est né au Liban après la décapitation d'un officier libanais par l'EI. Des activistes ont alors brûlé l'étendard noir du groupe terroriste lors d'une manifestation à Beirouth. Ce geste a ensuite gagné la toile. Mais ce mouvement s'est également attiré quelques critiques. Le ministre de la Justice libanais, Ashraf Rifi, y voit une insulte à l'Islam. Le drapeau de l'EI contient, en effet, une citation du Coran, "Il n'y a de Dieu qu'Allah et Mahomet est son prophète".