Au deuxième jour de grève à Air France, où 60% des vols étaient annulés mardi, les négociations tendues entre la direction et les syndicats de pilotes ne laissaient pas espérer une issue immédiate à la crise. Au deuxième jour de grève à Air France, où 60% des vols étaient annulés mardi, les négociations tendues entre la direction et les syndicats de pilotes ne laissaient pas espérer une issue immédiate à la crise. Les pilotes de la compagnie ont déposé un préavis de grève du 15 au 22 septembre pour protester contre la stratégie de développement de la filiale à bas coûts Transavia. La direction a fait un geste en proposant de limiter à trente appareils la flotte de Transavia France jusqu'à 2019, au lieu des 37 initialement prévus. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, a rejeté cette proposition, estimant qu'elle ouvrait la voie à une délocalisation de Transavia France. Une nouvelle série de négociations était prévue mardi après-midi. Alexandre de Juniac, le P-DG d'Air France-KLM, prévoyait une légère amélioration mercredi, annoncée comme une "journée rouge" par les syndicats, mais la compagnie a fait savoir à la mi-journée que 60% des vols seraient de nouveau annulés au troisième jour de grève. Les vols Air France opérés par un avion d'une autre compagnie, dont HOP, KLM et Delta, ne sont pas concernés par la grève. 30 AVIONS Le SNPL et le Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf) réclament un contrat de travail unique pour l'ensemble des pilotes d'avions de plus de cent places au sein des trois compagnies, Air France, Transavia et Hop!, qui assure les liaisons régionales, au lieu d'un changement de contrat lors d'un passage d'Air France à Transavia. Après plusieurs années de restructuration, Air France-KLM veut passer à une nouvelle étape de son développement avec un plan qui s'appuie notamment sur l'essor de Transavia, appelée à devenir à terme une grande rivale de Ryanair ou d'EasyJet en Europe. Les pilotes de la compagnie ont déposé un préavis de grève du 15 au 22 septembre pour protester contre la stratégie de développement de la filiale à bas coûts Transavia. La direction a fait un geste en proposant de limiter à trente appareils la flotte de Transavia France jusqu'à 2019, au lieu des 37 initialement prévus. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire, a rejeté cette proposition, estimant qu'elle ouvrait la voie à une délocalisation de Transavia France. Une nouvelle série de négociations était prévue mardi après-midi. Alexandre de Juniac, le P-DG d'Air France-KLM, prévoyait une légère amélioration mercredi, annoncée comme une "journée rouge" par les syndicats, mais la compagnie a fait savoir à la mi-journée que 60% des vols seraient de nouveau annulés au troisième jour de grève. Les vols Air France opérés par un avion d'une autre compagnie, dont HOP, KLM et Delta, ne sont pas concernés par la grève. 30 AVIONS Le SNPL et le Syndicat des pilotes d'Air France (Spaf) réclament un contrat de travail unique pour l'ensemble des pilotes d'avions de plus de cent places au sein des trois compagnies, Air France, Transavia et Hop!, qui assure les liaisons régionales, au lieu d'un changement de contrat lors d'un passage d'Air France à Transavia. Après plusieurs années de restructuration, Air France-KLM veut passer à une nouvelle étape de son développement avec un plan qui s'appuie notamment sur l'essor de Transavia, appelée à devenir à terme une grande rivale de Ryanair ou d'EasyJet en Europe.