Quelque 4.000 Kurdes syriens, menacés par l'offensive djihadiste dans le nord de la Syrie, ont pu entrer en Turquie vendredi dernier. La Turquie a ouvert vendredi sa frontière à quelque 4.000 Kurdes syriens fuyant la poussée des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé son Premier ministre Ahmet Davutoglu. Quelque 4.000 Kurdes syriens, menacés par l'offensive djihadiste dans le nord de la Syrie, ont pu entrer en Turquie vendredi dernier. La Turquie a ouvert vendredi sa frontière à quelque 4.000 Kurdes syriens fuyant la poussée des djihadistes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé son Premier ministre Ahmet Davutoglu. Des centaines de déplacés s'étaient massés depuis jeudi à la frontière. Dans un premier temps la Turquie avait refusé d'accueillir les réfugiés, préférant leur porter assistance en sol syrien. Mais l'offensive persistante des extrémistes sunnites du groupe Etat islamique vers des zones proches de la frontière turque a sans doute poussé la Turquie à reconsidérer sa politique et à ouvrir ses portes. Suite à cette décision, des centaines de personnes, principalement des femmes, des personnes âgées et des enfants mais aussi des handicapés transportés difficilement par leurs proches, se sont ruées à la frontière pour entrer en Turquie sous l'oeil vigilant des forces de sécurité et des caméras de télévision, ont montré en direct les chaînes de télévision turques. Les forces de sécurité turques ont fait usage dans la matinée de gaz lacrymogènes et de canons à eau sur le territoire turc pour disperser une centaine de manifestants qui protestaient contre le refus initial des autorités d'Ankara de les accueillir. La Turquie accueille depuis le début du conflit en Syrie, en 2011, environ 1,5 million de réfugiés syriens et ses capacités d'accueil sont saturées depuis longtemps. Des centaines de déplacés s'étaient massés depuis jeudi à la frontière. Dans un premier temps la Turquie avait refusé d'accueillir les réfugiés, préférant leur porter assistance en sol syrien. Mais l'offensive persistante des extrémistes sunnites du groupe Etat islamique vers des zones proches de la frontière turque a sans doute poussé la Turquie à reconsidérer sa politique et à ouvrir ses portes. Suite à cette décision, des centaines de personnes, principalement des femmes, des personnes âgées et des enfants mais aussi des handicapés transportés difficilement par leurs proches, se sont ruées à la frontière pour entrer en Turquie sous l'oeil vigilant des forces de sécurité et des caméras de télévision, ont montré en direct les chaînes de télévision turques. Les forces de sécurité turques ont fait usage dans la matinée de gaz lacrymogènes et de canons à eau sur le territoire turc pour disperser une centaine de manifestants qui protestaient contre le refus initial des autorités d'Ankara de les accueillir. La Turquie accueille depuis le début du conflit en Syrie, en 2011, environ 1,5 million de réfugiés syriens et ses capacités d'accueil sont saturées depuis longtemps.