Hervé Gourdel, ressortissant français 55 ans, enlevé dimanche par le groupe Jund al-Khilafa (Les soldats du Califat en Algérie) alors qu'il participait à un trekking au Parc national du Djurdjura, a été décapité, a rapporté, hier, le SITE Intelligence Group. Hervé Gourdel, ressortissant français 55 ans, enlevé dimanche par le groupe Jund al-Khilafa (Les soldats du Califat en Algérie) alors qu'il participait à un trekking au Parc national du Djurdjura, a été décapité, a rapporté, hier, le SITE Intelligence Group. La vidéo diffusée par le groupe terroriste est intitulée «Message de sang pour le gouvernement français» montre clairement sa décapitation. Le groupe signe ainsi avec ce premier coup d'éclat son entrée en scène en Algérie. Il y a quelques semaines, le groupe avait publié un communiqué annonçant avoir quitté Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et fait allégeance à l'« Etat islamique », auquel il s'était dit prêt à « obéir au doigt et à l'oeil ». « Si tu disposes de plusieurs armées en Irak et d'une armée en Syrie, considère que tu disposes en Algérie de lances que tu peux tirer dans n'importe quelle direction », avait-il écrit dans un texte à l'adresse du chef de l'« Etat islamique », Abou Bakr al-Baghdadi. Lundi, quelques heures après les menaces de l'Etat islamique qui demandaient aux musulmans de « tuer un incroyant américain, canadien,australien ou européen –en particulier «les méchants et sales Français », le groupe lié aux djihadistes avait revendiqué dans une vidéo le rapt du Français en Algérie et menacé de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrêtait pas ses frappes en Irak. L'appel au meurtre avait été entendu ! Dès l'expiration de l'ultimatum les ravisseurs, membres du groupe jihadiste algérien Jounoud al-Khilafa qui soutient l'organisation Etat islamique (EI) ont mis leur menace à exécution. Des analystes des questions sécuritaires ont donné peu de chance que Hervé Bourdel soit retrouvé vivant. Les responsables français ont également exprimé leurs inquiétudes. Le groupe franchisé EI se caractérise par ses méthodes brutales et expéditives. Le président français François Hollande a prévenu mardi à New York que la France ne céderait à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, alors que le Français enlevé dimanche par un groupe islamiste en Algérie est menacé de mort. Le Premier ministre Manuel Valls, le chef de la diplomatie Laurent Fabius ou encore le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve martèlent depuis des jours que la France "n'a pas peur" et ne modifiera pas d'un iota son engagement contre l'organisation EI, menace terroriste ou pas. « J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote », a indiqué, mardi, soir François Hollande. Les frappes menées en Irak par des avions français contre l'EI, "cet engagement, va évidemment se poursuivre", a annoncé pour sa part, le Premier ministre français, Manuel Valls à la radio privée Europe 1. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui se trouvait lui aussi à New York, pour la 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme, il a déclaré que «le lourd tribut que l'Algérie a payé face au terrorisme fait qu'elle ne s'inclinera jamais devant ce fléau qui représente une menace mondiale à facettes multiples et qui exige une réponse globale et coordonnée », rappelant que malgré « l'engagement de l'Algérie pour le non-paiement de rançons », l'Algérie est parvenue à libérer, «sans aucune contrepartie», les derniers otages enlevés par les groupes terroristes il y a plus de deux ans à Gao. Le message aussi bien du côté français que du côté algérien était clair : nous ne cèderons pas aux menaces. Les forces de sécurité qui ont déployé de grands moyens sur le terrain n'ont pas pu localiser le lieu de détention de Hervé Gourdel.. Une course contre la montre était engagée par l'ANP pour retrouver sain et sauf le ressortissant français qui est l'otage d'un groupe qui se distingue par ses manières "expéditives". Des recherches se sont poursuivies activement sur le terrain. Alors que le délai de 24 heures, fixé par les terroristes pour libérer l'otage français, avait presque expiré, le ministère de la Défense nationale (MDN) assure que les recherches se poursuivaient pour le retrouver. « L'opération de ratissage et de recherche, toujours en cours, a été déclenchée par les forces de l'ANP suite au kidnapping d'un ressortissant étranger », avait indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué publié mardi 23 septembre. L'armée algérienne avait déployé de grands moyens pour intensifier les recherches dans le massif montagneux du Djurdjura. Des centaines de gendarmes sont également sur le terrain à sa recherche. Des troupes d'élite du service de lutte anti-terroriste algérien passaient au peigne fin une zone de montagnes boisées et escarpées où le randonneur de 55 ans a été enlevé. De nombreux barrages ont été mis en place sur la route qui traverse en lacets le massif montagneux dans lequel le Français a disparu. Après les premières frappes de la coalition internationale contre les troupes de l'EI, celui-ci a appelé ses membres à riposter en tuant des citoyens français, mais aussi américains, canadiens et australiens. Pour rappel Hervé Gourdel, un guide de haute montagne niçois, a été enlevé dimanche au lieu dit Tizi N'koulal, un carrefour routier au coeur du parc national du Djurdjura, un haut lieu du tourisme national. Ses compagnons algériens (deux ou quatre, selon les versions de témoins) ont été relâchés. Le groupe devait vraisemblablement effectuer une randonnée dans ces lieux que les promeneurs ont commencé La vidéo diffusée par le groupe terroriste est intitulée «Message de sang pour le gouvernement français» montre clairement sa décapitation. Le groupe signe ainsi avec ce premier coup d'éclat son entrée en scène en Algérie. Il y a quelques semaines, le groupe avait publié un communiqué annonçant avoir quitté Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et fait allégeance à l'« Etat islamique », auquel il s'était dit prêt à « obéir au doigt et à l'oeil ». « Si tu disposes de plusieurs armées en Irak et d'une armée en Syrie, considère que tu disposes en Algérie de lances que tu peux tirer dans n'importe quelle direction », avait-il écrit dans un texte à l'adresse du chef de l'« Etat islamique », Abou Bakr al-Baghdadi. Lundi, quelques heures après les menaces de l'Etat islamique qui demandaient aux musulmans de « tuer un incroyant américain, canadien,australien ou européen –en particulier «les méchants et sales Français », le groupe lié aux djihadistes avait revendiqué dans une vidéo le rapt du Français en Algérie et menacé de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrêtait pas ses frappes en Irak. L'appel au meurtre avait été entendu ! Dès l'expiration de l'ultimatum les ravisseurs, membres du groupe jihadiste algérien Jounoud al-Khilafa qui soutient l'organisation Etat islamique (EI) ont mis leur menace à exécution. Des analystes des questions sécuritaires ont donné peu de chance que Hervé Bourdel soit retrouvé vivant. Les responsables français ont également exprimé leurs inquiétudes. Le groupe franchisé EI se caractérise par ses méthodes brutales et expéditives. Le président français François Hollande a prévenu mardi à New York que la France ne céderait à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, alors que le Français enlevé dimanche par un groupe islamiste en Algérie est menacé de mort. Le Premier ministre Manuel Valls, le chef de la diplomatie Laurent Fabius ou encore le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve martèlent depuis des jours que la France "n'a pas peur" et ne modifiera pas d'un iota son engagement contre l'organisation EI, menace terroriste ou pas. « J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote », a indiqué, mardi, soir François Hollande. Les frappes menées en Irak par des avions français contre l'EI, "cet engagement, va évidemment se poursuivre", a annoncé pour sa part, le Premier ministre français, Manuel Valls à la radio privée Europe 1. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui se trouvait lui aussi à New York, pour la 5e réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme, il a déclaré que «le lourd tribut que l'Algérie a payé face au terrorisme fait qu'elle ne s'inclinera jamais devant ce fléau qui représente une menace mondiale à facettes multiples et qui exige une réponse globale et coordonnée », rappelant que malgré « l'engagement de l'Algérie pour le non-paiement de rançons », l'Algérie est parvenue à libérer, «sans aucune contrepartie», les derniers otages enlevés par les groupes terroristes il y a plus de deux ans à Gao. Le message aussi bien du côté français que du côté algérien était clair : nous ne cèderons pas aux menaces. Les forces de sécurité qui ont déployé de grands moyens sur le terrain n'ont pas pu localiser le lieu de détention de Hervé Gourdel.. Une course contre la montre était engagée par l'ANP pour retrouver sain et sauf le ressortissant français qui est l'otage d'un groupe qui se distingue par ses manières "expéditives". Des recherches se sont poursuivies activement sur le terrain. Alors que le délai de 24 heures, fixé par les terroristes pour libérer l'otage français, avait presque expiré, le ministère de la Défense nationale (MDN) assure que les recherches se poursuivaient pour le retrouver. « L'opération de ratissage et de recherche, toujours en cours, a été déclenchée par les forces de l'ANP suite au kidnapping d'un ressortissant étranger », avait indiqué le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué publié mardi 23 septembre. L'armée algérienne avait déployé de grands moyens pour intensifier les recherches dans le massif montagneux du Djurdjura. Des centaines de gendarmes sont également sur le terrain à sa recherche. Des troupes d'élite du service de lutte anti-terroriste algérien passaient au peigne fin une zone de montagnes boisées et escarpées où le randonneur de 55 ans a été enlevé. De nombreux barrages ont été mis en place sur la route qui traverse en lacets le massif montagneux dans lequel le Français a disparu. Après les premières frappes de la coalition internationale contre les troupes de l'EI, celui-ci a appelé ses membres à riposter en tuant des citoyens français, mais aussi américains, canadiens et australiens. Pour rappel Hervé Gourdel, un guide de haute montagne niçois, a été enlevé dimanche au lieu dit Tizi N'koulal, un carrefour routier au coeur du parc national du Djurdjura, un haut lieu du tourisme national. Ses compagnons algériens (deux ou quatre, selon les versions de témoins) ont été relâchés. Le groupe devait vraisemblablement effectuer une randonnée dans ces lieux que les promeneurs ont commencé