La coalition conduite par Washington a mené, vendredi, de nouveaux raids en Syrie contre des installations pétrolières aux mains des djihadistes, interrompant leurs lucratives opérations de pompage. La coalition conduite par Washington a mené, vendredi, de nouveaux raids en Syrie contre des installations pétrolières aux mains des djihadistes, interrompant leurs lucratives opérations de pompage. Dans le même temps, Londres s'apprêtait à voter sur une participation aux frappes en Irak, où les Etats-Unis mènent des raids aériens depuis déjà plus d'un mois contre les positions du groupe extrémiste sunnite. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également suggéré que son pays pourrait rejoindre la coalition internationale dont l'objectif est d'éliminer le groupe extrémiste sunnite responsable d'atrocités dans les régions syriennes et irakiennes sous son contrôle. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG s'appuyant sur un vaste réseau d'informateurs et de militants, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé jeudi soir et vendredi matin de nouvelles frappes contre les installations pétrolières prises par l'EI dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie. Des raids ont, en outre, visé vendredi un centre de commandement de l'EI près d'al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l'EI dans la province de Hassaka (nord-est), a précisé l'OSDH. Des militants ont indiqué que le pompage dans six champs pétroliers contrôlés par l'EI dans la province de Deir Ezzor avait été stoppé par peur des frappes. Les avions de combats américains, saoudiens et émiratis avaient frappé mercredi, pour la première fois, des raffineries de l'EI en Syrie, avec l'objectif d'assécher l'une de ses principales sources de revenus. Vote du Parlement britannique Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, ravagée par une guerre civile depuis trois ans et demi, revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour. Le Pentagone a de son côté confirmé des raids en Syrie qui ont détruit des chars du groupe à Deir Ezzor, ainsi qu'en Irak contre des positions de l'EI dans la région de Kirkouk (nord) et à l'ouest de Bagdad. Depuis leur début mardi, les frappes en Syrie ont tué 141 jihadistes, parmi lesquels 129 étrangers, dont 84 affiliés à l'EI, selon l'OSDH. Convoqué en session extraordinaire, le Parlement britannique s'apprête à voter sur un texte autorisant "l'usage des frappes" pour soutenir le gouvernement irakien et précisant que Londres "ne déploiera aucun soldat dans les zones de combat". Dans le même temps, Londres s'apprêtait à voter sur une participation aux frappes en Irak, où les Etats-Unis mènent des raids aériens depuis déjà plus d'un mois contre les positions du groupe extrémiste sunnite. Dans le même temps, Londres s'apprêtait à voter sur une participation aux frappes en Irak, où les Etats-Unis mènent des raids aériens depuis déjà plus d'un mois contre les positions du groupe extrémiste sunnite. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également suggéré que son pays pourrait rejoindre la coalition internationale dont l'objectif est d'éliminer le groupe extrémiste sunnite responsable d'atrocités dans les régions syriennes et irakiennes sous son contrôle. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG s'appuyant sur un vaste réseau d'informateurs et de militants, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé jeudi soir et vendredi matin de nouvelles frappes contre les installations pétrolières prises par l'EI dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie. Des raids ont, en outre, visé vendredi un centre de commandement de l'EI près d'al-Mayadine dans la même province, ainsi que des installations pétrolières et une base de l'EI dans la province de Hassaka (nord-est), a précisé l'OSDH. Des militants ont indiqué que le pompage dans six champs pétroliers contrôlés par l'EI dans la province de Deir Ezzor avait été stoppé par peur des frappes. Les avions de combats américains, saoudiens et émiratis avaient frappé mercredi, pour la première fois, des raffineries de l'EI en Syrie, avec l'objectif d'assécher l'une de ses principales sources de revenus. Vote du Parlement britannique Les jihadistes, qui contrôlent plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, ravagée par une guerre civile depuis trois ans et demi, revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour. Le Pentagone a de son côté confirmé des raids en Syrie qui ont détruit des chars du groupe à Deir Ezzor, ainsi qu'en Irak contre des positions de l'EI dans la région de Kirkouk (nord) et à l'ouest de Bagdad. Depuis leur début mardi, les frappes en Syrie ont tué 141 jihadistes, parmi lesquels 129 étrangers, dont 84 affiliés à l'EI, selon l'OSDH. Convoqué en session extraordinaire, le Parlement britannique s'apprête à voter sur un texte autorisant "l'usage des frappes" pour soutenir le gouvernement irakien et précisant que Londres "ne déploiera aucun soldat dans les zones de combat". Dans le même temps, Londres s'apprêtait à voter sur une participation aux frappes en Irak, où les Etats-Unis mènent des raids aériens depuis déjà plus d'un mois contre les positions du groupe extrémiste sunnite.