Inédit ! Les policiers chargés du maintien de l'ordre à Ghardaïa sont en colère et ils l'ont fait savoir d'une manière inédite. Inédit ! Les policiers chargés du maintien de l'ordre à Ghardaïa sont en colère et ils l'ont fait savoir d'une manière inédite. Selon des sources sur place, 1.500 policiers ont entamé un mouvement de protestation devant le siège de la sûreté de wilaya, pour réclamer des droits qu'ils se sont abstenus de revendiquer au regard de la situation qui prévaut dans la vallée du M'Zab. Dans les annales de ce corps, on ne retrouve pas une semblable manifestation qui a été déclenchée par le corps spécial des unités d'intervention rapide de la sûreté (URS) postés dans la vallée du Mzab depuis le début des événements de Ghardaïa. Les raisons de la colère des policiers qui sont sur le qui-vive depuis plusieurs mois dans toute la vallée du M'Zab, notamment à Ghardaïa, théâtre de violents affrontements intercommunautaires récurrents ? Deux versions contradictoires sont mises en avant. Celle de la Direction générale de la Sûreté nationale qui a, dans une déclaration à un site électronique de son chargé de communication, Djilali Boudalia donne sa version des faits. Selon Boudalia, « le général-major Abdelghani Hamel est actuellement en visite à Ghardaïa. Il s'est enquis du travail de plusieurs structures. Alors qu'il était en visite dans l'une des structures, des fonctionnaires ont demandé à ce que les agressions contre les policiers cessent ». Cette demande intervient notamment « après que trois policiers aient été gravement blessés» hier à Berriane, selon la même source. Une rumeur faisait état de la mort de l'un d'eux. Chose que dément la DGSN qui souligne que « Le général-major a rappelé que la police fait un travail remarquable. Que sa mission est noble et demande beaucoup de sacrifices, parfois au détriment des policiers". Selon toujours le chargé de la communication au sein de la DGSN, le patron de la police les a encouragés, ensuite, « à travailler dans le respect de la loi et des citoyens et les a assurés qu'il prend en considération toutes leurs sollicitations », Abdelghani Hamel s'est rendu ensuite au chevet des trois policiers blessés et s'est assuré de « leur prise en charge sanitaire ». Sa visite se poursuit toujours, dans la capitale du M'Zab. Selon d'autres sources, les éléments unités d'intervention rapide de la sûreté (URS) revendiquent le droit de revoir leurs familles après plus de 10 mois de mission au coeur des événements sanglants de Ghardaïa et exigent en premier lieu l'amélioration de leur quotidien et de leurs conditions sociales. Selon un confrère qui cite un élément de ce corps, « les policiers travaillent dans des conditions extrêmes alors que le minimum de vie décente ne nous est pas assuré. Imaginez qu'on se nourrit de thon et de gaufrettes depuis presque une année à Ghardaïa ». Ils déplorent « la mort d'un policier et les graves blessures de la veille lors des événements de Berriane ». Ils dénoncent aussi l'absence de toute indemnisation ou système compensatoire pour les nombreux policiers morts, blessés ou brulés lors des événements qui secouent Ghardaïa depuis plus de dix mois. Les éléments des unités d'intervention rapide de Berriane se sont joints en milieu de matinée au mouvement de grève au moment où des échauffourées matinales se sont déclenchées dans la ville après une nuit mouvementée. Ce rassemblement intervient au lendemain de nouveaux affrontements à Berriane où « un fourgon de la police et une dizaine de magasins ont été incendiés », selon certaines sources. Selon des sources sur place, 1.500 policiers ont entamé un mouvement de protestation devant le siège de la sûreté de wilaya, pour réclamer des droits qu'ils se sont abstenus de revendiquer au regard de la situation qui prévaut dans la vallée du M'Zab. Dans les annales de ce corps, on ne retrouve pas une semblable manifestation qui a été déclenchée par le corps spécial des unités d'intervention rapide de la sûreté (URS) postés dans la vallée du Mzab depuis le début des événements de Ghardaïa. Les raisons de la colère des policiers qui sont sur le qui-vive depuis plusieurs mois dans toute la vallée du M'Zab, notamment à Ghardaïa, théâtre de violents affrontements intercommunautaires récurrents ? Deux versions contradictoires sont mises en avant. Celle de la Direction générale de la Sûreté nationale qui a, dans une déclaration à un site électronique de son chargé de communication, Djilali Boudalia donne sa version des faits. Selon Boudalia, « le général-major Abdelghani Hamel est actuellement en visite à Ghardaïa. Il s'est enquis du travail de plusieurs structures. Alors qu'il était en visite dans l'une des structures, des fonctionnaires ont demandé à ce que les agressions contre les policiers cessent ». Cette demande intervient notamment « après que trois policiers aient été gravement blessés» hier à Berriane, selon la même source. Une rumeur faisait état de la mort de l'un d'eux. Chose que dément la DGSN qui souligne que « Le général-major a rappelé que la police fait un travail remarquable. Que sa mission est noble et demande beaucoup de sacrifices, parfois au détriment des policiers". Selon toujours le chargé de la communication au sein de la DGSN, le patron de la police les a encouragés, ensuite, « à travailler dans le respect de la loi et des citoyens et les a assurés qu'il prend en considération toutes leurs sollicitations », Abdelghani Hamel s'est rendu ensuite au chevet des trois policiers blessés et s'est assuré de « leur prise en charge sanitaire ». Sa visite se poursuit toujours, dans la capitale du M'Zab. Selon d'autres sources, les éléments unités d'intervention rapide de la sûreté (URS) revendiquent le droit de revoir leurs familles après plus de 10 mois de mission au coeur des événements sanglants de Ghardaïa et exigent en premier lieu l'amélioration de leur quotidien et de leurs conditions sociales. Selon un confrère qui cite un élément de ce corps, « les policiers travaillent dans des conditions extrêmes alors que le minimum de vie décente ne nous est pas assuré. Imaginez qu'on se nourrit de thon et de gaufrettes depuis presque une année à Ghardaïa ». Ils déplorent « la mort d'un policier et les graves blessures de la veille lors des événements de Berriane ». Ils dénoncent aussi l'absence de toute indemnisation ou système compensatoire pour les nombreux policiers morts, blessés ou brulés lors des événements qui secouent Ghardaïa depuis plus de dix mois. Les éléments des unités d'intervention rapide de Berriane se sont joints en milieu de matinée au mouvement de grève au moment où des échauffourées matinales se sont déclenchées dans la ville après une nuit mouvementée. Ce rassemblement intervient au lendemain de nouveaux affrontements à Berriane où « un fourgon de la police et une dizaine de magasins ont été incendiés », selon certaines sources.