Le gouvernement met le cap sur le Sud. Aïn Guezzam, Tamanrasset, Bordj-Badji-Mokhtar sont les régions auxquelles le gouvernement veut accorder une attention particulière. Le Premier ministre reprend ainsi son bâton de pèlerin. Le gouvernement met le cap sur le Sud. Aïn Guezzam, Tamanrasset, Bordj-Badji-Mokhtar sont les régions auxquelles le gouvernement veut accorder une attention particulière. Le Premier ministre reprend ainsi son bâton de pèlerin. Mais cette fois, la destination est l'extrême Sud. Une région qui vit un marasme particulier et connait des menaces de groupes terroristes et de trafiquants de carburant. Dans sa tournée Sellal, en parfait connaisseur de la région, veut parler sécurité et développement. Il convoque ses ministres de l'Habitat, Agriculture, l'Intérieur et la Santé pour leur indiquer qu'ils doivent faire plus d'efforts pour sortir la région du désert de Tanezrouft de son isolement. Le côté sécuritaire, qui a été renforcé ces derniers temps par les troupes de l'ANP, est la mesure préventive contre les tentatives d'incursions des groupes armés. L'armée algérienne a réalisé des succès face aux groupes venant du Mali et du Niger, et qui portent la nationalité de ces pays, dans leur but de déstabiliser les frontières. Plusieurs arrestations de ces groupes et contrebandiers ont été opérés ces jours-ci où la dernière opération a touché le démantèlement d'un réseau de trafic de carburant dans la région d'Aïn Guezzam. C'est dans ce contexte que vit cette petite ville de l'extrême Sud que le Premier ministre a choisi pour recueillir les propositions de notables et d'inscrire les nouveaux projets comme moyen de développement. Aïn Guezzam aura ainsi son hôpital et son quota de logements. Et pas que ça, le staff gouvernemental n'omet pas de visiter la région d'Adrar qui dispose d'un grand potentiel agricole délaissé jusquelà. Même si certains projets fleurissent, il reste que les régions désertiques souffrent d'un fossé qui les sépare du reste du pays. Au plan de développement global du Grand-Sud, il y a lieu d'indiquer que le fonds d'aide pour son développement a englouti des milliards pour peu de résultats visibles. Le Premier ministre, qui fait face à des tirs de ses opposants sur cette question, mesure combien il ne suffit plus de distribuer des enveloppes aux agriculteurs, ni d'octroyer des montants sous formes de rallonges budgétaires aux wilayas pour espérer récolter des dividendes. Sellal veut inverser les données, il pense que le système d'aide doit être direct sous forme de financement de projet rentables. De plus, il invite les grands opérateurs privés nationaux à créer plus d'usines et de miser sur l'emploi local. Une garantie nécessaire pour endiguer le chômage endémique qui peut mettre le feu aux poudres. D'un autre côté, l'exécutif veut faire taire certaines voix discordantes sur l'alibi sécuritaire des frontières. Celle avec le Mali est directement liée à l'instabilité politique que vit ce pays même si l'Algérie a enregistré une garantie de cessez-le-feu entre les belligérants. De l'autre, faire taire le Maroc qui ne cesse de douter de l'Algérie sur ses capacités de sécuriser le front Ouest qui s'étend sur des centaines de kilomètres. Mais cette fois, la destination est l'extrême Sud. Une région qui vit un marasme particulier et connait des menaces de groupes terroristes et de trafiquants de carburant. Dans sa tournée Sellal, en parfait connaisseur de la région, veut parler sécurité et développement. Il convoque ses ministres de l'Habitat, Agriculture, l'Intérieur et la Santé pour leur indiquer qu'ils doivent faire plus d'efforts pour sortir la région du désert de Tanezrouft de son isolement. Le côté sécuritaire, qui a été renforcé ces derniers temps par les troupes de l'ANP, est la mesure préventive contre les tentatives d'incursions des groupes armés. L'armée algérienne a réalisé des succès face aux groupes venant du Mali et du Niger, et qui portent la nationalité de ces pays, dans leur but de déstabiliser les frontières. Plusieurs arrestations de ces groupes et contrebandiers ont été opérés ces jours-ci où la dernière opération a touché le démantèlement d'un réseau de trafic de carburant dans la région d'Aïn Guezzam. C'est dans ce contexte que vit cette petite ville de l'extrême Sud que le Premier ministre a choisi pour recueillir les propositions de notables et d'inscrire les nouveaux projets comme moyen de développement. Aïn Guezzam aura ainsi son hôpital et son quota de logements. Et pas que ça, le staff gouvernemental n'omet pas de visiter la région d'Adrar qui dispose d'un grand potentiel agricole délaissé jusquelà. Même si certains projets fleurissent, il reste que les régions désertiques souffrent d'un fossé qui les sépare du reste du pays. Au plan de développement global du Grand-Sud, il y a lieu d'indiquer que le fonds d'aide pour son développement a englouti des milliards pour peu de résultats visibles. Le Premier ministre, qui fait face à des tirs de ses opposants sur cette question, mesure combien il ne suffit plus de distribuer des enveloppes aux agriculteurs, ni d'octroyer des montants sous formes de rallonges budgétaires aux wilayas pour espérer récolter des dividendes. Sellal veut inverser les données, il pense que le système d'aide doit être direct sous forme de financement de projet rentables. De plus, il invite les grands opérateurs privés nationaux à créer plus d'usines et de miser sur l'emploi local. Une garantie nécessaire pour endiguer le chômage endémique qui peut mettre le feu aux poudres. D'un autre côté, l'exécutif veut faire taire certaines voix discordantes sur l'alibi sécuritaire des frontières. Celle avec le Mali est directement liée à l'instabilité politique que vit ce pays même si l'Algérie a enregistré une garantie de cessez-le-feu entre les belligérants. De l'autre, faire taire le Maroc qui ne cesse de douter de l'Algérie sur ses capacités de sécuriser le front Ouest qui s'étend sur des centaines de kilomètres.