Des délégations du FFS se sont ainsi rendues durant ces derniers jours chez la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), le Cnapeste, l'UNPEF et le Snapap. Des délégations du FFS se sont ainsi rendues durant ces derniers jours chez la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), le Cnapeste, l'UNPEF et le Snapap. Le Front des forces socialistes (FFS) poursuit ses consultations en perspective de la conférence du consensus national. Dans un contexte défavorable après notamment les critiques acerbes d'une partie de l'opposition, qui voit d'un mauvais oeil cette entreprise, le FFS ne désespère pas de faire aboutir son projet. Et c'est pourquoi il poursuit le programme qu'il s'est tracé au préalable s'agissant de la sensibilisation des partis politiques, des personnalités nationales, des syndicats et des organisations de la société civile. Ainsi la direction du FFS poursuit son périple chez tout ce monde en vue de convaincre sur la bienfondé de son projet d'une conférence nationale regroupant tous les acteurs de la scène nationale, y compris le pouvoir. Des délégations du FFS se sont ainsi rendues durant ces derniers jours chez la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), le Cnapeste, l'Unpef et le Snapap. Avant-hier dimanche, le FFS a rencontré les responsables de deux journaux El Watan et El Khabar en l'occurrence. Le plus vieux parti de l'opposition a déjà rencontré dans le courant de la semaine passée , le Parti des travailleurs, le Front du changement de Abdelmadjid Menasra, le Front El Moustakbal de Abdelaziz Belaïd ainsi que le MPA de Amara Benyounès. Auparavant le FFS a présenté son initiative au FLN, Au RND, au MSP, à Mouloud Hamrouche et Ali Benflis. Le parti cher à Hocine Aït Ahmed n'a pas encore dévoilé le programme des prochaines rencontres car il lui reste encore beaucoup d'autres partis et d'organisations de la société civile. C'est dire que malgré les critiques, émanant notamment des membres de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), le FFS ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tient par-dessus tout à son initiative. La CNLTD a , pour rappel, sévèrement critiqué l'initiative du FFS , allant jusqu'à l'assimiler à une manoeuvre du pouvoir. «Après son échec des concertations autour de la Constitution (...), le système politique cherche encore, à travers des méthodes détournées, à traîner la classe politique à de nouvelles concertations qui ne servent à rien et qui ont commencé dernièrement». L'allusion à l'initiative du FFS est on ne peut plus claire. La CNLTD invite, par conséquent, les Algériens à se mobiliser autour « de l'opposition sérieuse et ne pas être entraînés par des illusions ». Certains leaders de la CNLTD, à l'exemple de Abderazak Makri du MSP ou Djilali Sofiane de Jil Djadid ont fustigé en des termes très virulents l'initiative du FFS. Ce dernier n'a pas voulu réagir face à cette campagne préférant se concentrer sur son projet. Mais ses dirigeants se sont défendus, toutefois, de servir les desseins du pouvoir.C'est donc pratiquement le divorce entre la CNLTD et le FFS. La CNLTD considère que l'initiative du FFS a pour objectif premier de contrecarrer la sienne. La CNLTD, qui a réussi le pari de regrouper l'ensemble de l'opposition , le 10 juin dernier à Zeralda, y compris le FFS qui a assisté à la conférence, considère toute autre initiative politique pour sortir de la crise politique comme une manoeuvre du pouvoir. Le FFS s'en défend et estime que la solution à la crise passe obligatoirement par un consensus national qui n'exclut aucune force politique, y compris donc le pouvoir. Or , la CNLTD appelle de tous ses voeux à une période de transition. Un appel rejeté par le pouvoir et ses relais politiques Le Front des forces socialistes (FFS) poursuit ses consultations en perspective de la conférence du consensus national. Dans un contexte défavorable après notamment les critiques acerbes d'une partie de l'opposition, qui voit d'un mauvais oeil cette entreprise, le FFS ne désespère pas de faire aboutir son projet. Et c'est pourquoi il poursuit le programme qu'il s'est tracé au préalable s'agissant de la sensibilisation des partis politiques, des personnalités nationales, des syndicats et des organisations de la société civile. Ainsi la direction du FFS poursuit son périple chez tout ce monde en vue de convaincre sur la bienfondé de son projet d'une conférence nationale regroupant tous les acteurs de la scène nationale, y compris le pouvoir. Des délégations du FFS se sont ainsi rendues durant ces derniers jours chez la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), le Cnapeste, l'Unpef et le Snapap. Avant-hier dimanche, le FFS a rencontré les responsables de deux journaux El Watan et El Khabar en l'occurrence. Le plus vieux parti de l'opposition a déjà rencontré dans le courant de la semaine passée , le Parti des travailleurs, le Front du changement de Abdelmadjid Menasra, le Front El Moustakbal de Abdelaziz Belaïd ainsi que le MPA de Amara Benyounès. Auparavant le FFS a présenté son initiative au FLN, Au RND, au MSP, à Mouloud Hamrouche et Ali Benflis. Le parti cher à Hocine Aït Ahmed n'a pas encore dévoilé le programme des prochaines rencontres car il lui reste encore beaucoup d'autres partis et d'organisations de la société civile. C'est dire que malgré les critiques, émanant notamment des membres de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), le FFS ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et tient par-dessus tout à son initiative. La CNLTD a , pour rappel, sévèrement critiqué l'initiative du FFS , allant jusqu'à l'assimiler à une manoeuvre du pouvoir. «Après son échec des concertations autour de la Constitution (...), le système politique cherche encore, à travers des méthodes détournées, à traîner la classe politique à de nouvelles concertations qui ne servent à rien et qui ont commencé dernièrement». L'allusion à l'initiative du FFS est on ne peut plus claire. La CNLTD invite, par conséquent, les Algériens à se mobiliser autour « de l'opposition sérieuse et ne pas être entraînés par des illusions ». Certains leaders de la CNLTD, à l'exemple de Abderazak Makri du MSP ou Djilali Sofiane de Jil Djadid ont fustigé en des termes très virulents l'initiative du FFS. Ce dernier n'a pas voulu réagir face à cette campagne préférant se concentrer sur son projet. Mais ses dirigeants se sont défendus, toutefois, de servir les desseins du pouvoir.C'est donc pratiquement le divorce entre la CNLTD et le FFS. La CNLTD considère que l'initiative du FFS a pour objectif premier de contrecarrer la sienne. La CNLTD, qui a réussi le pari de regrouper l'ensemble de l'opposition , le 10 juin dernier à Zeralda, y compris le FFS qui a assisté à la conférence, considère toute autre initiative politique pour sortir de la crise politique comme une manoeuvre du pouvoir. Le FFS s'en défend et estime que la solution à la crise passe obligatoirement par un consensus national qui n'exclut aucune force politique, y compris donc le pouvoir. Or , la CNLTD appelle de tous ses voeux à une période de transition. Un appel rejeté par le pouvoir et ses relais politiques