Le président du Soudan du Sud et le chef de la rébellion ne sont pas parvenus vendredi à un accord de paix, après deux jours de négociations en Ethiopie, mais les pourparlers vont se poursuivre, ont déclaré des médiateurs. Le président du Soudan du Sud et le chef de la rébellion ne sont pas parvenus vendredi à un accord de paix, après deux jours de négociations en Ethiopie, mais les pourparlers vont se poursuivre, ont déclaré des médiateurs. "Un accord ne paraissait pas imminent, mais les discussions allaient se poursuivre samedi", a annoncé un communiqué de la présidence kényane . "Je pense que les (deux) dirigeants sont décidés à faire des progrès car ils voient que nous sommes à un tournant des négociations. Mais, comme prévu, c'est un processus difficile", a dit le porte-parole du président Kenyatta, Manoah Esipisu. Le président Salva Kiir et son rival, l'ancien vice-président Riek Machar, se sont entretenus à Addis Abeba avec le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le président kényan Uhuru Kenyatta, qui ont pris la tête de cette nouvelle initiative régionale de paix après 11 mois de guerre civile marqués par des massacres ethniques et des atrocités. Les dirigeants est-africains se montrent de plus en plus impatients envers les deux camps, dont les pourparlers s'éternisent et qui n'ont jamais respecté les cessez-le-feu conclus dans le passé. A l'Onu aussi, le Conseil de sécurité a brandi cette semaine la menace de sanctions, dans un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et deux millions de déplacés et réfugiés depuis son début en décembre 2013. MM. Kiir et Machar et des médiateurs régionaux se sont rencontrés jeudi pendant plus de 12 heures et les discussions se sont poursuivies vendredi à huis-clos, ont rapporté des diplomates. Le conflit avait éclaté le 15 décembre, lorsque le président Kiir avait accusé son ancien vice-président, limogé quelques mois plus tôt, de vouloir commettre un coup d'Etat. Les combats, dans lesquels une vingtaine de groupes armés sont impliqués, ont rapidement dégénéré en conflit ethnique - les Dinka de Salva Kiir contre les Nuer de Riek Machar - marqué par des atrocités à grande échelle et des massacres commis par les deux camps. "Un accord ne paraissait pas imminent, mais les discussions allaient se poursuivre samedi", a annoncé un communiqué de la présidence kényane . "Je pense que les (deux) dirigeants sont décidés à faire des progrès car ils voient que nous sommes à un tournant des négociations. Mais, comme prévu, c'est un processus difficile", a dit le porte-parole du président Kenyatta, Manoah Esipisu. Le président Salva Kiir et son rival, l'ancien vice-président Riek Machar, se sont entretenus à Addis Abeba avec le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le président kényan Uhuru Kenyatta, qui ont pris la tête de cette nouvelle initiative régionale de paix après 11 mois de guerre civile marqués par des massacres ethniques et des atrocités. Les dirigeants est-africains se montrent de plus en plus impatients envers les deux camps, dont les pourparlers s'éternisent et qui n'ont jamais respecté les cessez-le-feu conclus dans le passé. A l'Onu aussi, le Conseil de sécurité a brandi cette semaine la menace de sanctions, dans un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et deux millions de déplacés et réfugiés depuis son début en décembre 2013. MM. Kiir et Machar et des médiateurs régionaux se sont rencontrés jeudi pendant plus de 12 heures et les discussions se sont poursuivies vendredi à huis-clos, ont rapporté des diplomates. Le conflit avait éclaté le 15 décembre, lorsque le président Kiir avait accusé son ancien vice-président, limogé quelques mois plus tôt, de vouloir commettre un coup d'Etat. Les combats, dans lesquels une vingtaine de groupes armés sont impliqués, ont rapidement dégénéré en conflit ethnique - les Dinka de Salva Kiir contre les Nuer de Riek Machar - marqué par des atrocités à grande échelle et des massacres commis par les deux camps.