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La classe politique s'entre-déchire
Conférence du consensus national
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2014

La scène politique est en effervescence. Le débat tourne principalement autour de l'initiative politique du FFS. Depuis que ce parti a lancé son initiative pour l'organisation d'une conférence pour le consensus national la classe politique, toutes tendances confondues, est, en effet, dans tous ses états. La polémique fait rage.
La scène politique est en effervescence. Le débat tourne principalement autour de l'initiative politique du FFS. Depuis que ce parti a lancé son initiative pour l'organisation d'une conférence pour le consensus national la classe politique, toutes tendances confondues, est, en effet, dans tous ses états. La polémique fait rage.
Certains se disent favorables, d'autres soutiennent avec réserve, alors qu'un troisième groupe s'est dit farouchement opposé à cette initiative en la décriant avec force.
C'est dire que la classe politique est fortement divisée à ce propos. En effet en lançant son initiative avec à la clé l'entame des consultations avec les partis politiques, les personnalités et les associations de la société civile, le FFS a subi les foudres de larges pans de l'opposition.
La coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a ainsi rejeté l'initiative du plus vieux parti de l'opposition. La CNLTD, qui regroupe des partis politiques de l'opposition et des personnalités, reproche au FFS de voler au secours du pouvoir, après l'échec des consultations sur la projet de révision de la Constitution.
« Après l'échec de ses concertations autour de la Constitution, le pouvoir cherche encore, par des méthodes détournées, à traîner la classe politique à de nouvelles concertations qui ne servent à rien », a indiqué alors la coordination en estimant que ce sont « des manœuvres » ayant pour objectif de contrecarrer sa propre démarche visant à instituer une transition démocratique.
Les dirigeants de la CNLTD ne sont pas allés de main morte pour fustiger le FFS accusé d'être de connivence avec le pouvoir. Dans ce contexte le RCD, membre de la CNLTD, a refusé de recevoir une délégation du FFS. L'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, qui soutient lui aussi la CNLTD, continue de tirer sur le FFS et son initiative. «
Ceux qui se tiennent à équidistance du pouvoir en place et de l'opposition, parient sur ce que j'appelle personnellement la "transition par consentement", c'est-à-dire une transition fondée sur un accord entre appareils qui ressemble beaucoup plus au partage du pouvoir qu'à un changement démocratique réel » a-t-il notamment indiqué avant-hier samedi ajoutant que « le peuple est exclu de cette équation politique ». Il faut dire que l'initiative du FFS a, il est vrai, quelque peu éclipsé celle de la CNLTD.
Mais le FFS, malgré les critiques garde le cap, ce d'autant que son initiative jouit de préjugés favorables d'une partie de la classe politique. Les partis politiques qui soutiennent le pouvoir, à l'exemple du FLN, du RND, du MPA ou du TAJ, ne sont pas contre l'idée de cette conférence du consensus national. Ces partis politiques, qui n'hésitent pas à épingler la CNLTD, émettent toutefois des conditions, comme c'est le cas de la non remise en cause de la légitimité du président de la République , Abdelaziz Bouteflika qui est « une ligne rouge » à ne pas franchir.
« Le MPA est ouvert à toute initiative mais surtout à tout dialogue notamment avec le courant démocratique et patriotique » a indiqué samedi Amara Benyounès en faisant allusion à l'initiative du FFS. Mais le président du MPA, comme c'était le cas pour le FLN ou le RND, a aussi accusé la coordination de « ne pas être dans une démarche de projet, mais dans une démarche de
rejet ». Mouloud Hammrouche, qui partage beaucoup de points communs avec le FFS, s'est montré lui aussi favorable à l'idée d'une conférence du consensus national.
« Nous avons plus que jamais besoin d'un nouveau consensus national, le seul à même de sauvegarder l'identité, l'unité, la sécurité nationales et réhabiliter l'Etat-nation» a soutenu Hammrouche ces derniers jours, à partir d'El Oued où il a animé une conférence.
Certains se disent favorables, d'autres soutiennent avec réserve, alors qu'un troisième groupe s'est dit farouchement opposé à cette initiative en la décriant avec force.
C'est dire que la classe politique est fortement divisée à ce propos. En effet en lançant son initiative avec à la clé l'entame des consultations avec les partis politiques, les personnalités et les associations de la société civile, le FFS a subi les foudres de larges pans de l'opposition.
La coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a ainsi rejeté l'initiative du plus vieux parti de l'opposition. La CNLTD, qui regroupe des partis politiques de l'opposition et des personnalités, reproche au FFS de voler au secours du pouvoir, après l'échec des consultations sur la projet de révision de la Constitution.
« Après l'échec de ses concertations autour de la Constitution, le pouvoir cherche encore, par des méthodes détournées, à traîner la classe politique à de nouvelles concertations qui ne servent à rien », a indiqué alors la coordination en estimant que ce sont « des manœuvres » ayant pour objectif de contrecarrer sa propre démarche visant à instituer une transition démocratique.
Les dirigeants de la CNLTD ne sont pas allés de main morte pour fustiger le FFS accusé d'être de connivence avec le pouvoir. Dans ce contexte le RCD, membre de la CNLTD, a refusé de recevoir une délégation du FFS. L'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, qui soutient lui aussi la CNLTD, continue de tirer sur le FFS et son initiative. «
Ceux qui se tiennent à équidistance du pouvoir en place et de l'opposition, parient sur ce que j'appelle personnellement la "transition par consentement", c'est-à-dire une transition fondée sur un accord entre appareils qui ressemble beaucoup plus au partage du pouvoir qu'à un changement démocratique réel » a-t-il notamment indiqué avant-hier samedi ajoutant que « le peuple est exclu de cette équation politique ». Il faut dire que l'initiative du FFS a, il est vrai, quelque peu éclipsé celle de la CNLTD.
Mais le FFS, malgré les critiques garde le cap, ce d'autant que son initiative jouit de préjugés favorables d'une partie de la classe politique. Les partis politiques qui soutiennent le pouvoir, à l'exemple du FLN, du RND, du MPA ou du TAJ, ne sont pas contre l'idée de cette conférence du consensus national. Ces partis politiques, qui n'hésitent pas à épingler la CNLTD, émettent toutefois des conditions, comme c'est le cas de la non remise en cause de la légitimité du président de la République , Abdelaziz Bouteflika qui est « une ligne rouge » à ne pas franchir.
« Le MPA est ouvert à toute initiative mais surtout à tout dialogue notamment avec le courant démocratique et patriotique » a indiqué samedi Amara Benyounès en faisant allusion à l'initiative du FFS. Mais le président du MPA, comme c'était le cas pour le FLN ou le RND, a aussi accusé la coordination de « ne pas être dans une démarche de projet, mais dans une démarche de
rejet ». Mouloud Hammrouche, qui partage beaucoup de points communs avec le FFS, s'est montré lui aussi favorable à l'idée d'une conférence du consensus national.
« Nous avons plus que jamais besoin d'un nouveau consensus national, le seul à même de sauvegarder l'identité, l'unité, la sécurité nationales et réhabiliter l'Etat-nation» a soutenu Hammrouche ces derniers jours, à partir d'El Oued où il a animé une conférence.


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