La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative complexe de plus en plus répandue. Aussi, de nombreuses études sont menées chaque année pour tenter d'en percer les secrets et développer de nouveaux traitements plus efficaces. La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative complexe de plus en plus répandue. Aussi, de nombreuses études sont menées chaque année pour tenter d'en percer les secrets et développer de nouveaux traitements plus efficaces. Dans ce contexte, une équipe internationale et multi-institutionnelle a fait une nouvelle découverte qui pourrait littéralement révolutionner notre compréhension de cette pathologie. Les scientifiques ont, en effet, identifié un nouveau trouble de la mémoire. Appelée tauopathie primaire liée à l'âge (TPLA), la maladie neurodégénérative présente des symptômes très similaires à celle d'Alzheimer. Mais les mécanismes pathologiques seraient clairement différents puisque ces derniers n'impliqueraient pas l'apparition de plaques amyloïdes, marque caractéristique de la maladie d'Alzheimer. De nouveaux critères de diagnostic Les résultats de cette nouvelle étude permettent d'officialiser les critères de diagnostic de la TPLA. Une avancée de taille qui devrait améliorer considérablement les critères d'évaluation des deux différentes maladies du cerveau et les modalités de prescription de traitements spécifiques à chacune de ces pathologies. "Pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer vous devez être confronté à deux phénomènes manifestes au niveau du cerveau d'un patient : des plaques amyloïdes et des dégénérescences neurofibrillaires provoqués par l'accumulation d'une protéine appelée tau", explique dans un communiqué Peter Nelson auteur principal de l'étude et chercheur au centre Sanders-Brown sur le vieillissement de l'Université du Kentucky. Toutefois, les médecins étaient tombés sur des cas cliniques moins évidents. Au cours d'autopsies réalisées sur d'anciens patients souffrant de troubles cognitifs, ils ont ainsi découvert des dégénérescences neurofibrillaires mais pas de plaques. Des maladies différentes Partant du constat que les plaques amyloïdes sont caractéristiques de la maladie d'Alzheimer, l'équipe de Peter Nelson a pris le parti d'étudier ce cas clinique distinctement. Ceci leur a permis de découvrir que les deux pathologies étaient bel et bien distinctes. Une constatation qui pourrait expliquer pourquoi les traitements anti-Alzheimer ne sont pas efficaces chez certains patients. En effet, la majeure partie des traitements actuels de la maladie se concentrent sur les plaques amyloïdes et sont de ce fait inefficaces pour la TPLA causée par les dégénérescences neurofibrillaires. Grâce à cette étude, les patients entrant dans cette catégorie pourront désormais être considérés comme atteints de TPLA, et se faire traiter en conséquence avec davantage de résultats. La TPLA étant complètement nouvelle pour les chercheurs, il est difficile d'estimer combien de personnes en sont atteintes. Il se pourrait cependant que cette dernière soit bien plus répandue que ce que l'on pense. Une supposition que seules des études supplémentaires permettront de confirmer. Dans ce contexte, une équipe internationale et multi-institutionnelle a fait une nouvelle découverte qui pourrait littéralement révolutionner notre compréhension de cette pathologie. Les scientifiques ont, en effet, identifié un nouveau trouble de la mémoire. Appelée tauopathie primaire liée à l'âge (TPLA), la maladie neurodégénérative présente des symptômes très similaires à celle d'Alzheimer. Mais les mécanismes pathologiques seraient clairement différents puisque ces derniers n'impliqueraient pas l'apparition de plaques amyloïdes, marque caractéristique de la maladie d'Alzheimer. De nouveaux critères de diagnostic Les résultats de cette nouvelle étude permettent d'officialiser les critères de diagnostic de la TPLA. Une avancée de taille qui devrait améliorer considérablement les critères d'évaluation des deux différentes maladies du cerveau et les modalités de prescription de traitements spécifiques à chacune de ces pathologies. "Pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer vous devez être confronté à deux phénomènes manifestes au niveau du cerveau d'un patient : des plaques amyloïdes et des dégénérescences neurofibrillaires provoqués par l'accumulation d'une protéine appelée tau", explique dans un communiqué Peter Nelson auteur principal de l'étude et chercheur au centre Sanders-Brown sur le vieillissement de l'Université du Kentucky. Toutefois, les médecins étaient tombés sur des cas cliniques moins évidents. Au cours d'autopsies réalisées sur d'anciens patients souffrant de troubles cognitifs, ils ont ainsi découvert des dégénérescences neurofibrillaires mais pas de plaques. Des maladies différentes Partant du constat que les plaques amyloïdes sont caractéristiques de la maladie d'Alzheimer, l'équipe de Peter Nelson a pris le parti d'étudier ce cas clinique distinctement. Ceci leur a permis de découvrir que les deux pathologies étaient bel et bien distinctes. Une constatation qui pourrait expliquer pourquoi les traitements anti-Alzheimer ne sont pas efficaces chez certains patients. En effet, la majeure partie des traitements actuels de la maladie se concentrent sur les plaques amyloïdes et sont de ce fait inefficaces pour la TPLA causée par les dégénérescences neurofibrillaires. Grâce à cette étude, les patients entrant dans cette catégorie pourront désormais être considérés comme atteints de TPLA, et se faire traiter en conséquence avec davantage de résultats. La TPLA étant complètement nouvelle pour les chercheurs, il est difficile d'estimer combien de personnes en sont atteintes. Il se pourrait cependant que cette dernière soit bien plus répandue que ce que l'on pense. Une supposition que seules des études supplémentaires permettront de confirmer.