Les mécontentements socio-professionnels qui ne cessent de paralyser plusieurs secteurs ont, encore une fois, touché le trafic ferroviaire. Les mécontentements socio-professionnels qui ne cessent de paralyser plusieurs secteurs ont, encore une fois, touché le trafic ferroviaire. La ligne entre Alger et l'est du pays a été paralysé pendant 24 heures ou une vingtaine de jeunes chômeurs ont procédé dès l'aube du vendredi 5 décembre à l'occupation de la gare ferroviaire de Béni Mansour à l'ouest de Béjaïa, d'où transitent les trains entre Alger et l'est du pays. Ce cri de révolte traduit la détresse de ces jeunes face à une autorité qui ne se soucie guère de leur avenir. Pour faire entendre leur revendication la plus légitime, à savoir ouvrir droit à un emploi les jeunes de la localité de Beni Mansour n'ont trouvé aucune solution que celle de bloquer la voies ferrées pour « réclamer du travail et l'amélioration des conditions de vie dans cette région pauvre en infrastructure. » Hier matin, le trafic ferroviaire entre la capitale et l'est du pays a été rétabli, ce samedi 6 décembre vers 5 heures du matin, suite à des négociations avec des chômeurs de Beni Mansour (Béjaïa) ayant occupé la voie ferrée, a apprit TSAalgérie auprès de Yacine Bendjaballah, directeur général de la SNTF. « Deux groupes protestaient (dans cette localité). Le premier était constitué d'anciens contractuels de la société travaillant dans la protection du patrimoine et le deuxième est un groupe d'habitants. Les deux réclamaient des postes de travail », précise Yacine Bendjaballah . Pour ce qui est du premier groupe, la SNTF s'est engagée à recruter « six à sept » personnes, selon lui. Pour le deuxième, ce sont les autorités locales qui se sont engagées à leur trouver des postes de travail « parce que la SNTF n'a pas la possibilité de les recruter », ajoute M. Bendjaballah. Le jour même de la protestation le DG de la SNTF avait déclaré : « J'ai appris qu'il y avait un groupe d'habitants de Beni Mansour qui se sont mis sur la voie (ferrée) pour demander du travail (à la SNTF). Dans cette localité, la principale activité est celle des chemins de fer. D'après les dernières informations que j'ai obtenues, car je suis en déplacement, on leur a demandé de s'organiser et de constituer un groupe pour qu'ils viennent à Alger. Apparemment, on a pu leur offrir un nombre limité de postes d'emplois mais ils ne sont pas satisfaits. Il faut savoir que nous sommes limités en termes de postes d'emploi. » Il y a quelques jours, des contractuels de la SNTF avaient procédé à l'occupation de la gare ferroviaire de Beni Mansour pour réclamer le renouvellement de leur contrat de travail. Cinq d'entre-eux ont pu décrocher des contrats de travail pour une durée indéterminée (CDI) et les autres ont été réintégrés temporairement, selon une source proche de la SNTF. II est à rappeler que le projet de dédoublement et de la mise à niveau de la voie ferroviaire reliant Beni Mansour à Béjaïa sur 90 kilomètres a été attribué, ce mardi 2 décembre, par l'Agence nationale d'études et suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anserif), à Estelra, un consortium formé de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et l'allemand Siemens, annonce le groupe allemand dans un communiqué. Montant du contrat : 95 millions d'euros. Les délais de livraison n'ont pas été annoncés dans le communiqué. Le contrat inclut des équipements pour un centre de contrôle des opérations et la formation du personnel local. Cette mise à niveau permettra d'augmenter la fréquence des trains sur la ligne et la vitesse de ces derniers à près de 160km/h, selon Siemens. Actuellement, un seul train circule entre Bejaia et Alger avec une fréquence d'un aller-retour quotidien. La ligne entre Alger et l'est du pays a été paralysé pendant 24 heures ou une vingtaine de jeunes chômeurs ont procédé dès l'aube du vendredi 5 décembre à l'occupation de la gare ferroviaire de Béni Mansour à l'ouest de Béjaïa, d'où transitent les trains entre Alger et l'est du pays. Ce cri de révolte traduit la détresse de ces jeunes face à une autorité qui ne se soucie guère de leur avenir. Pour faire entendre leur revendication la plus légitime, à savoir ouvrir droit à un emploi les jeunes de la localité de Beni Mansour n'ont trouvé aucune solution que celle de bloquer la voies ferrées pour « réclamer du travail et l'amélioration des conditions de vie dans cette région pauvre en infrastructure. » Hier matin, le trafic ferroviaire entre la capitale et l'est du pays a été rétabli, ce samedi 6 décembre vers 5 heures du matin, suite à des négociations avec des chômeurs de Beni Mansour (Béjaïa) ayant occupé la voie ferrée, a apprit TSAalgérie auprès de Yacine Bendjaballah, directeur général de la SNTF. « Deux groupes protestaient (dans cette localité). Le premier était constitué d'anciens contractuels de la société travaillant dans la protection du patrimoine et le deuxième est un groupe d'habitants. Les deux réclamaient des postes de travail », précise Yacine Bendjaballah . Pour ce qui est du premier groupe, la SNTF s'est engagée à recruter « six à sept » personnes, selon lui. Pour le deuxième, ce sont les autorités locales qui se sont engagées à leur trouver des postes de travail « parce que la SNTF n'a pas la possibilité de les recruter », ajoute M. Bendjaballah. Le jour même de la protestation le DG de la SNTF avait déclaré : « J'ai appris qu'il y avait un groupe d'habitants de Beni Mansour qui se sont mis sur la voie (ferrée) pour demander du travail (à la SNTF). Dans cette localité, la principale activité est celle des chemins de fer. D'après les dernières informations que j'ai obtenues, car je suis en déplacement, on leur a demandé de s'organiser et de constituer un groupe pour qu'ils viennent à Alger. Apparemment, on a pu leur offrir un nombre limité de postes d'emplois mais ils ne sont pas satisfaits. Il faut savoir que nous sommes limités en termes de postes d'emploi. » Il y a quelques jours, des contractuels de la SNTF avaient procédé à l'occupation de la gare ferroviaire de Beni Mansour pour réclamer le renouvellement de leur contrat de travail. Cinq d'entre-eux ont pu décrocher des contrats de travail pour une durée indéterminée (CDI) et les autres ont été réintégrés temporairement, selon une source proche de la SNTF. II est à rappeler que le projet de dédoublement et de la mise à niveau de la voie ferroviaire reliant Beni Mansour à Béjaïa sur 90 kilomètres a été attribué, ce mardi 2 décembre, par l'Agence nationale d'études et suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anserif), à Estelra, un consortium formé de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et l'allemand Siemens, annonce le groupe allemand dans un communiqué. Montant du contrat : 95 millions d'euros. Les délais de livraison n'ont pas été annoncés dans le communiqué. Le contrat inclut des équipements pour un centre de contrôle des opérations et la formation du personnel local. Cette mise à niveau permettra d'augmenter la fréquence des trains sur la ligne et la vitesse de ces derniers à près de 160km/h, selon Siemens. Actuellement, un seul train circule entre Bejaia et Alger avec une fréquence d'un aller-retour quotidien.