Le récent recrutement de trois jeunes en qualité d'agents de sécurité par la société nationale de transport ferroviaire (Sntf) est sérieusement suspecté par les jeunes de la région de Béni Mansour, allant jusqu'à provoquer leur colère. Et pour cause! Un groupe de jeunes a procédé tôt, hier, à la fermeture de la voie ferrée au niveau de cette localité. Ces jeunes entendaient protester contre «ce recrutement qui a eu lieu dans des conditions opaques», selon eux. Ils ont, par ailleurs, «exigé qu'il soit annulé et que les candidats ayant déposé, en premier, leurs dossiers soient recrutés en priorité», nous a expliqué un jeune hier. Selon un employé à la gare de Béjaïa, «le trafic ferroviaire est totalement paralysé». «Aucun train n'a pu dépasser la localité de Béni Mansour, à cause de la fermeture du rail par ce groupe de manifestants», ajoute-t-il. Le train 14, (un autorail), qui devait gagner la capitale hier à partir de 6h35 a été immobilisé à la gare, alors que le train B-162 qui a quitté la gare de Béjaïa à 8h est arrivé à la gare d'Akbou avant de rebrousser chemin», a souligné notre interlocuteur. Par ailleurs, les patrons des auto-écoles de la commune de Seddouk ont observé hier, un débrayage de deux heures pour interpeller les autorités municipales sur la dégradation totale du circuit d'apprentissage de la conduite et le retard des travaux d'aménagements confiés à une entreprise de la région. Les mécontents ont été invités par l'exécutif communal à une rencontre qui s'est achevée avec la mise en demeure de l'entreprise, de reprendre les travaux dans les quelques jours à venir et de livrer le circuit dans le délai contracté.