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Lamamra répond aux eurocrates
Leurs déclarations ont agacé Alger
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 12 - 2014

Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l'Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles.
Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l'Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles.
Nous "n'acceptons pas l'ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d'organisations internationales", le ministre des Affaires étrangères a été, jeudi, on ne peut plus clair dans sa réaction, suite aux déclarations de certains responsables de l'UE sur la situation politique et la gestion économique en Algérie. Les récentes déclarations de certains responsables de l'Union européenne ont agacé le gouvernement algérien qui répond avec des propos « mesurés », par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
A partir d'Oran, lors d'un point de presse, tenu jeudi, à l'issue des travaux du deuxième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que "certains responsables de l'Union européenne se comportent en autocrates". Plus précis dans sa réponse relative aux récentes déclarations de certains dirigeants de l'UE sur la situation en Algérie, Ramtane Lamamra observe qu'"avec la technostructure de l'UE à Bruxelles, il y a une nouvelle direction, un nouveau président et une nouvelle représentante de la politique extérieure avec lesquelles nous entretenons des consultations et de bons contacts".
Toutefois, a-t-il constaté, "il y a aussi des eurocrates qui se comportent en véritables autocrates". Le chef de la diplomatie algérienne estime que "l'Algérie a d'excellentes relations avec les Etats membres de l'UE et des contacts de qualité", soulignant que "Algérie est un grand associé de l'Union européenne, qui a de grands intérêts avec elle". Toutefois, selon Lamamra, "ces intérêts doivent évoluer vers plus d'équilibre", martelant : "Nous n'acceptons pas l'ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d'organisations internationales".
Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l'Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles. Agacée par ces déclarations, Alger avait dénoncé une velléité à l'ingérence dans ses affaires intérieures. Selon un journal en ligne algérien citant une source autorisée :
"On n'accepte pas que l'Union européenne ou une autre partie s'immisce dans nos affaires internes", avait martelé cette source diplomatique algérienne autorisée qui s'étonne de la méthode choisie par ces diplomates qui ont préféré contourner les espaces de dialogue réguliers pour s'exprimer d'une façon informelle dans la presse.
La polémique entre le gouvernement algérien et l'UE a débordé de son cadre bilatéral. Pour la source autorisée, le Maroc est soupçonné d'être en partie derrière cette « attaque » de l'Union européenne contre l'Algérie. "Il y a un diplomate européen qui est connu pour être un pro-Marocain. Et on se demande d'ailleurs pourquoi l'Union européenne ne dit rien sur la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental", souligne la même source qui accuse l'Union européenne qui "ne cherche que ses intérêts économiques" en Algérie.
"L'Algérie n'est pas dans le sens du vent sur de nombreux sujets internationaux. Il y a des pressions de l'Union européenne pour qu'on change de position. Il y a bien sûr le Sahara occidental et la Libye où les Européens veulent qu'on fasse le sale boulot, ce qui est totalement exclu", avait affirmé notre source. Une opportunité, encore une fois, saisie au vol par les responsables marocains pour accuser l'Algérie d'être derrière les déboires qui accablent le Makhzen. Jeudi dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, a attaqué de nouveau l'Algérie.
Dans un discours devant le Sénat, jeudi 11 décembre, le chef de la diplomatie marocaine a accusé les services secrets algériens d'être derrière les récentes fuites de documents et d'informations confidentiels marocains, rapporte le portail d'informations en ligne marocain Yabiladi. Mezouar a directement accusé les services secrets algériens d'être derrière le pseudonyme "Chris Coleman" sur le réseau Twitter qui a publié les documents sensibles en question, selon Yabiladi.
Un "Wikileaks" marocain met Rabat dans l'embarras depuis quelques jours en révélant des documents sensibles sur bien de domaines, parmi lesquels on retrouve "des centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think-tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, les services secrets tournés vers l'extérieur".
Certains documents datent de 2008 mais la plupart sont récents. Les plus récents datent même d'octobre 2014. Mezouar ne donne pas plus de détails et se contente d'annoncer que l'Algérie est "derrière toute l'opération", toujours selon la même source.
Nous "n'acceptons pas l'ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d'organisations internationales", le ministre des Affaires étrangères a été, jeudi, on ne peut plus clair dans sa réaction, suite aux déclarations de certains responsables de l'UE sur la situation politique et la gestion économique en Algérie. Les récentes déclarations de certains responsables de l'Union européenne ont agacé le gouvernement algérien qui répond avec des propos « mesurés », par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
A partir d'Oran, lors d'un point de presse, tenu jeudi, à l'issue des travaux du deuxième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que "certains responsables de l'Union européenne se comportent en autocrates". Plus précis dans sa réponse relative aux récentes déclarations de certains dirigeants de l'UE sur la situation en Algérie, Ramtane Lamamra observe qu'"avec la technostructure de l'UE à Bruxelles, il y a une nouvelle direction, un nouveau président et une nouvelle représentante de la politique extérieure avec lesquelles nous entretenons des consultations et de bons contacts".
Toutefois, a-t-il constaté, "il y a aussi des eurocrates qui se comportent en véritables autocrates". Le chef de la diplomatie algérienne estime que "l'Algérie a d'excellentes relations avec les Etats membres de l'UE et des contacts de qualité", soulignant que "Algérie est un grand associé de l'Union européenne, qui a de grands intérêts avec elle". Toutefois, selon Lamamra, "ces intérêts doivent évoluer vers plus d'équilibre", martelant : "Nous n'acceptons pas l'ingérence des Etats dans les affaires algériennes, ni d'organisations internationales".
Le 8 décembre, une source diplomatique autorisée avait dénoncé une ingérence de Bruxelles dans les affaires intérieures de l'Algérie, après les déclarations des diplomates de Bruxelles. Agacée par ces déclarations, Alger avait dénoncé une velléité à l'ingérence dans ses affaires intérieures. Selon un journal en ligne algérien citant une source autorisée :
"On n'accepte pas que l'Union européenne ou une autre partie s'immisce dans nos affaires internes", avait martelé cette source diplomatique algérienne autorisée qui s'étonne de la méthode choisie par ces diplomates qui ont préféré contourner les espaces de dialogue réguliers pour s'exprimer d'une façon informelle dans la presse.
La polémique entre le gouvernement algérien et l'UE a débordé de son cadre bilatéral. Pour la source autorisée, le Maroc est soupçonné d'être en partie derrière cette « attaque » de l'Union européenne contre l'Algérie. "Il y a un diplomate européen qui est connu pour être un pro-Marocain. Et on se demande d'ailleurs pourquoi l'Union européenne ne dit rien sur la spoliation par le Maroc des richesses du Sahara occidental", souligne la même source qui accuse l'Union européenne qui "ne cherche que ses intérêts économiques" en Algérie.
"L'Algérie n'est pas dans le sens du vent sur de nombreux sujets internationaux. Il y a des pressions de l'Union européenne pour qu'on change de position. Il y a bien sûr le Sahara occidental et la Libye où les Européens veulent qu'on fasse le sale boulot, ce qui est totalement exclu", avait affirmé notre source. Une opportunité, encore une fois, saisie au vol par les responsables marocains pour accuser l'Algérie d'être derrière les déboires qui accablent le Makhzen. Jeudi dernier, le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, a attaqué de nouveau l'Algérie.
Dans un discours devant le Sénat, jeudi 11 décembre, le chef de la diplomatie marocaine a accusé les services secrets algériens d'être derrière les récentes fuites de documents et d'informations confidentiels marocains, rapporte le portail d'informations en ligne marocain Yabiladi. Mezouar a directement accusé les services secrets algériens d'être derrière le pseudonyme "Chris Coleman" sur le réseau Twitter qui a publié les documents sensibles en question, selon Yabiladi.
Un "Wikileaks" marocain met Rabat dans l'embarras depuis quelques jours en révélant des documents sensibles sur bien de domaines, parmi lesquels on retrouve "des centaines de documents de la diplomatie marocaine et aussi des courriels où apparaissent des think-tanks, des sociétés de relations publiques, des journalistes, marocains et étrangers, et des collaborateurs de la DGED, les services secrets tournés vers l'extérieur".
Certains documents datent de 2008 mais la plupart sont récents. Les plus récents datent même d'octobre 2014. Mezouar ne donne pas plus de détails et se contente d'annoncer que l'Algérie est "derrière toute l'opération", toujours selon la même source.


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