L'heure du choix douloureux est arrivé. L'Algérie est au pied du mur ! Ce qui était prédit par des économistes avertis arrive plus tôt que prévu. La dégringolade sans fin du prix du baril a précipité les évènements pour la prise de conscience. Il faut s' «adapter» à la conjoncture pétrolière qui est fortement défavorable à l'économie du pays. L'heure du choix douloureux est arrivé. L'Algérie est au pied du mur ! Ce qui était prédit par des économistes avertis arrive plus tôt que prévu. La dégringolade sans fin du prix du baril a précipité les évènements pour la prise de conscience. Il faut s' «adapter» à la conjoncture pétrolière qui est fortement défavorable à l'économie du pays. A moins de 60 $ le baril sur les marchés, il n'y a plus d'hésitation ni d'atermoiement pour opérer des « réajustements » permettant à l'Algérie sortir de la dépendance de « malheur » des exportations des hydrocarbures. « L'Algérie n'a plus le choix », a martelé hier, Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise lors de l'émission, l'Invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio algérienne. Le patron de cet organe consultatif a relevé, un brin alarmiste, que « la cagnotte a commencé à fondre, il faut engager vite la transition économique hors hydrocarbures ». Le plus vite, sera le mieux, pour le président du conseil consultatif de la PME qui estime qu'il est grand temps, « face à la chute constante des prix du pétrole, l'Algérie est acculée et n'a plus le choix ». Qu'est ce qu'il y a lieu de faire pour corriger la trajectoire ? Selon, Zaïm Bensaci, « nous devons prendre des mesures de redressement et aller de l'avant, sinon nous courons vers la catastrophe ». Selon lui, il y a urgence pour opérer la transition économique. Il exhorte les pouvoirs publics à s'engager dès maintenant sur cette voie. « La transition économique hors hydrocarbures devrait se faire maintenant sinon, prévient-il, il sera trop tard», expliquant qu' «en raison de la chute du prix du brut, la cagnotte va fondre ». Il signale que des 197 milliards de dollars engrangés par l'Algérie, jusqu'à 2013, « nous en sommes, actuellement, à 172 milliards de dollars ». Une raison qui plaide, recommande- t-il, de prendre des mesures pour diversifier l'économie. Dans ce cadre, il propose de revoir le rythme des dépenses et de diversifier l'économie en axant les efforts sur le développement des entreprises, « seules à même de créer de l'emploi et de la richesse », rappelle-t-il, regrettant dans ce sillage que les projections faites de créer 2 millions d'entreprises lors des cinq dernières années ne se sont pas concrétisées sur le terrain. Le nombre d'entreprises n'a pas évolué, restant à 700.000 unités, ce qui est loin des normes pour créer des richesses et des emplois. Pour y remédier, Zaïm Bensaci appelle à exploiter toutes les « niches», notamment dans la sous-traitance et les services notamment et s'indigne du montant des importation qui s'élève à 78 milliards de dollars qui minent notre économie et des dérives des sociétés y compris de statut public, qui continuent à importer des produits étrangers « alors que ceux-ci sont fabriqués sur place ». Il propose dans ce cadre développer tous les moyens « dans tous les domaines » afin de favoriser la production nationale pour la substitution des importations et note avec une satisfaction certaine que la stratégie industrielle mise en branle par le gouvernement est en train de faire évoluer les choses à travers, notamment, les instruments destinés à mettre en synergie des donneurs d'ordres et des sous traitant « pour booster les exportations ». Toutefois, le président du Conseil consultatif de la PME propose, de « faire une halte » pour dresser un « bilan d'étape » de ce qui a été réalisé au titre de cette stratégie, relevant dans ce sillage que « avant de parler de compétitivité, passer par une mise à niveau du fonds d'aide aux entreprises et, pour assainir l'environnement des affaires, traiter la question de la bureaucratie qu'on n'est pas encore arrivé à juguler ». A moins de 60 $ le baril sur les marchés, il n'y a plus d'hésitation ni d'atermoiement pour opérer des « réajustements » permettant à l'Algérie sortir de la dépendance de « malheur » des exportations des hydrocarbures. « L'Algérie n'a plus le choix », a martelé hier, Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif pour la promotion de la petite et moyenne entreprise lors de l'émission, l'Invité de la rédaction de la chaîne III de la Radio algérienne. Le patron de cet organe consultatif a relevé, un brin alarmiste, que « la cagnotte a commencé à fondre, il faut engager vite la transition économique hors hydrocarbures ». Le plus vite, sera le mieux, pour le président du conseil consultatif de la PME qui estime qu'il est grand temps, « face à la chute constante des prix du pétrole, l'Algérie est acculée et n'a plus le choix ». Qu'est ce qu'il y a lieu de faire pour corriger la trajectoire ? Selon, Zaïm Bensaci, « nous devons prendre des mesures de redressement et aller de l'avant, sinon nous courons vers la catastrophe ». Selon lui, il y a urgence pour opérer la transition économique. Il exhorte les pouvoirs publics à s'engager dès maintenant sur cette voie. « La transition économique hors hydrocarbures devrait se faire maintenant sinon, prévient-il, il sera trop tard», expliquant qu' «en raison de la chute du prix du brut, la cagnotte va fondre ». Il signale que des 197 milliards de dollars engrangés par l'Algérie, jusqu'à 2013, « nous en sommes, actuellement, à 172 milliards de dollars ». Une raison qui plaide, recommande- t-il, de prendre des mesures pour diversifier l'économie. Dans ce cadre, il propose de revoir le rythme des dépenses et de diversifier l'économie en axant les efforts sur le développement des entreprises, « seules à même de créer de l'emploi et de la richesse », rappelle-t-il, regrettant dans ce sillage que les projections faites de créer 2 millions d'entreprises lors des cinq dernières années ne se sont pas concrétisées sur le terrain. Le nombre d'entreprises n'a pas évolué, restant à 700.000 unités, ce qui est loin des normes pour créer des richesses et des emplois. Pour y remédier, Zaïm Bensaci appelle à exploiter toutes les « niches», notamment dans la sous-traitance et les services notamment et s'indigne du montant des importation qui s'élève à 78 milliards de dollars qui minent notre économie et des dérives des sociétés y compris de statut public, qui continuent à importer des produits étrangers « alors que ceux-ci sont fabriqués sur place ». Il propose dans ce cadre développer tous les moyens « dans tous les domaines » afin de favoriser la production nationale pour la substitution des importations et note avec une satisfaction certaine que la stratégie industrielle mise en branle par le gouvernement est en train de faire évoluer les choses à travers, notamment, les instruments destinés à mettre en synergie des donneurs d'ordres et des sous traitant « pour booster les exportations ». Toutefois, le président du Conseil consultatif de la PME propose, de « faire une halte » pour dresser un « bilan d'étape » de ce qui a été réalisé au titre de cette stratégie, relevant dans ce sillage que « avant de parler de compétitivité, passer par une mise à niveau du fonds d'aide aux entreprises et, pour assainir l'environnement des affaires, traiter la question de la bureaucratie qu'on n'est pas encore arrivé à juguler ».