Le FFS ne lâche pas prise. Durant des mois, il a toujours soutenu son projet de consensus national. Le dialogue avec le pouvoir est rendu comme une nécessité absolue et ne compte pas céder sur ce point. Le FFS ne lâche pas prise. Durant des mois, il a toujours soutenu son projet de consensus national. Le dialogue avec le pouvoir est rendu comme une nécessité absolue et ne compte pas céder sur ce point. Après l'élection d'avril 2014, le FFS a initié un projet politique basé sur le dialogue politique avec le pouvoir en place. Il multiplie les rencontres et campagnes d'explications en sillonnant le pays. Ses détracteurs de la CNLTD et le pôle de changement qui ont rejeté son offre, ne démordent pas à le placer comme un "perturbateur" ou "casseur" de l'opposition. Pour Mohamed Nebou, le parti continuera jusqu'au bout de son aventure et ne compte pas rendre le tablier. Pour sortir de la capitale, le vieux parti d'Ait Ahmed se dirige, cette fois, vers les villes de l'intérieur où il espère mettre son énergie au profit de ces régions qui n'ont pas pour habitude de trop écouter les sermons politiques. "Les militants et les cadres du FFS continuent de sillonner le territoire national pour expliquer l'initiative du parti pour la tenue d'une Conférence nationale de consensus", considère- t-on au parti et réaffirmer "la particularité de la démarche qui s'inspire de l'expérience algérienne des dialogues antérieurs et des modèles internationaux de consensus lesquels favorisent un processus participatif incluant tous les acteurs politiques, ainsi que ceux de la société civile et des personnalités en mesure d'apporter leur contribution au développement national et à la cohésion sociale". Voilà donc un parti qui a radicalement changé de position. D'un boycotteur affirmé, le FFS ne laisse pas place maintenant à son effacement ou à son mutisme qui lui a coûté sa dégringolade sur le plan électoral. Avec Nebou et ses collaborateurs à la tête de la direction, le parti inscrit décidément un nouveau discours politique avec un mix entre les «anciens» et les «jeunes loups». Automatiquement, la reconfiguration de ces instances s'est opérée en douce sans grand bruit. La formation politique souligne ainsi la primauté des concessions à faire avec la classe dirigeante sans aller à une transition, ni un appel du pied à l'intervention de l'armée. Et c'est ce qui fait la particularité de ce parti qui a tenu à corriger son image auprès de ses militants et sympathisants de tout bord. Les mots-clés sont choisis savamment afin de ne heurter aucun camp. Au lieu d'une opposition au "système", ses concepteurs parlent de "reconstruction du projet national". Faire parler de "contribution à l'effort national" au lieu de "boycott". Mais cela relève davantage à se mettre au diapason de ce qui se fait ailleurs d'autant que les régions arabes ravagées par le chaos n'inspirent pas un modèle à suivre. Le FFS entre de plain-pied dans une sorte de pré-campagne électorale en se plaçant au centre et de faire en sorte que davantage d'électeurs soient prêts pour voter demain. Certes, c'est encore tôt de parler de 2019, mais rien n'empêche de se préparer dès maintenant. Après l'élection d'avril 2014, le FFS a initié un projet politique basé sur le dialogue politique avec le pouvoir en place. Il multiplie les rencontres et campagnes d'explications en sillonnant le pays. Ses détracteurs de la CNLTD et le pôle de changement qui ont rejeté son offre, ne démordent pas à le placer comme un "perturbateur" ou "casseur" de l'opposition. Pour Mohamed Nebou, le parti continuera jusqu'au bout de son aventure et ne compte pas rendre le tablier. Pour sortir de la capitale, le vieux parti d'Ait Ahmed se dirige, cette fois, vers les villes de l'intérieur où il espère mettre son énergie au profit de ces régions qui n'ont pas pour habitude de trop écouter les sermons politiques. "Les militants et les cadres du FFS continuent de sillonner le territoire national pour expliquer l'initiative du parti pour la tenue d'une Conférence nationale de consensus", considère- t-on au parti et réaffirmer "la particularité de la démarche qui s'inspire de l'expérience algérienne des dialogues antérieurs et des modèles internationaux de consensus lesquels favorisent un processus participatif incluant tous les acteurs politiques, ainsi que ceux de la société civile et des personnalités en mesure d'apporter leur contribution au développement national et à la cohésion sociale". Voilà donc un parti qui a radicalement changé de position. D'un boycotteur affirmé, le FFS ne laisse pas place maintenant à son effacement ou à son mutisme qui lui a coûté sa dégringolade sur le plan électoral. Avec Nebou et ses collaborateurs à la tête de la direction, le parti inscrit décidément un nouveau discours politique avec un mix entre les «anciens» et les «jeunes loups». Automatiquement, la reconfiguration de ces instances s'est opérée en douce sans grand bruit. La formation politique souligne ainsi la primauté des concessions à faire avec la classe dirigeante sans aller à une transition, ni un appel du pied à l'intervention de l'armée. Et c'est ce qui fait la particularité de ce parti qui a tenu à corriger son image auprès de ses militants et sympathisants de tout bord. Les mots-clés sont choisis savamment afin de ne heurter aucun camp. Au lieu d'une opposition au "système", ses concepteurs parlent de "reconstruction du projet national". Faire parler de "contribution à l'effort national" au lieu de "boycott". Mais cela relève davantage à se mettre au diapason de ce qui se fait ailleurs d'autant que les régions arabes ravagées par le chaos n'inspirent pas un modèle à suivre. Le FFS entre de plain-pied dans une sorte de pré-campagne électorale en se plaçant au centre et de faire en sorte que davantage d'électeurs soient prêts pour voter demain. Certes, c'est encore tôt de parler de 2019, mais rien n'empêche de se préparer dès maintenant.