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Le prix du baril de pétrole se rapproche de la barre des 50 dollars
Il poursuit sa chute infernale
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 01 - 2015

Un prix du baril de pétrole à 40 dollars n'est plus une vue de l'esprit. Le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, Suhail al Mazouri, l'a suggéré récemment à Dubaï. En tout état de cause, on se rapproche dangereusement de ce seuil au vu de la facilité avec laquelle les prix du baril dégringolent sur les marchés de Londres et New-York. Où s'arrêtera cette chute ?
Un prix du baril de pétrole à 40 dollars n'est plus une vue de l'esprit. Le ministre du Pétrole des Emirats arabes unis, Suhail al Mazouri, l'a suggéré récemment à Dubaï. En tout état de cause, on se rapproche dangereusement de ce seuil au vu de la facilité avec laquelle les prix du baril dégringolent sur les marchés de Londres et New-York. Où s'arrêtera cette chute ?
Une question qui vaut son pesant de brut ! Analystes, experts et dirigeants du monde politique et économique s'interrogent ! La descente aux enfers de l'or noir est-elle « programmée » pour les prochains mois ? Rien n'est sûr !
Et pour cause, les prix du pétrole continuaient de baisser, hier, en cours d'échanges européens, plombés par une augmentation de l'offre mondiale de pétrole, et notamment de la production irakienne et russe. Vers 10h30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, un nouveau plus bas en plus de cinq ans et demi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance baissait lui aussi, à 51,82 dollars. Selon les analystes, les cours de l'or noir demeurent plombés par une offre surabondante.
L'offre mondiale de pétrole devrait rester pléthorique au premier semestre 2015, malgré un fort ralentissement de la production libyenne, et continuer de tirer les cours vers le bas. Une nouvelle offre, venant principalement d'Irak et de Russie, a atteint le marché, compensant ainsi largement les problèmes de production en Libye. De leur côté, les exportations irakiennes de pétrole ont atteint en décembre leur plus haut niveau depuis des décennies, selon le porte-parole du ministère du Pétrole, Assem Jihad. En Russie, la production de pétrole a également atteint un record en décembre, selon des analystes.
« La production va aussi continuer à augmenter dans de nombreux champs pétroliers en Afrique de l'Ouest, Amérique latine, aux Etats-Unis (y compris le gaz de schiste) et le Canada car beaucoup de projets étaient déjà bien avancés avant la dégringolade des prix de l'or noir » soulignait Adam Longson, analyste chez Morgan Stanley. C'est la guerre des parts de marché entre les pays producteurs, membres de l'Opep et hors Opep. Les monarchies pétrolières du Golfe accusent les pays non membres de l'Opep de provoquer la chute des prix du pétrole.
Lors d'un forum sur l'énergie à Abu Dhabi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al- Nouaïmi, dont le pays est le premier exportateur mondial de pétrole, a mis en avant « le manque de coopération des principaux producteurs hors Opep, des informations erronées et la cupidité des spéculateurs ». Ce à quoi répondent les autorités de Riyad qui rejettent aussi les allégations d'un « complot » qui consisterait à pousser les prix vers le bas à des fins géopolitiques visant, avec la complicité des Etats-Unis, l'Iran et la Russie, qui apportent leur soutien au régime syrien de Bachar el-Assad.
« La politique pétrolière du royaume s'appuie sur une stricte base économique », s'est défendu Ali al- Nouaïmi. Tout en prédisant que les « producteurs à coût élevé ne vont pas continuer à augmenter leurs extractions ».
Guerre économique et tensions géopolitiques
Un autre ministre de l'Energie, Suhail al- Mazouei, des Emirats arabes unis, a défendu le statu quo de l'Opep décidé à Vienne fin novembre qui maintient à 30 millions de barils par jour (mbj) le plafond de production malgré les appels à une réduction de l'offre.
« La décision de l'Opep est correcte, stratégique et utile pour l'économie mondiale, elle va conduire à la stabilité des prix » a-t-il commenté. Malgré cette surabondance, l'Opep, qui contrôle 30 % de la production mondiale, a choisi de ne pas intervenir sur les prix du pétrole en conservant son objectif de production inchangé à 30 mb.
Depuis sa réunion fin novembre, le cartel campe sur ses positions de laisser les prix du marché se rééquilibrer d'eux-mêmes. Or « aujourd'hui, il y a beaucoup d'incertitudes. Les marchés cherchent un seuil de résistance et tant qu'ils ne l'ont pas trouvé, ça peut encore baisser », souligne Jean-François Lambert, directeur financier du commerce des matières premières chez HSBC. Une remontée mécanique des cours pourrait avoir lieu si le pétrole poursuit sa chute.
« La baisse des prix va sérieusement mettre à l'épreuve la profitabilité de beaucoup de producteurs », soulignent les experts de Commerzbank. L'offre pourrait alors se resserrer et les prix pourront reprendre des couleurs à l'horizon 2016 si des considérations géopolitiques n'entrent pas encore en jeu. Indéniablement, selon les analystes. « Ces trois dernières années, nous avions une stabilité du baril autour de 100 dollars, dans un monde où l'économie fonctionnait pourtant moins vite.
Les prix auraient dû baisser mais ils ont été maintenus à cet équilibre par des considérations politiques », explique Jean-François Lambert. Aujourd'hui, plusieurs hypothèses de cet ordre sont évoquées. D'abord celle de l'alliance entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis afin d'affaiblir la Russie, sanctionnée pour sa politique en Ukraine.
Une question qui vaut son pesant de brut ! Analystes, experts et dirigeants du monde politique et économique s'interrogent ! La descente aux enfers de l'or noir est-elle « programmée » pour les prochains mois ? Rien n'est sûr !
Et pour cause, les prix du pétrole continuaient de baisser, hier, en cours d'échanges européens, plombés par une augmentation de l'offre mondiale de pétrole, et notamment de la production irakienne et russe. Vers 10h30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 55,16 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, un nouveau plus bas en plus de cinq ans et demi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance baissait lui aussi, à 51,82 dollars. Selon les analystes, les cours de l'or noir demeurent plombés par une offre surabondante.
L'offre mondiale de pétrole devrait rester pléthorique au premier semestre 2015, malgré un fort ralentissement de la production libyenne, et continuer de tirer les cours vers le bas. Une nouvelle offre, venant principalement d'Irak et de Russie, a atteint le marché, compensant ainsi largement les problèmes de production en Libye. De leur côté, les exportations irakiennes de pétrole ont atteint en décembre leur plus haut niveau depuis des décennies, selon le porte-parole du ministère du Pétrole, Assem Jihad. En Russie, la production de pétrole a également atteint un record en décembre, selon des analystes.
« La production va aussi continuer à augmenter dans de nombreux champs pétroliers en Afrique de l'Ouest, Amérique latine, aux Etats-Unis (y compris le gaz de schiste) et le Canada car beaucoup de projets étaient déjà bien avancés avant la dégringolade des prix de l'or noir » soulignait Adam Longson, analyste chez Morgan Stanley. C'est la guerre des parts de marché entre les pays producteurs, membres de l'Opep et hors Opep. Les monarchies pétrolières du Golfe accusent les pays non membres de l'Opep de provoquer la chute des prix du pétrole.
Lors d'un forum sur l'énergie à Abu Dhabi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al- Nouaïmi, dont le pays est le premier exportateur mondial de pétrole, a mis en avant « le manque de coopération des principaux producteurs hors Opep, des informations erronées et la cupidité des spéculateurs ». Ce à quoi répondent les autorités de Riyad qui rejettent aussi les allégations d'un « complot » qui consisterait à pousser les prix vers le bas à des fins géopolitiques visant, avec la complicité des Etats-Unis, l'Iran et la Russie, qui apportent leur soutien au régime syrien de Bachar el-Assad.
« La politique pétrolière du royaume s'appuie sur une stricte base économique », s'est défendu Ali al- Nouaïmi. Tout en prédisant que les « producteurs à coût élevé ne vont pas continuer à augmenter leurs extractions ».
Guerre économique et tensions géopolitiques
Un autre ministre de l'Energie, Suhail al- Mazouei, des Emirats arabes unis, a défendu le statu quo de l'Opep décidé à Vienne fin novembre qui maintient à 30 millions de barils par jour (mbj) le plafond de production malgré les appels à une réduction de l'offre.
« La décision de l'Opep est correcte, stratégique et utile pour l'économie mondiale, elle va conduire à la stabilité des prix » a-t-il commenté. Malgré cette surabondance, l'Opep, qui contrôle 30 % de la production mondiale, a choisi de ne pas intervenir sur les prix du pétrole en conservant son objectif de production inchangé à 30 mb.
Depuis sa réunion fin novembre, le cartel campe sur ses positions de laisser les prix du marché se rééquilibrer d'eux-mêmes. Or « aujourd'hui, il y a beaucoup d'incertitudes. Les marchés cherchent un seuil de résistance et tant qu'ils ne l'ont pas trouvé, ça peut encore baisser », souligne Jean-François Lambert, directeur financier du commerce des matières premières chez HSBC. Une remontée mécanique des cours pourrait avoir lieu si le pétrole poursuit sa chute.
« La baisse des prix va sérieusement mettre à l'épreuve la profitabilité de beaucoup de producteurs », soulignent les experts de Commerzbank. L'offre pourrait alors se resserrer et les prix pourront reprendre des couleurs à l'horizon 2016 si des considérations géopolitiques n'entrent pas encore en jeu. Indéniablement, selon les analystes. « Ces trois dernières années, nous avions une stabilité du baril autour de 100 dollars, dans un monde où l'économie fonctionnait pourtant moins vite.
Les prix auraient dû baisser mais ils ont été maintenus à cet équilibre par des considérations politiques », explique Jean-François Lambert. Aujourd'hui, plusieurs hypothèses de cet ordre sont évoquées. D'abord celle de l'alliance entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis afin d'affaiblir la Russie, sanctionnée pour sa politique en Ukraine.


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