Plusieurs syndicats dont le Cnapest et le CLA ont signifié qu'il y a un grand déficit en enseignants qui se pose aujourd'hui. Face à l'ampleur de la situation, ils appellent la tutelle à prendre au sérieux cette question qui risque de perdurer. Les syndicats de l'Education dressent un tableau plutôt sombre sur le manque des enseignants à travers le territoire national. Plusieurs syndicats dont le Cnapest et le CLA ont signifié qu'il y a un grand déficit en enseignants qui se pose aujourd'hui. Face à l'ampleur de la situation, ils appellent la tutelle à prendre au sérieux cette question qui risque de perdurer. Les syndicats de l'Education dressent un tableau plutôt sombre sur le manque des enseignants à travers le territoire national. Selon ces derniers « il y a eu un départ massif à la retraite observé surtout en 2013 et en 2014 » ce qui engendre « un manque de professeurs du secondaire dans nombre de lycées ». Selon un membre du Cnapest « le département d'Alger et sa périphérie souffre de 20 % des départs de retraite au moment où il y a un besoin crucial de les remplacer ». Le chargé de communication du Cnapest Messaoud Boudiba a d'ailleurs martelé que « le manque d'encadrement du personnel pédagogique, la surcharge des classes est déplorable ». Un des membres de ce syndicat nous indique que le manque est relevé dans les mathématiques dont les établissements du secondaire souffrent. Une autre source syndicale relève que la filière du français pâtit d'un manque chronique d'enseignants alors qu'au sud du pays, les lycées et CEM cherchent désespérément des professeurs de langue française. Une situation qui ne date pas d'aujourd'hui puisqu'elle s'est cumulée au fil des ans. Les syndicats du secondaire, mieux au fait de ce dossier, restent intransigeants dans leurs revendications : Il faut recruter le maximum d'enseignants et surtout les titulariser. C'est un autre problème qui se pose avec acuité quant on sait que des milliers de vacataires attendent leur titularisation depuis des années. Au point où ces derniers ont rejoint la protesta des autres syndicats soulignant leur situation précaire et le manque de considération envers eux. Pourtant, la ministre de l'Education nationale a promis au cours de la dernière rentrée scolaire de régler la question. Le recrutement de 15.000 postes de travail dans l'enseignement à partir du mois de mars est l'ultime réponse donnée par Mme Benghebrit aux syndicats récalcitrants qui estiment juger sur pièce la déclaration de la ministre. Une espèce de bras de fer entre les syndicalistes et la tutelle risque de conduire à de nouveaux débrayages si cette situation dure. En outre, la surcharge des classes dans la plupart des établissements scolaires est vue comme un cas pernicieux pour l'avenir des élèves. Il y a pratiquement dans chaque classe, note un syndicaliste une cinquantaine d'élèves avec un professeur dépassé par le flux considérable posant un problème de contrôle et de discipline au sein de ces classes. De plus, il y a une charge maximale entre 18 et 25 heures imposée aux professeurs dont ces derniers se plaignent constamment. Le département de Benghebrit a également estimé que les différents rounds avec les syndicats vont dégager une solution à cette contrainte sans préciser pour autant s'il y aurait un retour à la normale soit 18 heures de classes. On y reviendra. Selon ces derniers « il y a eu un départ massif à la retraite observé surtout en 2013 et en 2014 » ce qui engendre « un manque de professeurs du secondaire dans nombre de lycées ». Selon un membre du Cnapest « le département d'Alger et sa périphérie souffre de 20 % des départs de retraite au moment où il y a un besoin crucial de les remplacer ». Le chargé de communication du Cnapest Messaoud Boudiba a d'ailleurs martelé que « le manque d'encadrement du personnel pédagogique, la surcharge des classes est déplorable ». Un des membres de ce syndicat nous indique que le manque est relevé dans les mathématiques dont les établissements du secondaire souffrent. Une autre source syndicale relève que la filière du français pâtit d'un manque chronique d'enseignants alors qu'au sud du pays, les lycées et CEM cherchent désespérément des professeurs de langue française. Une situation qui ne date pas d'aujourd'hui puisqu'elle s'est cumulée au fil des ans. Les syndicats du secondaire, mieux au fait de ce dossier, restent intransigeants dans leurs revendications : Il faut recruter le maximum d'enseignants et surtout les titulariser. C'est un autre problème qui se pose avec acuité quant on sait que des milliers de vacataires attendent leur titularisation depuis des années. Au point où ces derniers ont rejoint la protesta des autres syndicats soulignant leur situation précaire et le manque de considération envers eux. Pourtant, la ministre de l'Education nationale a promis au cours de la dernière rentrée scolaire de régler la question. Le recrutement de 15.000 postes de travail dans l'enseignement à partir du mois de mars est l'ultime réponse donnée par Mme Benghebrit aux syndicats récalcitrants qui estiment juger sur pièce la déclaration de la ministre. Une espèce de bras de fer entre les syndicalistes et la tutelle risque de conduire à de nouveaux débrayages si cette situation dure. En outre, la surcharge des classes dans la plupart des établissements scolaires est vue comme un cas pernicieux pour l'avenir des élèves. Il y a pratiquement dans chaque classe, note un syndicaliste une cinquantaine d'élèves avec un professeur dépassé par le flux considérable posant un problème de contrôle et de discipline au sein de ces classes. De plus, il y a une charge maximale entre 18 et 25 heures imposée aux professeurs dont ces derniers se plaignent constamment. Le département de Benghebrit a également estimé que les différents rounds avec les syndicats vont dégager une solution à cette contrainte sans préciser pour autant s'il y aurait un retour à la normale soit 18 heures de classes. On y reviendra.