La ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, a rencontré cette veille de week-end, deux syndicats du secteur, le Cnapest et l'Unpef. Ces derniers, selon leurs représentants, ont présenté à la ministre leurs principales revendications avant qu'elle ne s'engage à leur donner une réponse, lors d'une rencontre qui se déroulera la dernière semaine du mois d'août. «Nous voulons une réponse officielle à des revendications légitimes», ont assuré à cet effet les syndicalistes. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Dans le cadre des rencontres avec la ministre de l'Education Nouria Benghebrit, le Cnapest et l'Unpef ont présenté leurs revendications à la première responsable du secteur. Selon les syndicalistes, la ministre a déclaré souhaiter une rentrée calme et une année scolaire qui se déroule dans la stabilité. Pour cela, explique Messaoud Boudiba, chargé de la communication du Conseil national autonome de l'enseignement secondaire et technique, «il est nécessaire que nous obtenions une réponse officielle à nos revendications avant la rentrée prochaine». Le syndicaliste précisera aussi qu'il s'agit «d'une participation de toutes les parties pour que l'année scolaire se déroule dans la sérénité». Messaoud Boudiba dira, par ailleurs, que les représentants du syndicat ont donné à la ministre comme elle l'a demandé, un point de situation des revendications du syndicat et l'état de la plate-forme depuis les engagements pris par la tutelle. «Pour nous, il s'agit en premier lieu des enseignants dans les postes appelés à disparaitre. Ce dossier doit être réglé avant la rentrée scolaire. Nous demandons l'intégration de ces enseignants sans conditions. Le dossier est, d'ailleurs, actuellement sur le bureau du Premier ministre. Pour cela nous voulons une réponse officielle», explique Messaoud Boudiba. Il citera aussi parmi les revendications, les dossiers de la médecine du travail, le logement, la retraite et les œuvres sociales. «La ministre nous a demandé de lui laisser le temps pour étudier ces dossiers et nous a promis des solutions entre le 25 et le 30 août prochain», explique le syndicaliste, notant que la ministre «doit prendre ses responsabilités». Pour sa part, l'Unpef a aussi abordé avec la ministre, les questions liées à la pédagogie et à la réforme du système éducatif, des programmes, des examens, de la surcharge des classes et du seuil des leçons notamment. Les discussions ont aussi concerné le statut particulier et les postes en voie d'extinction, les promotions automatiques et le dossier des primes. Le syndicat, par le biais de son porte-parole M. Amrioui, précisera aussi que des réponses aux préoccupations du syndicat seront données la dernière semaine du mois d'août lors d'une deuxième rencontre avec les syndicats. «Nous avons décidé d'un commun accord avec la ministre de maintenir les discussions ouvertes», a assuré le porte-parole du syndicat.