La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) est en train peutêtre de s'essouffler. La stratégie suivie jusque-là ne semble pas avoir été payante. Ses tentatives d'influer sur la démarche du pouvoir ont été vaines. Aussi, elle compte changer de fusil d'épaule en adoptant une autre démarche. La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) est en train peutêtre de s'essouffler. La stratégie suivie jusque-là ne semble pas avoir été payante. Ses tentatives d'influer sur la démarche du pouvoir ont été vaines. Aussi, elle compte changer de fusil d'épaule en adoptant une autre démarche. En effet, avons-nous appris hier de sources proches de cette partie de l'oposition, la CNLTD ambitionne désormais d'aller vers les Algériens. Elle compte ainsi organiser une série de meetings et des conférences thématiques. « Dès le début du mois de février nous allons lancer une novelle campagne pour sensibiliser les Algériens sur la nécessité d'adhérer au projet de la transition démocratique » nous a-t-on en effet précisé de même source ajoutant que « le programme est en train d'être peaufiné ». Cette nouvelle démarche est quelque part révélatrice de la difficulté dans laquelle se trouve cette partie de l'opposition qui n'arrive pas, malgré les efforts déployés, à peser sur le cours des événements. La dynamique enclenchée notamment suite à la conférence du 10 juin à Zeralda s'est peu à peu enrayée et la CNLTD donne déjà des signes d'essoufflement. Face à un pouvoir imbu de ses propres convictions et qui refuse apparemment de lâcher du lest la CNLTD donne, en effet, la nette impression de ne plus savoir à quel saint se vouer. La conférence de Zeralda, où la CNLTD a réussi un immense pari, semble être un lointain souvenir. A la conférence de Zeralda l'opposition, avec toutes ses composantes et ses différentes sensibilités politiques, était réunie autour d'une même table et parlait presque d'une même voix. Laïcs et islamistes étaient, en effet, assis côte à côte. Des images fortes et inédites qui étaient inimaginables au regard de certains événements passés et des rancoeurs accumulées durant deux décennies. La CNLTD, qui est d'ailleurs composée aussi de partis de différents horizons politiques, dont le MSP et le RCD, était au comble de son ascension et de sa puissance. Au point de narguer le pouvoir en refusant, notamment, de participer à sa messe politique portant sur son projet cher, celui de la révision de la Constitution. La CNLTD et ses alliés a, en effet, boycotté les consultations conduites l'été dernier par le directeur de cabinet de la présidence de la République, le ministre d'Etat, Ahmed Ouyahia. Un coup dur pour le pouvoir qui comptait sur l'adhésion de l'ensemble de la classe politique. Ce désaveu à un projet qui se voulait « consensuel », comme l'a si bien dit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été sans nul doute à l'origine du retard dans la concrétisation de ce chantier politique, annoncé comme le plus important du 4e mandat qu venait à peine de débuter. La révision de la Constitution devait d'ailleurs se faire avant la fin de l'année 2014, mais c'était sans compter sur le refus de l'opposition d'y souscrire. Le chef de l'Etat est revenu à la charge en invitant de nouveau l'opposition à prendre part à ce projet, mais cette dernière s'en tient toujours à ses exigences. La CNLTD, qu a créé une instance de suivi, revendique toujours une période de transition, un gouvernement d'union nationale et une instance indépendante de surveillance des élections. C'est certainement autour de ces questions que vont s'articuler les conférences thématiques et les meetings de cette coordination à partir du mois de février. En effet, avons-nous appris hier de sources proches de cette partie de l'oposition, la CNLTD ambitionne désormais d'aller vers les Algériens. Elle compte ainsi organiser une série de meetings et des conférences thématiques. « Dès le début du mois de février nous allons lancer une novelle campagne pour sensibiliser les Algériens sur la nécessité d'adhérer au projet de la transition démocratique » nous a-t-on en effet précisé de même source ajoutant que « le programme est en train d'être peaufiné ». Cette nouvelle démarche est quelque part révélatrice de la difficulté dans laquelle se trouve cette partie de l'opposition qui n'arrive pas, malgré les efforts déployés, à peser sur le cours des événements. La dynamique enclenchée notamment suite à la conférence du 10 juin à Zeralda s'est peu à peu enrayée et la CNLTD donne déjà des signes d'essoufflement. Face à un pouvoir imbu de ses propres convictions et qui refuse apparemment de lâcher du lest la CNLTD donne, en effet, la nette impression de ne plus savoir à quel saint se vouer. La conférence de Zeralda, où la CNLTD a réussi un immense pari, semble être un lointain souvenir. A la conférence de Zeralda l'opposition, avec toutes ses composantes et ses différentes sensibilités politiques, était réunie autour d'une même table et parlait presque d'une même voix. Laïcs et islamistes étaient, en effet, assis côte à côte. Des images fortes et inédites qui étaient inimaginables au regard de certains événements passés et des rancoeurs accumulées durant deux décennies. La CNLTD, qui est d'ailleurs composée aussi de partis de différents horizons politiques, dont le MSP et le RCD, était au comble de son ascension et de sa puissance. Au point de narguer le pouvoir en refusant, notamment, de participer à sa messe politique portant sur son projet cher, celui de la révision de la Constitution. La CNLTD et ses alliés a, en effet, boycotté les consultations conduites l'été dernier par le directeur de cabinet de la présidence de la République, le ministre d'Etat, Ahmed Ouyahia. Un coup dur pour le pouvoir qui comptait sur l'adhésion de l'ensemble de la classe politique. Ce désaveu à un projet qui se voulait « consensuel », comme l'a si bien dit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été sans nul doute à l'origine du retard dans la concrétisation de ce chantier politique, annoncé comme le plus important du 4e mandat qu venait à peine de débuter. La révision de la Constitution devait d'ailleurs se faire avant la fin de l'année 2014, mais c'était sans compter sur le refus de l'opposition d'y souscrire. Le chef de l'Etat est revenu à la charge en invitant de nouveau l'opposition à prendre part à ce projet, mais cette dernière s'en tient toujours à ses exigences. La CNLTD, qu a créé une instance de suivi, revendique toujours une période de transition, un gouvernement d'union nationale et une instance indépendante de surveillance des élections. C'est certainement autour de ces questions que vont s'articuler les conférences thématiques et les meetings de cette coordination à partir du mois de février.