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Fracture au sein de la CNLTD ?
Le MSP décide de dialoguer avec le pouvoir
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 02 - 2015

Le MSP a décidé de prendre langue avec le pouvoir. C'est le président du parti, Abderrezak Mokri, qui l'annoncé dans un entretien accordé à un site électronique algérien. Sur cette démarche, le patron du MSP s'expliquera avec ses partenaires de la Conférence nationale pour la transition démocratique (CNLTD) au cours d'une réunion prévue pour le 1er février (Hier, ndlr).
Le MSP a décidé de prendre langue avec le pouvoir. C'est le président du parti, Abderrezak Mokri, qui l'annoncé dans un entretien accordé à un site électronique algérien. Sur cette démarche, le patron du MSP s'expliquera avec ses partenaires de la Conférence nationale pour la transition démocratique (CNLTD) au cours d'une réunion prévue pour le 1er février (Hier, ndlr).
Nous "allons expliquer notre point de vue", a assuré, Abderrezak Mokri, président du MSP lors de cet entretien. Il semble que la démarche du MSP de dialoguer avec le pouvoir ne rencontre aucune critique, ni opposition des partis politiques, parties prenantes de l'initiative de la CNLTD.
S'agit-il d'une politique des petits pas de rapprochement avec le pouvoir qu'inaugure le MSP à défaut de faire prévaloir les idées de la CNLTD sur une transition démocratique telle que le réclament les partis formant le groupement CNLTD ? il y a lieu de le croire si l'on se fie aux explications de Mokri qui indique que "d'abord, il ne s'agit pas d'une nouvelle initiative", soulignant que "c'est un programme qui vise à faire valoir la plateforme des libertés et de la transition démocratique".
En fait, le MSP estime que le dialogue avec le pouvoir est plus productif que la position adoptée jusqu'alors par la CNLTD. Il estime qu'il ne faut pas couper les ponts. Pour le premier responsable du MSP, le fait d'être membre de la Coordination ne l'empêche de discuter avec tout le monde pour les convaincre, à contrario de certains partis de l'opposition qui ne discutent pas avec le pouvoir en place.
Ni d'ailleurs avec le FFS qui a lancé l'idée du consensus national. Pour preuve que le MSP n'ignore aucune initiative d'où qu'elle vienne. Abderrezak Mokri met en exergue le fait que son parti a répondu à l'appel du FFS avant de lui dire, par la suite, que sa proposition n'avait rien apporté de nouveau. Il relève dans ce cadre que d'autres partis de la Coordination ont été sollicités par le FFS et ils ont refusé de le rencontrer. Pourquoi, le MSP se lance-t-il en solo dans la voie du dialogue avec le pouvoir et pourquoi ce timing ?
Les explications du patron du MSP. Selon le premier responsable du MSP, "plusieurs paramètres ont amené le parti à lancer ce programme". D'abord, dit-il "l'Algérie est en train de s'engouffrer dans une crise qui fait que la situation n'est plus comme avant". Le MSP souhaite rapprocher autant que faire se peut les partis politiques pour un objectif commun. On doit aller, indique-t-il "vers tous les partis politiques et leur rappeler la nécessité d'aller vers une transition démocratique".
Après ce premier pas, Mokri croit en l'action continue. "On estime qu'il ne faut pas rentrer dans une sorte de routine et qu'il faut faire bouger le champ politique". Pour preuve, il note que "les gens parlent aujourd'hui de notre programme". Il juge également que "cela a fait bouger le champ politique et cela est très important".
Dans ce cadre, le président du MSP, met aussi en exergue le fait que le MSP est aussi en compétition avec les partis du pouvoir. Pour lui, la politique de la chaise vide est improductive à la longue. "On ne peut pas leur laisser le champ libre pour occuper la scène politique", dit-il, et souligne-t-il "nous devons parler de nos idées et de nos approches de la transition démocratique". Abderrezak Mokri tire à boulets rouges sur le FFS qui s'échine à faire passer son idée du consensus national.
"Il s'agit également d'empêcher le FFS de semer des amalgames". Pour Mokri, "le FFS ne trouvant pas des critères pour convaincre les gens, il est en train d'avancer des prétextes qui ne sont pas vrais".
Le MSP ne craint pas de retombées fâcheuses sur la CNLTD en raison de son initiative d'"ouverture" envers le pouvoir. Pas du tout ! estime-t-il, arguant qu'"il y a une certaine confiance entre nous", affirmant pour tranquilliser ses partenaires de la CNLTD que le MSP "ne va pas revenir au gouvernement".
Il insiste sur le fait que "cette question est tranchée de manière définitive et catégorique", réitérant l'objectif de l'initiative de son parti est "d'établir des ponts avec tout le monde mais pas question de revenir au gouvernement". Si, mais à une condition, "on ne reviendra qu'après des élections ou dans une situation de crise profonde". C'est une autre vision, explique-t-il.
Nous "allons expliquer notre point de vue", a assuré, Abderrezak Mokri, président du MSP lors de cet entretien. Il semble que la démarche du MSP de dialoguer avec le pouvoir ne rencontre aucune critique, ni opposition des partis politiques, parties prenantes de l'initiative de la CNLTD.
S'agit-il d'une politique des petits pas de rapprochement avec le pouvoir qu'inaugure le MSP à défaut de faire prévaloir les idées de la CNLTD sur une transition démocratique telle que le réclament les partis formant le groupement CNLTD ? il y a lieu de le croire si l'on se fie aux explications de Mokri qui indique que "d'abord, il ne s'agit pas d'une nouvelle initiative", soulignant que "c'est un programme qui vise à faire valoir la plateforme des libertés et de la transition démocratique".
En fait, le MSP estime que le dialogue avec le pouvoir est plus productif que la position adoptée jusqu'alors par la CNLTD. Il estime qu'il ne faut pas couper les ponts. Pour le premier responsable du MSP, le fait d'être membre de la Coordination ne l'empêche de discuter avec tout le monde pour les convaincre, à contrario de certains partis de l'opposition qui ne discutent pas avec le pouvoir en place.
Ni d'ailleurs avec le FFS qui a lancé l'idée du consensus national. Pour preuve que le MSP n'ignore aucune initiative d'où qu'elle vienne. Abderrezak Mokri met en exergue le fait que son parti a répondu à l'appel du FFS avant de lui dire, par la suite, que sa proposition n'avait rien apporté de nouveau. Il relève dans ce cadre que d'autres partis de la Coordination ont été sollicités par le FFS et ils ont refusé de le rencontrer. Pourquoi, le MSP se lance-t-il en solo dans la voie du dialogue avec le pouvoir et pourquoi ce timing ?
Les explications du patron du MSP. Selon le premier responsable du MSP, "plusieurs paramètres ont amené le parti à lancer ce programme". D'abord, dit-il "l'Algérie est en train de s'engouffrer dans une crise qui fait que la situation n'est plus comme avant". Le MSP souhaite rapprocher autant que faire se peut les partis politiques pour un objectif commun. On doit aller, indique-t-il "vers tous les partis politiques et leur rappeler la nécessité d'aller vers une transition démocratique".
Après ce premier pas, Mokri croit en l'action continue. "On estime qu'il ne faut pas rentrer dans une sorte de routine et qu'il faut faire bouger le champ politique". Pour preuve, il note que "les gens parlent aujourd'hui de notre programme". Il juge également que "cela a fait bouger le champ politique et cela est très important".
Dans ce cadre, le président du MSP, met aussi en exergue le fait que le MSP est aussi en compétition avec les partis du pouvoir. Pour lui, la politique de la chaise vide est improductive à la longue. "On ne peut pas leur laisser le champ libre pour occuper la scène politique", dit-il, et souligne-t-il "nous devons parler de nos idées et de nos approches de la transition démocratique". Abderrezak Mokri tire à boulets rouges sur le FFS qui s'échine à faire passer son idée du consensus national.
"Il s'agit également d'empêcher le FFS de semer des amalgames". Pour Mokri, "le FFS ne trouvant pas des critères pour convaincre les gens, il est en train d'avancer des prétextes qui ne sont pas vrais".
Le MSP ne craint pas de retombées fâcheuses sur la CNLTD en raison de son initiative d'"ouverture" envers le pouvoir. Pas du tout ! estime-t-il, arguant qu'"il y a une certaine confiance entre nous", affirmant pour tranquilliser ses partenaires de la CNLTD que le MSP "ne va pas revenir au gouvernement".
Il insiste sur le fait que "cette question est tranchée de manière définitive et catégorique", réitérant l'objectif de l'initiative de son parti est "d'établir des ponts avec tout le monde mais pas question de revenir au gouvernement". Si, mais à une condition, "on ne reviendra qu'après des élections ou dans une situation de crise profonde". C'est une autre vision, explique-t-il.


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