Il n'existe aucune divergence au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CTLD) quant à la démarche du dialogue avec le pouvoir, a affirmé lundi à Alger, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, estimant que la seule différence concerne le choix du "timing". Invité, hier, au forum du quotidien Il n'existe aucune divergence au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CTLD) quant à la démarche du dialogue avec le pouvoir, a affirmé lundi à Alger, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, estimant que la seule différence concerne le choix du "timing". Invité, hier, au forum du quotidien Liberté, le président du MSP a fait son "mea-culpa public" suite aux propos qu'il a tenus la veille, sur l'existence de différences de vues s'agissant de cette question, précisant que seul le timing n'a pas été tranché par les différents partenaires de la CTLD. Il a rappelé, à ce propos, que la plate-forme de la CTLD prévoit, entre autres revendications et= propositions, précisément de dialoguer avec le pouvoir et de "tenter de le convaincre de la nécessité d'accepter l'alternance démocratique".Interpellé sur la nature des concertations politiques que le MSP a annoncé avec les partis politiques et le pouvoir, son président a tenu à réaffirmer que cette initiative en "solo" n'est aucunement "contradictoire" avec "l'esprit et les objectifs" de la CTLD, lesquels, a-t-il insisté, acquièrent "l'adhésion" de tous les partenaires. "Notre action s'inscrit dans un cadre partisan et cela fait partie du programme d'action de la CTLD pour 2015 qui prévoit un chapitre pour les activités propres aux formations politiques", a explicité l'intervenant qui a ajouté qu'être dans l'opposition ne signifie pas pour un parti "une rupture totale" avec le pouvoir. "Tous les autres partis peuvent agir de manière individuelle et nos actions sont complémentaires", a clarifié M. Mokri précisant que la réponse du pouvoir aux propositions soumises par sa formation politique ne saurait être "immédiate". "Nous ne nous faisons pas d'illusions à ce sujet et savons que notre tâche est difficile mais nous estimons que nous devons continuer à militer en vue de faire évoluer le rapport de forces. La situation actuelle est dangereuse pour tous les Algériens et le bateau est en train de chavirer", a averti M. Mokri, évoquant le contexte économique actuel marqué par la chute des prix du pétrole. Outre cette dimension, le leader du MSP a déploré, par ailleurs, la "faiblesse" des institutions, le "fonctionnement de la politique par la corruption", le "blocage" de la démocratie ainsi que "l'échec" des réformes engagées par le pouvoir jusque-là. "Si nous devions être à nouveau présents au sein du gouvernement, cela ne se ferait qu'à travers des élections", a conclu. Liberté, le président du MSP a fait son "mea-culpa public" suite aux propos qu'il a tenus la veille, sur l'existence de différences de vues s'agissant de cette question, précisant que seul le timing n'a pas été tranché par les différents partenaires de la CTLD. Il a rappelé, à ce propos, que la plate-forme de la CTLD prévoit, entre autres revendications et= propositions, précisément de dialoguer avec le pouvoir et de "tenter de le convaincre de la nécessité d'accepter l'alternance démocratique".Interpellé sur la nature des concertations politiques que le MSP a annoncé avec les partis politiques et le pouvoir, son président a tenu à réaffirmer que cette initiative en "solo" n'est aucunement "contradictoire" avec "l'esprit et les objectifs" de la CTLD, lesquels, a-t-il insisté, acquièrent "l'adhésion" de tous les partenaires. "Notre action s'inscrit dans un cadre partisan et cela fait partie du programme d'action de la CTLD pour 2015 qui prévoit un chapitre pour les activités propres aux formations politiques", a explicité l'intervenant qui a ajouté qu'être dans l'opposition ne signifie pas pour un parti "une rupture totale" avec le pouvoir. "Tous les autres partis peuvent agir de manière individuelle et nos actions sont complémentaires", a clarifié M. Mokri précisant que la réponse du pouvoir aux propositions soumises par sa formation politique ne saurait être "immédiate". "Nous ne nous faisons pas d'illusions à ce sujet et savons que notre tâche est difficile mais nous estimons que nous devons continuer à militer en vue de faire évoluer le rapport de forces. La situation actuelle est dangereuse pour tous les Algériens et le bateau est en train de chavirer", a averti M. Mokri, évoquant le contexte économique actuel marqué par la chute des prix du pétrole. Outre cette dimension, le leader du MSP a déploré, par ailleurs, la "faiblesse" des institutions, le "fonctionnement de la politique par la corruption", le "blocage" de la démocratie ainsi que "l'échec" des réformes engagées par le pouvoir jusque-là. "Si nous devions être à nouveau présents au sein du gouvernement, cela ne se ferait qu'à travers des élections", a conclu.