Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne prendra pas part aux consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Le Mouvement vient ainsi de confirmer sa réponse négative à l'invitation adressée par le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui a d'ailleurs fait de même avec tous les acteurs de la scène politique nationale. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne prendra pas part aux consultations sur le projet de révision constitutionnelle. Le Mouvement vient ainsi de confirmer sa réponse négative à l'invitation adressée par le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui a d'ailleurs fait de même avec tous les acteurs de la scène politique nationale. Cette décision du MSP, annoncée hier de manière officielle par son président, Abderazak Mokri, est loin d'être une surprise puisque ce parti, à l'instar de la majorité des partis d'opposition, a déjà clairement critiqué la démarche du pouvoir ainsi que le contenu même du projet de révision constitutionnelle. « On refuse la participation à ces consultations de pure forme » a indiqué le président du MSP qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse au siège du parti. Abderazak Mokri, qui a justifié la décision de son parti de décliner l'invitation d'Ahmed Ouyahia, a accablé le pouvoir de critiques. En effet pour le chef de file du MSP le pouvoir n'a pas la volonté politique d'aller vers le changement et a fait cas de toutes les précédentes expériences où le parti a toujours répondu présent à toutes les invitations relatives au dialogue. « Le problème en Algérie n'est pas lié aux textes mais dans l'application de ces textes ainsi que dans l'absence d'une volonté politique du pouvoir d'aller vers une transition démocratique » a indiqué le conférencier en précisant que « la Constitution actuelle consacre la séparation des pouvoirs et toutes les libertés ». Pourtant, a-t-il précisé « il n'y a aucune séparation des pouvoirs, il n'y a pas non plus de liberté de la presse et les élections ne sont pas libres » . Mokri dira en outre que le pouvoir veut « tout régenter » d'où son scepticisme quant à ces consultations qui devraient débuter au mois de juin. « On a déjà présenté des propositions à la commission Bensalah et elles sont toujours valables » a-t-il ajouté en faisant allusion aux consultations menées par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en 2011. Sur le contenu du projet de révision de la Constitution élaboré par le pouvoir et envoyé à l'ensemble de la classe politique, Mokri a remarqué que les plus importantes propositions des partis ne figurent pas dans la copie des autorités. Dans la mouture du pouvoir « le système n'est ni présidentiel ni parlementaire ni semi présidentiel. C'est une aberration » dira-t-il avant de critiquer le pouvoir sur sa proposition de parité hommefemme. « Une parité qui n'existe même pas dans les pays les plus démocratiques et qu'en plus , aucun parti n'a revendiquée » a affirmé Mokri. Il a également critiqué le plan d'action du gouvernement similaire en tous points de vues à celui de 1999. Interrogé sur l'attitude qu'adoptera le mouvement si jamais Bouguerra Soltani, destinataire d'une invitation, participera aux consultations Mokri dira que le « bureau national du MSP a informé Bouguerra Soltani de la décision du mouvement de ne pas prendre part aux consultations ». Le conférencier a, en outre, annoncé que « la Coordination pour les libertés et la transition démocratique tiendra sa conférence nationale le 10 juin prochain ». D'ailleurs cette Coordination a, au cours d'une réunion tenue hier au siège du MSP, adopté la plateforme de cette conférence. Cette décision du MSP, annoncée hier de manière officielle par son président, Abderazak Mokri, est loin d'être une surprise puisque ce parti, à l'instar de la majorité des partis d'opposition, a déjà clairement critiqué la démarche du pouvoir ainsi que le contenu même du projet de révision constitutionnelle. « On refuse la participation à ces consultations de pure forme » a indiqué le président du MSP qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse au siège du parti. Abderazak Mokri, qui a justifié la décision de son parti de décliner l'invitation d'Ahmed Ouyahia, a accablé le pouvoir de critiques. En effet pour le chef de file du MSP le pouvoir n'a pas la volonté politique d'aller vers le changement et a fait cas de toutes les précédentes expériences où le parti a toujours répondu présent à toutes les invitations relatives au dialogue. « Le problème en Algérie n'est pas lié aux textes mais dans l'application de ces textes ainsi que dans l'absence d'une volonté politique du pouvoir d'aller vers une transition démocratique » a indiqué le conférencier en précisant que « la Constitution actuelle consacre la séparation des pouvoirs et toutes les libertés ». Pourtant, a-t-il précisé « il n'y a aucune séparation des pouvoirs, il n'y a pas non plus de liberté de la presse et les élections ne sont pas libres » . Mokri dira en outre que le pouvoir veut « tout régenter » d'où son scepticisme quant à ces consultations qui devraient débuter au mois de juin. « On a déjà présenté des propositions à la commission Bensalah et elles sont toujours valables » a-t-il ajouté en faisant allusion aux consultations menées par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, en 2011. Sur le contenu du projet de révision de la Constitution élaboré par le pouvoir et envoyé à l'ensemble de la classe politique, Mokri a remarqué que les plus importantes propositions des partis ne figurent pas dans la copie des autorités. Dans la mouture du pouvoir « le système n'est ni présidentiel ni parlementaire ni semi présidentiel. C'est une aberration » dira-t-il avant de critiquer le pouvoir sur sa proposition de parité hommefemme. « Une parité qui n'existe même pas dans les pays les plus démocratiques et qu'en plus , aucun parti n'a revendiquée » a affirmé Mokri. Il a également critiqué le plan d'action du gouvernement similaire en tous points de vues à celui de 1999. Interrogé sur l'attitude qu'adoptera le mouvement si jamais Bouguerra Soltani, destinataire d'une invitation, participera aux consultations Mokri dira que le « bureau national du MSP a informé Bouguerra Soltani de la décision du mouvement de ne pas prendre part aux consultations ». Le conférencier a, en outre, annoncé que « la Coordination pour les libertés et la transition démocratique tiendra sa conférence nationale le 10 juin prochain ». D'ailleurs cette Coordination a, au cours d'une réunion tenue hier au siège du MSP, adopté la plateforme de cette conférence.