Le développement de la grande distribution en Algérie constitue une des alternatives pour endiguer les activités commerciales informelles, un phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années, ont préconisé des experts et des responsables du secteur. Le développement de la grande distribution en Algérie constitue une des alternatives pour endiguer les activités commerciales informelles, un phénomène qui a pris de l'ampleur ces dernières années, ont préconisé des experts et des responsables du secteur. La grande distribution, un créneau toujours faible en Algérie, peut jouer un rôle de "régulateur" dans le marché de manière à se substituer progressivement au commerce des "trottoirs", selon les participants à une journée d'information sur l'économie informelle organisée par le ministère du Commerce et l'Ecole des hautes études commerciales d'Alger (EHEC). "La grande distribution est un moyen de régulation du marché. Elle empêche toute pénurie ou perturbation de l'approvisionnement", a estimé Abdelaziz Aït Abderahmane, directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce. Pour le même responsable, ce type d'infrastructures commerciales présente plusieurs avantages liés en particulier à la régulation des prix, la traçabilité des produits et la création directe et indirecte d'emplois. Mais la grande distribution reste toujours faible en Algérie avec seulement 5 hypermarchés, 231 supermarchés et 1.507 supérettes pour une population de 39 millions d'habitants, selon les chiffres du ministère du Commerce qui se fixe comme priorité la mise en place d'un schéma national pour organiser cette activité. "Il faut créer des chaînes de distribution en passant par la sensibilisation des opérateurs économiques ayant les moyens de financement de ce type d'activités", a ajouté M. Aït Abderahmane.Toutefois, plusieurs facteurs liés notamment à l'environnement juridique "peu favorable", à l'absence d'une politique d'urbanisme commercial claire et au manque de foncier commercial entravent l'émergence de ces circuits de distribution modernes, selon des experts présents à cette journée. Pour d'autres participants, l'absorption du commerce informel doit se baser sur des solutions "structurelles" et non pas uniquement par l'éradication "répressive" de ces sites qui constituent parfois "une activité sociale qui génère des revenus et des emplois pour une certaine frange de population". "La répression n'est pas la meilleure solution (pour supprimer les activités illégales). Il faut adopter une logique incitative et créer des conditions économiques et sociales favorables pour insérer ces activités dans le secteur formel", a suggéré Allaouat Farid, enseignant à EHEC. La réforme du système fiscal figure aussi parmi les principales recommandations des experts qui ont préconisé une "amnistie générale" pour insérer les opérateurs exerçant dans le marché parallèle. Mais pour le ministre du Commerce, Amara Benyounès, une opération d'amnistie fiscale en faveur des commerçants illégaux "n'est pas à l'ordre du jour". Il estime que l'accompagnement et l'incitation de ces opérateurs est nécessaire pour rejoindre la sphère formelle mais tout en exerçant la "puissance publique et en respectant l'autorité de l'Etat". Par ailleurs, le ministre a annoncé la tenue fin mars prochain d'une conférence sur la politique du commerce extérieur du pays. La grande distribution, un créneau toujours faible en Algérie, peut jouer un rôle de "régulateur" dans le marché de manière à se substituer progressivement au commerce des "trottoirs", selon les participants à une journée d'information sur l'économie informelle organisée par le ministère du Commerce et l'Ecole des hautes études commerciales d'Alger (EHEC). "La grande distribution est un moyen de régulation du marché. Elle empêche toute pénurie ou perturbation de l'approvisionnement", a estimé Abdelaziz Aït Abderahmane, directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce. Pour le même responsable, ce type d'infrastructures commerciales présente plusieurs avantages liés en particulier à la régulation des prix, la traçabilité des produits et la création directe et indirecte d'emplois. Mais la grande distribution reste toujours faible en Algérie avec seulement 5 hypermarchés, 231 supermarchés et 1.507 supérettes pour une population de 39 millions d'habitants, selon les chiffres du ministère du Commerce qui se fixe comme priorité la mise en place d'un schéma national pour organiser cette activité. "Il faut créer des chaînes de distribution en passant par la sensibilisation des opérateurs économiques ayant les moyens de financement de ce type d'activités", a ajouté M. Aït Abderahmane.Toutefois, plusieurs facteurs liés notamment à l'environnement juridique "peu favorable", à l'absence d'une politique d'urbanisme commercial claire et au manque de foncier commercial entravent l'émergence de ces circuits de distribution modernes, selon des experts présents à cette journée. Pour d'autres participants, l'absorption du commerce informel doit se baser sur des solutions "structurelles" et non pas uniquement par l'éradication "répressive" de ces sites qui constituent parfois "une activité sociale qui génère des revenus et des emplois pour une certaine frange de population". "La répression n'est pas la meilleure solution (pour supprimer les activités illégales). Il faut adopter une logique incitative et créer des conditions économiques et sociales favorables pour insérer ces activités dans le secteur formel", a suggéré Allaouat Farid, enseignant à EHEC. La réforme du système fiscal figure aussi parmi les principales recommandations des experts qui ont préconisé une "amnistie générale" pour insérer les opérateurs exerçant dans le marché parallèle. Mais pour le ministre du Commerce, Amara Benyounès, une opération d'amnistie fiscale en faveur des commerçants illégaux "n'est pas à l'ordre du jour". Il estime que l'accompagnement et l'incitation de ces opérateurs est nécessaire pour rejoindre la sphère formelle mais tout en exerçant la "puissance publique et en respectant l'autorité de l'Etat". Par ailleurs, le ministre a annoncé la tenue fin mars prochain d'une conférence sur la politique du commerce extérieur du pays.