Le prélèvement d'organes doit arriver à dépasser un cap pour concerner les personnes décédées. C'est ce qu'indiquent les spécialistes qui estiment que l'Algérie doit suivre le pas aux pays occidentaux et même musulmans qui adoptent cette pratique depuis plusieurs années déjà. Le prélèvement d'organes doit arriver à dépasser un cap pour concerner les personnes décédées. C'est ce qu'indiquent les spécialistes qui estiment que l'Algérie doit suivre le pas aux pays occidentaux et même musulmans qui adoptent cette pratique depuis plusieurs années déjà. Le débat est en tous cas ouvert dans notre pays et l'on s'achemine sérieusement vers le prélèvement sur les cadavres d'autant que le gouvernement s'est exprimé sur ce sujet et n'a pas écarté, par la voix du ministre de la Santé, de recourir à cette pratique. Les oulémas et autres imams ont, pour leur part, donné le feu vert pour réaliser de telles greffes les justifiant par « la primauté » de la vie sur la mort, se référant au Saint Coran qui indique dans un verset « que celui qui sauve une vie, c'est comme s'il sauvait l'humanité entière ». La seule condition à remplir reste le consentement du donneur et de son entourage. Selon Mustapha Ghalmi, responsable de la cellule de conventionnement de la Cnas, on compte en Espagne plus de 6.000 transplantations d'organes réalisés chaque année à partir de cadavres alors qu'en France, le chiffre s'élève à 3.000 greffes. « Nous espérons réaliser autant d'opérations à l'avenir en Algérie », a-t-il souhaité dans une déclaration accordée à l'APS. Il a indiqué que les cliniques privées d'hémodialyse sont « désormais contraintes de préparer à la greffe deux dialysés par an au moins ». La Cnas a procédé à la révision d'une convention conclue avec les cliniques privées d'hémodialyse, en introduisant des clauses faisant obligation à ces établissements de préparer deux malades dialysés par an pour une transplantation rénale. Adopté par le gouvernement, le nouveau texte prévoit la facilitation des opérations d'hémodialyse dans les cliniques en introduisant l'utilisation de la carte Chiffa. « Les cliniques privées sont désormais contraintes de faire un bilan pré-greffe d'au moins deux malades par an en coordination avec le ministère de la Santé et les centres de référence spécialisés », a-t-il expliqué plaidant pour la conjugaison des efforts pour la prise en charge du nombre croissant d'insuffisants rénaux, estimés à près de 20.000 cas, un chiffre appelé à passer à 30.000 à l'horizon 2020. Il faut savoir que la prise en charge d'un malade coûte énormément la Cnas. Car outre les frais de transport et des traitements antianémiques, la caisse doit payer quelque 156 millions de centimes. « Et encore ! Ces dépenses n'incluent pas les remboursements des journées d'arrêt de travail du malade ni les tarifs des repas dispensés par les cliniques privées », a relevé Ghalmi qui révèle que l'Etat a déboursé, en 2014, le montant astronomique de 2 milliards DA pour la prise en charge de 9.000 patients. « Le nombre de cliniques privées conventionnées avec la Cnas est passé de 118 en 2010 à 126 en 2012 et 129 en 2014 », a-t-il ajouté en rassurant toutefois que « les patients souffrant d'insuffisance rénale en Algérie bénéficient jusqu'à présent d'une bonne prise en charge ». Mais en raison de l'incapacité à prendre en charge à l'avenir les insuffisants rénaux en raison de l'augmentation de leur nombre, les pouvoirs publics ont été contraints de se tourner vers le secteur privé en concluant cette convention entre la Cnas et les cliniques privées. Le débat est en tous cas ouvert dans notre pays et l'on s'achemine sérieusement vers le prélèvement sur les cadavres d'autant que le gouvernement s'est exprimé sur ce sujet et n'a pas écarté, par la voix du ministre de la Santé, de recourir à cette pratique. Les oulémas et autres imams ont, pour leur part, donné le feu vert pour réaliser de telles greffes les justifiant par « la primauté » de la vie sur la mort, se référant au Saint Coran qui indique dans un verset « que celui qui sauve une vie, c'est comme s'il sauvait l'humanité entière ». La seule condition à remplir reste le consentement du donneur et de son entourage. Selon Mustapha Ghalmi, responsable de la cellule de conventionnement de la Cnas, on compte en Espagne plus de 6.000 transplantations d'organes réalisés chaque année à partir de cadavres alors qu'en France, le chiffre s'élève à 3.000 greffes. « Nous espérons réaliser autant d'opérations à l'avenir en Algérie », a-t-il souhaité dans une déclaration accordée à l'APS. Il a indiqué que les cliniques privées d'hémodialyse sont « désormais contraintes de préparer à la greffe deux dialysés par an au moins ». La Cnas a procédé à la révision d'une convention conclue avec les cliniques privées d'hémodialyse, en introduisant des clauses faisant obligation à ces établissements de préparer deux malades dialysés par an pour une transplantation rénale. Adopté par le gouvernement, le nouveau texte prévoit la facilitation des opérations d'hémodialyse dans les cliniques en introduisant l'utilisation de la carte Chiffa. « Les cliniques privées sont désormais contraintes de faire un bilan pré-greffe d'au moins deux malades par an en coordination avec le ministère de la Santé et les centres de référence spécialisés », a-t-il expliqué plaidant pour la conjugaison des efforts pour la prise en charge du nombre croissant d'insuffisants rénaux, estimés à près de 20.000 cas, un chiffre appelé à passer à 30.000 à l'horizon 2020. Il faut savoir que la prise en charge d'un malade coûte énormément la Cnas. Car outre les frais de transport et des traitements antianémiques, la caisse doit payer quelque 156 millions de centimes. « Et encore ! Ces dépenses n'incluent pas les remboursements des journées d'arrêt de travail du malade ni les tarifs des repas dispensés par les cliniques privées », a relevé Ghalmi qui révèle que l'Etat a déboursé, en 2014, le montant astronomique de 2 milliards DA pour la prise en charge de 9.000 patients. « Le nombre de cliniques privées conventionnées avec la Cnas est passé de 118 en 2010 à 126 en 2012 et 129 en 2014 », a-t-il ajouté en rassurant toutefois que « les patients souffrant d'insuffisance rénale en Algérie bénéficient jusqu'à présent d'une bonne prise en charge ». Mais en raison de l'incapacité à prendre en charge à l'avenir les insuffisants rénaux en raison de l'augmentation de leur nombre, les pouvoirs publics ont été contraints de se tourner vers le secteur privé en concluant cette convention entre la Cnas et les cliniques privées.