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"Pas de nouvelles consultations"
Amara Benyounes à propos de la révision constitutionnelle
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 02 - 2015

Revenant sur l'actualité du moment, à savoir les manifestations dans le sud du pays, à In Salah notamment, aux nouvelles consultations politiques du MSP, à la conférence du consensus du FFS, la révision constitutionnelle, les dernières déclarations de Anwar Haddam (ancien dirigeant de l'ex-FIS)
Revenant sur l'actualité du moment, à savoir les manifestations dans le sud du pays, à In Salah notamment, aux nouvelles consultations politiques du MSP, à la conférence du consensus du FFS, la révision constitutionnelle, les dernières déclarations de Anwar Haddam (ancien dirigeant de l'ex-FIS)
, Amara Benyounes, secrétaire général du MPA et ministre du Commerce s'est prêté au jeux des questions réponses avec le site d'information TSA- Algérie, où il a nettement affirmé son point de vue : «Il n'y aura pas de nouvelles consultations pour la révision constitutionnelle». Concernant les manifestations au sud du pays, pour Amara Benyounes, il n'y a aucune crise dans le sud du pays, en affirmant qu' «un certain nombre de personnes manifestent à In Salah.
Dans tous les pays du monde, il y a ce débat autour de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Certes, il y a des militants (anti-gaz de schiste, NDLR) qui sont, peut être, sincèrement convaincus ». Pour le ministre du Commerce, les manifestants ne sont pas assez émancipés pour être à l'origine de ces révoltes contre le gaz de schiste. D'après lui «il est évident qu'il y a beaucoup de manipulation dans cette affaire ».
Le ministre du commerce a d'autre part souligné que « la loi (révision de la loi sur les hydrocarbures autorisant le gaz de schiste en 2013, ndlr) est passée à l'APN. Elle a été débattue et approuvée ». C'est notamment l'interrogation de Amara Benyounes de savoir pourquoi les opposants ne se sont pas manifestés à cette époque «Ils (les opposants, NDLR) n'avaient rien dit et ils l'avaient tous, plus ou moins, tacitement, soutenue. Il a suffit que quelques personnes manifestent pour qu'ils se découvrent un intérêt particulier pour la question du gaz de schiste ».
Pour lui, «tout responsable politique algérien qui s'oppose au gaz de schiste est quelqu'un de totalement irresponsable ! Car il y va de la sécurité énergétique du pays et donc de la souveraineté nationale. D'ailleurs, organiser des manifestations le 24 février pour dire non au gaz de schiste et dire en même temps oui à la préservation de la souveraineté nationale est une contradiction monstrueus». Amara Benyounes déclare à travers cet entretien que « des personnes se sont posées des questions sur le gaz de schiste.
Le gouvernement a apporté des réponses. Le Premier ministre a été d'une clarté absolue. Le Président les a rassurées. Après ces explications, les choses devaient normalement rentrer dans l'ordre. Le fait que cela continue prouve qu'il y a de la manipulation politique de l'opposition et de parties étrangères. Au moins depuis 2011, des tentatives de déstabilisation de ce pays n'ont pas abouti ».
De quelle main étrangère parle-t-il ?
Pour Benyounes, «elles sont connues. Je ne suis pas partisan de la complotite. Mais depuis 2011, cette manipulation est devenue une évidence surtout quand on voit ce qui se passe en Syrie, en Libye et en Egypte » Pour le secrétaire général du MPA, « l'opposition exploite la question du gaz de schiste » et cela est visible notamment à travers leur présence «avec des interviews et des articles, alors qu'ils n'arrivent pas à organiser un seul rassemblement.
Nous sommes le seul parti politique à avoir organisé des meetings à l'extérieur de la capitale mais il n'y a pas eu de médiatisation ». Concernant les dernières déclarations du secrétaire général du FLN qui a estimé qu'on a abandonné le Sud, Amara Benyounes précise qu'il n'est pas d'accord avec cela sans pour autant «commenter pas les déclarations du responsable du FLN qui est libre de dire ce qu'il veut ». Pour l'intervenant «La situation au Sud serait inquiétante si toutes les wilayas du Sud avaient une revendication politique commune. Pour l'instant, ce sont des mouvements différents les uns des autres.
Et puis, la manifestation dans les pays démocratiques est un signe de bonne santé d'un pays », en ajoutant que «les gens manifestent pour des revendications sociales et non politiques visant à renverser le régime. Nous sommes en train de construire une démocratie. Et dans une démocratie, le débat se pose à l'intérieur des institutions. Nous avons une Assemblée nationale élue et d'autres assemblées locales élues. Ils (les opposants) oublient les conséquences de l'exploitation de la rue dans les années 90. L'exploitation de la rue ne peut ramener que l'extrémisme religieux. Il faut prendre conscience de cela ».
Quant aux nouvelles consultations politiques du MSP et la conférence du consensus du FFS, le secrétaire général du MPA annonce que premièrement « les positions du MSP sont connues, très développées et extrêmement médiatisées. Des positions que nous ne partageons absolument pas. Cela étant dit, le MSP est le bienvenu au siège du MPA. On va l'écouter s'il demande à nous rencontrer. Nous discutons avec tous les partis légaux et agrées qui respectent les institutions de l'Etat et ses lois.
Nous refusons de discuter avec une seule catégorie : les terroristes », et quant au FFS il ajouta que le MPA tiendra « une réunion dimanche avec le FFS qui a rencontré beaucoup de partis et de personnalités. Pour nous, les deux conditions que nous avons posées restent valables. La première est liée au respect, la crédibilité et la légitimité des institutions notamment l'institution présidentielle et la non remise en cause de l'élection présidentielle de 2014. La seconde est la non association des responsables du FIS dissous à la conférence ».
Quant à de éventuelles nouvelles consultations du gouvernent avec l'opposition pour participer à la révision constitutionnelle, Amara Benyounes annonce qu' « il n'y aura pas de nouvelles consultations » en soulignant : « Cela dit, elle (l'opposition) peut participer à travers le débat public qui aura lieu autour de la révision constitutionnelle. Un débat qui va nous permettre de discuter d'un projet de société, de l'Algérie.
Et je suis certain, que les membres de la coordination (CNLTD) n'auront pas beaucoup de points en commun quand on commencera à débattre des articles et des amendements de la Constitution ». Amara benyounes a également tenu à préciser qu'il n'y aurait pas de remaniement ministériel : «Ce ne sont que des rumeurs ». Enfin, quant aux dernières déclarations de Anouar Haddam (ancien dirigeant de l'ex-FIS) d'être en négociation pour revenir au pays, Amara Benyounes s'indigne en déclarant : « Ces gens disent n'importe quoi par rapport aux relations avec le pouvoir.
Donc il peut raconter ce qu'il veut. Concernant l'attentat du boulevard Amirouche (contre le commissariat central, NDLR), il a dit une chose incroyable. Anouar Haddam ne regrette pas l'action armée mais il déplore le fait que celle-ci n'ait pas abouti. Cela veut dire qu'il est contre l'action armée parce qu'elle n'a pas été efficace.
Ce qui est grave ! Toujours sur l'attentat du boulevard Amirouche, il dit que l'Islam n'accepte pas qu'on tue les innocents, les enfants, les femmes et des vieillards. Mais on peut tuer les agents de police ? Comment on pourrait permettre à quelqu'un comme lui de faire encore de la politique. Je pense qu'on ne peut pas donner plus que ce que la charte accorde ».
, Amara Benyounes, secrétaire général du MPA et ministre du Commerce s'est prêté au jeux des questions réponses avec le site d'information TSA- Algérie, où il a nettement affirmé son point de vue : «Il n'y aura pas de nouvelles consultations pour la révision constitutionnelle». Concernant les manifestations au sud du pays, pour Amara Benyounes, il n'y a aucune crise dans le sud du pays, en affirmant qu' «un certain nombre de personnes manifestent à In Salah.
Dans tous les pays du monde, il y a ce débat autour de l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Certes, il y a des militants (anti-gaz de schiste, NDLR) qui sont, peut être, sincèrement convaincus ». Pour le ministre du Commerce, les manifestants ne sont pas assez émancipés pour être à l'origine de ces révoltes contre le gaz de schiste. D'après lui «il est évident qu'il y a beaucoup de manipulation dans cette affaire ».
Le ministre du commerce a d'autre part souligné que « la loi (révision de la loi sur les hydrocarbures autorisant le gaz de schiste en 2013, ndlr) est passée à l'APN. Elle a été débattue et approuvée ». C'est notamment l'interrogation de Amara Benyounes de savoir pourquoi les opposants ne se sont pas manifestés à cette époque «Ils (les opposants, NDLR) n'avaient rien dit et ils l'avaient tous, plus ou moins, tacitement, soutenue. Il a suffit que quelques personnes manifestent pour qu'ils se découvrent un intérêt particulier pour la question du gaz de schiste ».
Pour lui, «tout responsable politique algérien qui s'oppose au gaz de schiste est quelqu'un de totalement irresponsable ! Car il y va de la sécurité énergétique du pays et donc de la souveraineté nationale. D'ailleurs, organiser des manifestations le 24 février pour dire non au gaz de schiste et dire en même temps oui à la préservation de la souveraineté nationale est une contradiction monstrueus». Amara Benyounes déclare à travers cet entretien que « des personnes se sont posées des questions sur le gaz de schiste.
Le gouvernement a apporté des réponses. Le Premier ministre a été d'une clarté absolue. Le Président les a rassurées. Après ces explications, les choses devaient normalement rentrer dans l'ordre. Le fait que cela continue prouve qu'il y a de la manipulation politique de l'opposition et de parties étrangères. Au moins depuis 2011, des tentatives de déstabilisation de ce pays n'ont pas abouti ».
De quelle main étrangère parle-t-il ?
Pour Benyounes, «elles sont connues. Je ne suis pas partisan de la complotite. Mais depuis 2011, cette manipulation est devenue une évidence surtout quand on voit ce qui se passe en Syrie, en Libye et en Egypte » Pour le secrétaire général du MPA, « l'opposition exploite la question du gaz de schiste » et cela est visible notamment à travers leur présence «avec des interviews et des articles, alors qu'ils n'arrivent pas à organiser un seul rassemblement.
Nous sommes le seul parti politique à avoir organisé des meetings à l'extérieur de la capitale mais il n'y a pas eu de médiatisation ». Concernant les dernières déclarations du secrétaire général du FLN qui a estimé qu'on a abandonné le Sud, Amara Benyounes précise qu'il n'est pas d'accord avec cela sans pour autant «commenter pas les déclarations du responsable du FLN qui est libre de dire ce qu'il veut ». Pour l'intervenant «La situation au Sud serait inquiétante si toutes les wilayas du Sud avaient une revendication politique commune. Pour l'instant, ce sont des mouvements différents les uns des autres.
Et puis, la manifestation dans les pays démocratiques est un signe de bonne santé d'un pays », en ajoutant que «les gens manifestent pour des revendications sociales et non politiques visant à renverser le régime. Nous sommes en train de construire une démocratie. Et dans une démocratie, le débat se pose à l'intérieur des institutions. Nous avons une Assemblée nationale élue et d'autres assemblées locales élues. Ils (les opposants) oublient les conséquences de l'exploitation de la rue dans les années 90. L'exploitation de la rue ne peut ramener que l'extrémisme religieux. Il faut prendre conscience de cela ».
Quant aux nouvelles consultations politiques du MSP et la conférence du consensus du FFS, le secrétaire général du MPA annonce que premièrement « les positions du MSP sont connues, très développées et extrêmement médiatisées. Des positions que nous ne partageons absolument pas. Cela étant dit, le MSP est le bienvenu au siège du MPA. On va l'écouter s'il demande à nous rencontrer. Nous discutons avec tous les partis légaux et agrées qui respectent les institutions de l'Etat et ses lois.
Nous refusons de discuter avec une seule catégorie : les terroristes », et quant au FFS il ajouta que le MPA tiendra « une réunion dimanche avec le FFS qui a rencontré beaucoup de partis et de personnalités. Pour nous, les deux conditions que nous avons posées restent valables. La première est liée au respect, la crédibilité et la légitimité des institutions notamment l'institution présidentielle et la non remise en cause de l'élection présidentielle de 2014. La seconde est la non association des responsables du FIS dissous à la conférence ».
Quant à de éventuelles nouvelles consultations du gouvernent avec l'opposition pour participer à la révision constitutionnelle, Amara Benyounes annonce qu' « il n'y aura pas de nouvelles consultations » en soulignant : « Cela dit, elle (l'opposition) peut participer à travers le débat public qui aura lieu autour de la révision constitutionnelle. Un débat qui va nous permettre de discuter d'un projet de société, de l'Algérie.
Et je suis certain, que les membres de la coordination (CNLTD) n'auront pas beaucoup de points en commun quand on commencera à débattre des articles et des amendements de la Constitution ». Amara benyounes a également tenu à préciser qu'il n'y aurait pas de remaniement ministériel : «Ce ne sont que des rumeurs ». Enfin, quant aux dernières déclarations de Anouar Haddam (ancien dirigeant de l'ex-FIS) d'être en négociation pour revenir au pays, Amara Benyounes s'indigne en déclarant : « Ces gens disent n'importe quoi par rapport aux relations avec le pouvoir.
Donc il peut raconter ce qu'il veut. Concernant l'attentat du boulevard Amirouche (contre le commissariat central, NDLR), il a dit une chose incroyable. Anouar Haddam ne regrette pas l'action armée mais il déplore le fait que celle-ci n'ait pas abouti. Cela veut dire qu'il est contre l'action armée parce qu'elle n'a pas été efficace.
Ce qui est grave ! Toujours sur l'attentat du boulevard Amirouche, il dit que l'Islam n'accepte pas qu'on tue les innocents, les enfants, les femmes et des vieillards. Mais on peut tuer les agents de police ? Comment on pourrait permettre à quelqu'un comme lui de faire encore de la politique. Je pense qu'on ne peut pas donner plus que ce que la charte accorde ».


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