Alors que le nouveau cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk doit entrer en vigueur dimanche à minuit, l'est de l'Ukraine a connu encore une journée sanglante comme au plus fort du conflit avec 15 civils et 12 militaires ukrainiens tués en 24 heures, selon les derniers bilans ukrainiens et séparatistes qui ne cessent de s'alourdir. Alors que le nouveau cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk doit entrer en vigueur dimanche à minuit, l'est de l'Ukraine a connu encore une journée sanglante comme au plus fort du conflit avec 15 civils et 12 militaires ukrainiens tués en 24 heures, selon les derniers bilans ukrainiens et séparatistes qui ne cessent de s'alourdir. Le président ukrainien, Petro Porochenko, a lancé vendredi, devant les militaires, qu'il ne fallait pas avoir d'illusions quant à l'avenir des accords de paix. "Je ne veux pas donner de faux espoirs, ni qu'on pense que je suis naïf : il y a encore un long et difficile chemin à parcourir avant d'arriver à la paix", a-t-il dit. "Personne ne peut être absolument certain que les conditions d'une paix fixées à Minsk seront remplies", a-t-il ajouté. La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, qui ont participé également au sommet de paix de la dernière chance, ont dès jeudi laissé entendre qu'il y aurait des difficultés à appliquer Minsk 2 et ont menacé la Russie de lui imposer de nouvelles sanctions si la trêve échouait. Le président ukrainien, Petro Porochenko, a lancé vendredi, devant les militaires, qu'il ne fallait pas avoir d'illusions quant à l'avenir des accords de paix. "Je ne veux pas donner de faux espoirs, ni qu'on pense que je suis naïf : il y a encore un long et difficile chemin à parcourir avant d'arriver à la paix", a-t-il dit. "Personne ne peut être absolument certain que les conditions d'une paix fixées à Minsk seront remplies", a-t-il ajouté. La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande, qui ont participé également au sommet de paix de la dernière chance, ont dès jeudi laissé entendre qu'il y aurait des difficultés à appliquer Minsk 2 et ont menacé la Russie de lui imposer de nouvelles sanctions si la trêve échouait.