Ce jeudi, c'est le président du MSP, Abderrazak Mokri, qui a appelé les Algériens à se mobiliser en participant massivement à ces marches et rassemblements. Ce jeudi, c'est le président du MSP, Abderrazak Mokri, qui a appelé les Algériens à se mobiliser en participant massivement à ces marches et rassemblements. A quelques jours des marches du 24 février contre l'exploitation du gaz de schiste, l'opposition semble mettre les bouchées doubles pour réussir son pari. Les réunions de coordination des membres de l'Instance de suivi et de coordination de l'opposition (ICSO) - la partie qui a appelé à ces marches mardi prochain sur l'ensemble du territoire national - se sont multipliées ces derniers jours aux niveaux local et national. L'opposition veut apparemment faire de ces marches une démonstration de force en réunissant un maximum d'Algériens. Ce jeudi, c'est le président du MSP, Abderrazak Mokri, qui a appelé les Algériens à se mobiliser en participant massivement à ces marches et rassemblements. Dans un enregistrement vidéo diffusé sur son compte facebook et relayé par le site internet du mouvement, Abderrazak Mokri, a indiqué que l'opposition "fait des efforts pour consacrer les libertés et la transition démocratique. On milite pacifiquement et non avec la violence et on ne veut pas de dérapages dans notre pays car notre marche est pacifique. On vous demande d'être avec nous le 24 février parce que l'affaire concerne tous les Algériens". Mokri a fait un grand clin d'oeil aux habitants d'In-Salah qui manifestent depuis des semaines contre l'exploitation du gaz de schiste en mettant en avant la solidarité et le soutien des partis de l'opposition avec leurs revendications. "Si on laisse les habitants du Sud seuls dans ce mouvement cela pourrait constituer une menace contre l'unité nationale" dira en outre le président du MSP ajoutant que "nous disons aux habitants du Sud que le Sud est aussi pour les habitants du Nord et le Nord-Est aussi pour les habitants du Sud". Pour Mokri "on est dans un seul pays que la France a voulu diviser". Mokri fait allusion aux tentatives passées de la France coloniale de séparer le Sud du Nord. Il dira en effet que "la France a proposé aux moudjahidine et aux révolutionnaires deux Etats l'un au Sud et l'autre au Nord, mais la révolution s'est poursuivie deux années supplémentaires pour que l'indépendance soit pour tous les Algériens." Par ailleurs le président du "MSP s'est une nouvelle fois déclaré contre l'exploitation du gaz de schiste car elle constitue une menace pour les ressources en eau de la région". Ce message sera-t-il entendu par les Algériens ? L'opposition compte bien, en tout cas, mobiliser la population lors de ces marches. Des marches pour lesquelles aucune demande d'autorisation n'a, pour l'heure, été demandée. Par conséquent il est fort probable qu'elles ne seront pas tolérées, notamment à Alger , la capitale, où les marches sont carrément interdites depuis 2001. La CNLTD, qui fait partie de l'ICSO, a bien essayé vainement de marcher à Alger l'année passée. Il y a une semaine la CNLTD a tout de même organisé une marche improvisée à Alger. L'affaire du gaz de schiste occupe le devant de la scène depuis des mois maintenant. Les habitants d'In-Salah organisent pratiquement tous les jours des manifestationscontre l'exploitation de cette ressource. Or le gouvernement ne cesse de déclarer que "l'exploitation n'est pas du tout à l'ordre du jour" puisque ce ne sont que des essais expérimentaux qui sont effectuées dans la région d'In-Salah. En décidant d'initier des marches un peu partout l'opposition fait incontestablement monter la tension de plusieurs crans. A quelques jours des marches du 24 février contre l'exploitation du gaz de schiste, l'opposition semble mettre les bouchées doubles pour réussir son pari. Les réunions de coordination des membres de l'Instance de suivi et de coordination de l'opposition (ICSO) - la partie qui a appelé à ces marches mardi prochain sur l'ensemble du territoire national - se sont multipliées ces derniers jours aux niveaux local et national. L'opposition veut apparemment faire de ces marches une démonstration de force en réunissant un maximum d'Algériens. Ce jeudi, c'est le président du MSP, Abderrazak Mokri, qui a appelé les Algériens à se mobiliser en participant massivement à ces marches et rassemblements. Dans un enregistrement vidéo diffusé sur son compte facebook et relayé par le site internet du mouvement, Abderrazak Mokri, a indiqué que l'opposition "fait des efforts pour consacrer les libertés et la transition démocratique. On milite pacifiquement et non avec la violence et on ne veut pas de dérapages dans notre pays car notre marche est pacifique. On vous demande d'être avec nous le 24 février parce que l'affaire concerne tous les Algériens". Mokri a fait un grand clin d'oeil aux habitants d'In-Salah qui manifestent depuis des semaines contre l'exploitation du gaz de schiste en mettant en avant la solidarité et le soutien des partis de l'opposition avec leurs revendications. "Si on laisse les habitants du Sud seuls dans ce mouvement cela pourrait constituer une menace contre l'unité nationale" dira en outre le président du MSP ajoutant que "nous disons aux habitants du Sud que le Sud est aussi pour les habitants du Nord et le Nord-Est aussi pour les habitants du Sud". Pour Mokri "on est dans un seul pays que la France a voulu diviser". Mokri fait allusion aux tentatives passées de la France coloniale de séparer le Sud du Nord. Il dira en effet que "la France a proposé aux moudjahidine et aux révolutionnaires deux Etats l'un au Sud et l'autre au Nord, mais la révolution s'est poursuivie deux années supplémentaires pour que l'indépendance soit pour tous les Algériens." Par ailleurs le président du "MSP s'est une nouvelle fois déclaré contre l'exploitation du gaz de schiste car elle constitue une menace pour les ressources en eau de la région". Ce message sera-t-il entendu par les Algériens ? L'opposition compte bien, en tout cas, mobiliser la population lors de ces marches. Des marches pour lesquelles aucune demande d'autorisation n'a, pour l'heure, été demandée. Par conséquent il est fort probable qu'elles ne seront pas tolérées, notamment à Alger , la capitale, où les marches sont carrément interdites depuis 2001. La CNLTD, qui fait partie de l'ICSO, a bien essayé vainement de marcher à Alger l'année passée. Il y a une semaine la CNLTD a tout de même organisé une marche improvisée à Alger. L'affaire du gaz de schiste occupe le devant de la scène depuis des mois maintenant. Les habitants d'In-Salah organisent pratiquement tous les jours des manifestationscontre l'exploitation de cette ressource. Or le gouvernement ne cesse de déclarer que "l'exploitation n'est pas du tout à l'ordre du jour" puisque ce ne sont que des essais expérimentaux qui sont effectuées dans la région d'In-Salah. En décidant d'initier des marches un peu partout l'opposition fait incontestablement monter la tension de plusieurs crans.