Le bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats se poursuit. Après les deux jours de grève, les 10 et 11 février passé, la Coordination syndicale de l'éducation (CSE) prévoit d'entamer un débrayage de trois jours (lundi, mardi et mercredi) renouvelables chaque semaine à partir du 9 mars prochain. Le bras de fer entre le ministère de l'Education nationale et les syndicats se poursuit. Après les deux jours de grève, les 10 et 11 février passé, la Coordination syndicale de l'éducation (CSE) prévoit d'entamer un débrayage de trois jours (lundi, mardi et mercredi) renouvelables chaque semaine à partir du 9 mars prochain. Cette situation dramatique que connait encore une fois le secteur de l'éducation ne semble pas trouver un dénouement propice surtout pour les élèves, d'autant plus que chaque camp campe sur ses positions. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit après la réunion entre la coordination et la tutelle qui n'a eu pour résultat qu'un échec dramatique. N'ayant pas pu parvenir à un compromis, la ministre a d'ailleurs fait savoir que pour satisfaire la principale revendication des syndicats à savoir le statut particulier des enseignants, il fallait garantir « la stabilité du secteur ». Annonçant ce nouveau mouvement de protestation, Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a fait savoir que « la réunion n'a pas abouti. La seule alternative qui nous reste c'est de renouer avec la protestation ». La CSE, composée de six syndicats (SNTE, le CLA, le Snapap, le Satef et le Snapep), s'est vue refuser les solutions proposées à la tutelle, ajoutant que le CSE « n'est pas contre la charte d'éthique pour la stabilité et pour une école de qualité mais il ne faut pas oublier les problèmes qui restent posés sans solutions ». De son côté, le Cnapest entame sa deuxième semaine de protestation. Messaoud Boudiba, porte-parole du Syndicat, a affirmé que « la grève ne s'arrêtera pas tant que les revendications du Cnapest ne sont pas satisfaites par la tutelle ». Par ces mouvements de débrayages, le CSE appelle le ministère de l'Education à revoir les statuts des corps de l'éducation nationale (décret exécutif 240/12 amendant et complétant le décret exécutif 315/08) pour veiller à l'équité entre les corps et paliers dans le classement, la promotion, l'intégration et les grades nouvellement créés. La CSE appelle, également, à la promotion systématique des personnels et travailleurs du secteur de l'Education durant leur carrière professionnelle, la récupération des instituts de technologie pour leur exploitation dans la formation spécialisée et l'élargissement du réseau national des écoles supérieures des enseignants. Parmi les revendications que le CSE a soumis à la tutelle figurent l'effet rétroactif du coût des opérations de réintégration (à partir du 3 juin 2012) « garanti par la loi », l'adoption du principe de 10 années pour l'enseignant principal et 20 ans pour l'enseignant formateur (ceux ayant parachevé leur formation après la date suscitée et ceux en cours de formation), les enseignants du technique au secondaire ainsi que tous les enseignants des différents paliers ayant été promus lors des réintégrations de 2008 et 2012. Les six syndicats, qui forment la CSE, demandent l'élargissement des primes et allocations propres aux corps de l'éducation aux personnels des serviceséconomiques et laboratoires ainsi que l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des personnels et travailleurs des corps communs et des agents de sécurité. La CSE revendique, également, une augmentation des heures supplémentaires et des heures de soutien, ainsi que le règlement définitif du dossier des auxiliaires de l'Education. Elle appelle, en outre, le ministère de tutelle à « accélérer » la promulgation de circulaires d'application du décret présidentiel 266/14 du 28 septembre 2014 amendant et complétant le décret 304/07 fixant la grille référentielle des salaires. Cette situation dramatique que connait encore une fois le secteur de l'éducation ne semble pas trouver un dénouement propice surtout pour les élèves, d'autant plus que chaque camp campe sur ses positions. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit après la réunion entre la coordination et la tutelle qui n'a eu pour résultat qu'un échec dramatique. N'ayant pas pu parvenir à un compromis, la ministre a d'ailleurs fait savoir que pour satisfaire la principale revendication des syndicats à savoir le statut particulier des enseignants, il fallait garantir « la stabilité du secteur ». Annonçant ce nouveau mouvement de protestation, Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), a fait savoir que « la réunion n'a pas abouti. La seule alternative qui nous reste c'est de renouer avec la protestation ». La CSE, composée de six syndicats (SNTE, le CLA, le Snapap, le Satef et le Snapep), s'est vue refuser les solutions proposées à la tutelle, ajoutant que le CSE « n'est pas contre la charte d'éthique pour la stabilité et pour une école de qualité mais il ne faut pas oublier les problèmes qui restent posés sans solutions ». De son côté, le Cnapest entame sa deuxième semaine de protestation. Messaoud Boudiba, porte-parole du Syndicat, a affirmé que « la grève ne s'arrêtera pas tant que les revendications du Cnapest ne sont pas satisfaites par la tutelle ». Par ces mouvements de débrayages, le CSE appelle le ministère de l'Education à revoir les statuts des corps de l'éducation nationale (décret exécutif 240/12 amendant et complétant le décret exécutif 315/08) pour veiller à l'équité entre les corps et paliers dans le classement, la promotion, l'intégration et les grades nouvellement créés. La CSE appelle, également, à la promotion systématique des personnels et travailleurs du secteur de l'Education durant leur carrière professionnelle, la récupération des instituts de technologie pour leur exploitation dans la formation spécialisée et l'élargissement du réseau national des écoles supérieures des enseignants. Parmi les revendications que le CSE a soumis à la tutelle figurent l'effet rétroactif du coût des opérations de réintégration (à partir du 3 juin 2012) « garanti par la loi », l'adoption du principe de 10 années pour l'enseignant principal et 20 ans pour l'enseignant formateur (ceux ayant parachevé leur formation après la date suscitée et ceux en cours de formation), les enseignants du technique au secondaire ainsi que tous les enseignants des différents paliers ayant été promus lors des réintégrations de 2008 et 2012. Les six syndicats, qui forment la CSE, demandent l'élargissement des primes et allocations propres aux corps de l'éducation aux personnels des serviceséconomiques et laboratoires ainsi que l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des personnels et travailleurs des corps communs et des agents de sécurité. La CSE revendique, également, une augmentation des heures supplémentaires et des heures de soutien, ainsi que le règlement définitif du dossier des auxiliaires de l'Education. Elle appelle, en outre, le ministère de tutelle à « accélérer » la promulgation de circulaires d'application du décret présidentiel 266/14 du 28 septembre 2014 amendant et complétant le décret 304/07 fixant la grille référentielle des salaires.