Invité au forum de Liberté, Nouar Larbi, secrétaire général du Cnapest, a annoncé que son syndicat campe sur ses positions et que la grève est maintenue jusqu'à la satisfaction de la plateforme de leurs revendications. Invité au forum de Liberté, Nouar Larbi, secrétaire général du Cnapest, a annoncé que son syndicat campe sur ses positions et que la grève est maintenue jusqu'à la satisfaction de la plateforme de leurs revendications. Il a notamment souligné que la tutelle n'a « en vérité aucune volonté d'aller vers un dialogue donnant-donnant et que les différentes déclarations de la ministre sont seulement une guerre médiatique livrée au mouvement de grève ». Entrant ainsi dans leur deuxième semaine de grève, le Cnapest par la voix de son secrétaire général souligne que ce manque de volonté de la tutelle se constate également dans le fait que « la réunion initiée par la première responsable du secteur a porté sur les revendications de la Coordination nationale des syndicats de l'éducation. Preuve de manque de volonté à vouloir trouver une solution». M. Nouar explique que le recours à la grève n'est pas systématique, contrairement a ce que dit la ministre, mais que « nous sommes obligés, de recourir à la grève car c'est le seul moyen de se faire entendre », ajoutant « nous n'avons pas voulu commencé la grève dès le début de l'année, car nous avons estimé qu'il fallait laisser du temps à la nouvelle ministre de connaître tous les dossiers. Mais malheureusement au bout d'une année, elle n'a rien fait pour améliorer la situation ». Revenant sur les précédentes grèves de l'année passée et les différentes réunions et PV signés avec l'ancien ministre du secteur Baba Ahmed, sans oublier l'accord passé entre le Cnapest et la Fonction publique, Nouar explique que « la ministre a trouvé des PV signés, des dossiers déjà préparés, mais rien n'a été appliqué. Nous sommes revenus à la case départ et les dossiers ne dépassent pas malheureusement la phase de préparation ». Pour le secrétaire général du Cnapest, la tutelle n'a pas les prérogatives de prendre des décisions : « À chaque fois la ministre nous annonce qu'elle va en parler et voir avec le gouvernement. D'accord dans ce cas nous voulons des garanties et qu'elle voit avec le Premier ministre ». Concernant l'annonce faite par la ministre de l'Education, Nouria Benghbrit, quant à l'importance de « répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement », Nouar estime « que oui bien sûr, nous sommes pour ce statut particulier mais ce n'est pas notre revendication », ajoutant que « nous savions dès le début que la tutelle allait venir sur ce terrain et sur cette revendication, d'ailleurs c'est de ce dossier seulement qu'elle parle. Mais, nous avons d'autres revendications et elle devra les prendre en considération ». Durant son intervention, Nouar déplore que la tutelle n'ait pas respectée ses engagements c'est pour cela « avant de parler de charte, la première responsable du secteur de l'Education devrait honorer ses engagements. Car il y a un climat de non-confiance entre la ministre et le partenaire social ». Pour rappel, parmi les revendications du Cnapest, la promotion « systématique » aux nouveaux grades et à la promotion au poste d'enseignant principal et d'enseignant-formateur. Le syndicat revendique, aussi, l'application du code de la médecine, celui du travail et la promulgation d'une circulaire interministérielle favorisant l'accès des enseignants au logement. Le Cnapest demande, aussi, la mise à jour de la prime du Sud et l'installation d'une commission gouvernementale chargée de recenser les biens et fonds des oeuvres sociales. Il a notamment souligné que la tutelle n'a « en vérité aucune volonté d'aller vers un dialogue donnant-donnant et que les différentes déclarations de la ministre sont seulement une guerre médiatique livrée au mouvement de grève ». Entrant ainsi dans leur deuxième semaine de grève, le Cnapest par la voix de son secrétaire général souligne que ce manque de volonté de la tutelle se constate également dans le fait que « la réunion initiée par la première responsable du secteur a porté sur les revendications de la Coordination nationale des syndicats de l'éducation. Preuve de manque de volonté à vouloir trouver une solution». M. Nouar explique que le recours à la grève n'est pas systématique, contrairement a ce que dit la ministre, mais que « nous sommes obligés, de recourir à la grève car c'est le seul moyen de se faire entendre », ajoutant « nous n'avons pas voulu commencé la grève dès le début de l'année, car nous avons estimé qu'il fallait laisser du temps à la nouvelle ministre de connaître tous les dossiers. Mais malheureusement au bout d'une année, elle n'a rien fait pour améliorer la situation ». Revenant sur les précédentes grèves de l'année passée et les différentes réunions et PV signés avec l'ancien ministre du secteur Baba Ahmed, sans oublier l'accord passé entre le Cnapest et la Fonction publique, Nouar explique que « la ministre a trouvé des PV signés, des dossiers déjà préparés, mais rien n'a été appliqué. Nous sommes revenus à la case départ et les dossiers ne dépassent pas malheureusement la phase de préparation ». Pour le secrétaire général du Cnapest, la tutelle n'a pas les prérogatives de prendre des décisions : « À chaque fois la ministre nous annonce qu'elle va en parler et voir avec le gouvernement. D'accord dans ce cas nous voulons des garanties et qu'elle voit avec le Premier ministre ». Concernant l'annonce faite par la ministre de l'Education, Nouria Benghbrit, quant à l'importance de « répondre à l'amélioration du statut (particulier) des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement », Nouar estime « que oui bien sûr, nous sommes pour ce statut particulier mais ce n'est pas notre revendication », ajoutant que « nous savions dès le début que la tutelle allait venir sur ce terrain et sur cette revendication, d'ailleurs c'est de ce dossier seulement qu'elle parle. Mais, nous avons d'autres revendications et elle devra les prendre en considération ». Durant son intervention, Nouar déplore que la tutelle n'ait pas respectée ses engagements c'est pour cela « avant de parler de charte, la première responsable du secteur de l'Education devrait honorer ses engagements. Car il y a un climat de non-confiance entre la ministre et le partenaire social ». Pour rappel, parmi les revendications du Cnapest, la promotion « systématique » aux nouveaux grades et à la promotion au poste d'enseignant principal et d'enseignant-formateur. Le syndicat revendique, aussi, l'application du code de la médecine, celui du travail et la promulgation d'une circulaire interministérielle favorisant l'accès des enseignants au logement. Le Cnapest demande, aussi, la mise à jour de la prime du Sud et l'installation d'une commission gouvernementale chargée de recenser les biens et fonds des oeuvres sociales.