Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a franchi un pas supplémentaire. Désormais aucune fatwa ou avis religieux ne sera toléré en dehors du Conseil national scientifique qui est la seule autorité en la matière Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a franchi un pas supplémentaire. Désormais aucune fatwa ou avis religieux ne sera toléré en dehors du Conseil national scientifique qui est la seule autorité en la matière Décidément, l'Etat veut mettre de l'ordre dans les affaires concernant la pratique religieuse. La création d'une instance nationale composée de 50 personnes entre théologiens, universitaires et scientifiques arrive à point nommé. Ils auront ainsi pour tâche d'émettre des avis religieux après consultation en précisant tous les contours. Pour ce faire, ce conseil sera installé dès la fin du premier semestre de cette année avec une assistance de l'université d'El Azhar qui reste le rempart contre les idéologies extrémistes ou radicales. Le ministre des Affaires religieuses a assuré, lors de sa dernière sortie médiatique, « qu'aucune pression ou forme de tutelle ne sera exercée sur ce conseil qui sera étendu à toutes les wilayas sans exception ». L'innovation est celle d'intégrer les imams ibadites au conseil et d'inviter les religieux qui travaillent sur les réseaux sociaux à collaborer avec le reste des membres de ce conseil. Pour Mohamed Aïssa "il faut unir la parole de la fatwa en Algérie en luttant contre des fatwas sur Internet". Le ministre, qui n'en est pas à sa première déclaration, met en garde contre la prolifération d'avis religieux sur la Toile avec toutes les dérives qu'elle comporte. "L'espace officiel consacré aux discussions sera l'instance de la fatwa. En dehors de cette dernière, rien n'est officiel" avertit le premier responsable des Affaires religieuses. Il est évident que les correctifs que veut apporter le département de Mohamed Aïssa est de mettre en exergue une pratique religieuse modérée loin des appels de sites djihadistes qui demeurent le danger imminent sur le pays. Des experts en jurisprudence islamique ont recommandéde "travailler sur une approche de rationalité du discours religieux de sorte à le faire émerger partout". A cet effet, les autorités en la matière ont exigé des imams des mosquées de lutter contre les discours "takfiristes et djihadistes" en les dénonçant". Sauf qu'ici, le problème reste irrésolu sur le contrôle de certaines mosquées par les groupes dits salafistes qui ont été maintes fois signalés par le ministre. Pour l'éradication de ce phénomène, un premier travail sera entamé d'ici peu sur les publications de savants algériens en Islam qui ont eu une grande influence sur l'histoire de l'Algérie. L'autre axe sur lequel misent les autorités religieuses est de recenser les vielles mosquées et les zaouïas afin de les réhabiliter pour les ouvrir au grand public. Un autre chantier, qui n'est pas des moindres, est celui du recyclage de tous les imams en filtrant ceux qui ne répondent pas aux critères bien déterminés pour les prêches selon l'orientation du fikh malékite. Un master de formation en théologie avec de nouveaux modules de recherche sera également introduit prochainement. Décidément, l'Etat veut mettre de l'ordre dans les affaires concernant la pratique religieuse. La création d'une instance nationale composée de 50 personnes entre théologiens, universitaires et scientifiques arrive à point nommé. Ils auront ainsi pour tâche d'émettre des avis religieux après consultation en précisant tous les contours. Pour ce faire, ce conseil sera installé dès la fin du premier semestre de cette année avec une assistance de l'université d'El Azhar qui reste le rempart contre les idéologies extrémistes ou radicales. Le ministre des Affaires religieuses a assuré, lors de sa dernière sortie médiatique, « qu'aucune pression ou forme de tutelle ne sera exercée sur ce conseil qui sera étendu à toutes les wilayas sans exception ». L'innovation est celle d'intégrer les imams ibadites au conseil et d'inviter les religieux qui travaillent sur les réseaux sociaux à collaborer avec le reste des membres de ce conseil. Pour Mohamed Aïssa "il faut unir la parole de la fatwa en Algérie en luttant contre des fatwas sur Internet". Le ministre, qui n'en est pas à sa première déclaration, met en garde contre la prolifération d'avis religieux sur la Toile avec toutes les dérives qu'elle comporte. "L'espace officiel consacré aux discussions sera l'instance de la fatwa. En dehors de cette dernière, rien n'est officiel" avertit le premier responsable des Affaires religieuses. Il est évident que les correctifs que veut apporter le département de Mohamed Aïssa est de mettre en exergue une pratique religieuse modérée loin des appels de sites djihadistes qui demeurent le danger imminent sur le pays. Des experts en jurisprudence islamique ont recommandéde "travailler sur une approche de rationalité du discours religieux de sorte à le faire émerger partout". A cet effet, les autorités en la matière ont exigé des imams des mosquées de lutter contre les discours "takfiristes et djihadistes" en les dénonçant". Sauf qu'ici, le problème reste irrésolu sur le contrôle de certaines mosquées par les groupes dits salafistes qui ont été maintes fois signalés par le ministre. Pour l'éradication de ce phénomène, un premier travail sera entamé d'ici peu sur les publications de savants algériens en Islam qui ont eu une grande influence sur l'histoire de l'Algérie. L'autre axe sur lequel misent les autorités religieuses est de recenser les vielles mosquées et les zaouïas afin de les réhabiliter pour les ouvrir au grand public. Un autre chantier, qui n'est pas des moindres, est celui du recyclage de tous les imams en filtrant ceux qui ne répondent pas aux critères bien déterminés pour les prêches selon l'orientation du fikh malékite. Un master de formation en théologie avec de nouveaux modules de recherche sera également introduit prochainement.