La loi criminalisant les violences faites aux femmes relance le débat sur les droits des femmes en Algérie. La loi criminalisant les violences faites aux femmes relance le débat sur les droits des femmes en Algérie. Alors que le président Abdelaziz Bouteflika avait décidé d'une brochette de mesures dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes en proposant une pension pour les femmes divorcées ainsi qu'un durcissement des peines à l'encontre de ceux qui ont recours à la violence, les femmes algériennes à travers ces mesures entrevoyaient une petite lueur d'espoir se disant qu'elles ne seraient pas abandonnées à leur triste sort comme c'est le cas le plus souvent. Un mari qui met à la rue son épouse et ses enfants, un autre qui la renvoie chez ses parents sans aucune autre forme de procès et sans ressources, bref des situations dramatiques vécues au quotidien. Aussi le président instruisait le gouvernement pour engager une réflexion sur la possibilité d'instituer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs confrontées à ces problèmes. L'intention y est certes mais les mentalités ne suivent pas. Tayeb Louh a eu toutes les peines du monde pour faire passer sa loi criminalisant les violences faites aux femmes se heurtant à des propos humiliants de certains députés FLN au Parlement. Des députés aux mentalités rétrogrades qui se sentent menacés par cette loi, certains s'octroient deux, voire trois femmes et cela menacerait la famille. Bien que le Parlement s'est arrangé à arrondir les angles en proposant un projet de loi sur l'arrêt des poursuites judiciaires si la victime pardonne à son époux. Une situation qui peut entraîner des pressions morales et sociales pour que la victime retire sa plainte. Chez les islamistes battre sa femme est tout à fait normal. Qui s'occupera de la prise en charge de la victime, son indemnisation, la réparation du préjudice, l'accompagnement, l'assistance. Il n'y a pas de loi cadre. Alors un coup d'épée dans l'eau ! Quant à la loi, même si elle a été votée au forceps, il reste que son application sur le terrain ne sera pas pour demain. Alors les femmes plutôt que d'être battues, à vous de vous battre contre toute forme de misogynie et de mentalités d'un autre âge. Alors que le président Abdelaziz Bouteflika avait décidé d'une brochette de mesures dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes en proposant une pension pour les femmes divorcées ainsi qu'un durcissement des peines à l'encontre de ceux qui ont recours à la violence, les femmes algériennes à travers ces mesures entrevoyaient une petite lueur d'espoir se disant qu'elles ne seraient pas abandonnées à leur triste sort comme c'est le cas le plus souvent. Un mari qui met à la rue son épouse et ses enfants, un autre qui la renvoie chez ses parents sans aucune autre forme de procès et sans ressources, bref des situations dramatiques vécues au quotidien. Aussi le président instruisait le gouvernement pour engager une réflexion sur la possibilité d'instituer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs confrontées à ces problèmes. L'intention y est certes mais les mentalités ne suivent pas. Tayeb Louh a eu toutes les peines du monde pour faire passer sa loi criminalisant les violences faites aux femmes se heurtant à des propos humiliants de certains députés FLN au Parlement. Des députés aux mentalités rétrogrades qui se sentent menacés par cette loi, certains s'octroient deux, voire trois femmes et cela menacerait la famille. Bien que le Parlement s'est arrangé à arrondir les angles en proposant un projet de loi sur l'arrêt des poursuites judiciaires si la victime pardonne à son époux. Une situation qui peut entraîner des pressions morales et sociales pour que la victime retire sa plainte. Chez les islamistes battre sa femme est tout à fait normal. Qui s'occupera de la prise en charge de la victime, son indemnisation, la réparation du préjudice, l'accompagnement, l'assistance. Il n'y a pas de loi cadre. Alors un coup d'épée dans l'eau ! Quant à la loi, même si elle a été votée au forceps, il reste que son application sur le terrain ne sera pas pour demain. Alors les femmes plutôt que d'être battues, à vous de vous battre contre toute forme de misogynie et de mentalités d'un autre âge.