Au FLN l'éclipse du secrétaire général du parti commence à faire des vagues. En effet Amar Saïdani brille par son absence de la scène nationale. Au FLN l'éclipse du secrétaire général du parti commence à faire des vagues. En effet Amar Saïdani brille par son absence de la scène nationale. Une absence qui soulève, à l'évidence, des interrogations, fort légitimes du reste, sur le fonctionnement même du vieux parti, ses conséquences sur sa cohésion interne et sur le rapport de la direction politique avec les structures de base. Où est passé Amar Saïdani ? Cette question est sur les lèvres de nombreux observateurs et elle est posée avec insistance par des cadres du parti. Amar Saïdani a en effet disparu du paysage politique ces derniers temps. Il ne fait plus d'apparitions publiques, ni de déclarations aux médias non plus. Cela fait un peu plus de vingt jours qu'il est aux abonnés absents. En effet, sa dernière apparition publique remonte au 24 février dernier. Ce jour-là Amar Saïdani a, à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de la création de l'UGTA et de celui de la nationalisation des hydrocarbures, animé un meeting populaire à Annaba. Lors de ce meeting, où il a représenté le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, il a surtout tiré à boulets rouges sur la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. Il a en effet accusé le PT d'être un parti dépourvu de programme politique et d'être « anticiconstitutionnel ». Une charge violente qui a provoqué une vive réaction de Louisa Hanoune et des hauts responsables du PT. Louisa Hanoune a accusé Saïdani d'être à la solde d'affairistes et d'avoir, par ses attaques contre le DRS, menacé la stabilité du pays. On n'a pas entendu la réaction de Amar Saïdani puisque, depuis, il a curieusement disparu de la scène. Une éclipse qui fait même des vagues au sein de la plus haute instance exécutive du parti, le bureau politique (BP) en l'occurrence. En effet, à en croire certaines sources, des membres du BP grincent des dents à propos de cette longue absence. Ce d'autant que le BP, dont les réunions devraient normalement être périodiques et régulières, ne tient plus conclave. Pis, les membres du BP, en tout cas certains d'entre eux, ne reçoivent plus d'instructions de leur secrétaire général dont on dit qu'il serait à l'étranger pour raison de santé. « Sincèrement le chef (Saïdani NDLR) ne nous informe de rien » ous a indiqué recemment un membre du bureau politique qui a requis l'anonymat. Cette énigmatique situation intervient au moment où le mandat légal de cinq années des instances du parti, le comité central (CC) particulièrement arrive à expiration ces jours-ci. Il faut savoir que le dernier congrès, au cours duquel le mandat de Abdelaziz Belkhadem a été renouvelé, s'est tenu au mois de mars de l'année 2010. En termes plus clairs, avec l'expiration du mandat, le CC ne dispose plus d'aucune légalité et le ministère de l'Intérieur, s'il applique les lois, peut ne plus reconnaître ni le CC ni son secrétaire général, Amar Saïdani. Mais il est évident que Tayeb Belaïz n'osera jamais franchir ce pas puisqu'il s'agit du FLN. Saïdani, qui a d'abord annoncé que le congrès se tiendra au premier trimestre de l'année en cours, a ensuite indiqué que le conclave aura lieu finalement après la révision de la Constitution dont la date n'a jamais été fixée. Pendant ce temps, le navire FLN va continuer à dériver et la guerre de tranchées entre les différents clans ira certainement crescendo. Une absence qui soulève, à l'évidence, des interrogations, fort légitimes du reste, sur le fonctionnement même du vieux parti, ses conséquences sur sa cohésion interne et sur le rapport de la direction politique avec les structures de base. Où est passé Amar Saïdani ? Cette question est sur les lèvres de nombreux observateurs et elle est posée avec insistance par des cadres du parti. Amar Saïdani a en effet disparu du paysage politique ces derniers temps. Il ne fait plus d'apparitions publiques, ni de déclarations aux médias non plus. Cela fait un peu plus de vingt jours qu'il est aux abonnés absents. En effet, sa dernière apparition publique remonte au 24 février dernier. Ce jour-là Amar Saïdani a, à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de la création de l'UGTA et de celui de la nationalisation des hydrocarbures, animé un meeting populaire à Annaba. Lors de ce meeting, où il a représenté le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, il a surtout tiré à boulets rouges sur la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. Il a en effet accusé le PT d'être un parti dépourvu de programme politique et d'être « anticiconstitutionnel ». Une charge violente qui a provoqué une vive réaction de Louisa Hanoune et des hauts responsables du PT. Louisa Hanoune a accusé Saïdani d'être à la solde d'affairistes et d'avoir, par ses attaques contre le DRS, menacé la stabilité du pays. On n'a pas entendu la réaction de Amar Saïdani puisque, depuis, il a curieusement disparu de la scène. Une éclipse qui fait même des vagues au sein de la plus haute instance exécutive du parti, le bureau politique (BP) en l'occurrence. En effet, à en croire certaines sources, des membres du BP grincent des dents à propos de cette longue absence. Ce d'autant que le BP, dont les réunions devraient normalement être périodiques et régulières, ne tient plus conclave. Pis, les membres du BP, en tout cas certains d'entre eux, ne reçoivent plus d'instructions de leur secrétaire général dont on dit qu'il serait à l'étranger pour raison de santé. « Sincèrement le chef (Saïdani NDLR) ne nous informe de rien » ous a indiqué recemment un membre du bureau politique qui a requis l'anonymat. Cette énigmatique situation intervient au moment où le mandat légal de cinq années des instances du parti, le comité central (CC) particulièrement arrive à expiration ces jours-ci. Il faut savoir que le dernier congrès, au cours duquel le mandat de Abdelaziz Belkhadem a été renouvelé, s'est tenu au mois de mars de l'année 2010. En termes plus clairs, avec l'expiration du mandat, le CC ne dispose plus d'aucune légalité et le ministère de l'Intérieur, s'il applique les lois, peut ne plus reconnaître ni le CC ni son secrétaire général, Amar Saïdani. Mais il est évident que Tayeb Belaïz n'osera jamais franchir ce pas puisqu'il s'agit du FLN. Saïdani, qui a d'abord annoncé que le congrès se tiendra au premier trimestre de l'année en cours, a ensuite indiqué que le conclave aura lieu finalement après la révision de la Constitution dont la date n'a jamais été fixée. Pendant ce temps, le navire FLN va continuer à dériver et la guerre de tranchées entre les différents clans ira certainement crescendo.