Les déclarations de Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, dans lesquelles il s'est attaqué au chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Toufik, continuent de susciter des réactions. Les déclarations de Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, dans lesquelles il s'est attaqué au chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Toufik, continuent de susciter des réactions. «Nous nous démarquons de ces déclarations qui n'engagent pas le parti, mais uniquement leur auteur » a indiqué Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique et qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani à la tête du FLN. « C'est de la rage ! » dira encore Abderahmane Belayat, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter que « nous sommes peinés et l'on s'interroge sur l'ampleur des dégâts causés par ces propos ». Belayat a affirmé, en présence de quelques membres de l'ancien bureau politique du temps de Abdelaziz Belkhadem ainsi que des membres du comité central, qui sont opposés à Amar Saïdani, que la direction du parti et la base militante « refusent et condamnent cette attitude. Nous refusons ces propos violents et irresponsables contre la justice et l'ANP ». « Cette attaque ne peut être attribuée au FLN. Notre parti est fidèle à sa doctrine politique, ses valeurs et ses principes. Il n'est pas dans nos traditions de détruire le parti pour un poste de responsabilité (...) Nous avons engagé une large concertation au sein du parti à propos des déclarations dangereuses et irresponsables du membre du Comité central, Amar Saïdani, et annonçons nous démarquer totalement des accusations proférées sur un site internet », précise-t-il. Le conférencier était dans tous ses états et a qualifié les propos de Amar Saïdani « d'atteinte à la Présidence et au Président car le président de la République est le ministre de la Défense ». En somme, pour Abderahmane Belayat, Saïdani accuse, de manière indirecte, le Président d'avoir failli quelque part. « Le FLN n'a pas de patron, ni Saïdani ni moi-même ne sommes les patrons du FLN. La justice a tranché en déclarant l'illégalité de la réunion du 29 août. Cette rencontre s'est tenue en l'absence d'huissier de justice », martèle-t-il encore. Et d'ajouter « Nous appelons les membres du BP et du CC ainsi que tous les militants du FLN à dénoncer, à rejeter et à se démarquer des déclarations de Saïdani ». A une question de savoir qui est derrière le SG du FLN Belayat dit ne pas « avoir de prérogatives pour lancer une recherche ». « Cette question exige une analyse. Ce n'est pas l'envie qui me manque pour le faire et je dispose des compétences d'analyse. Mais dans ma position actuelle, je ne peux le faire. Mon statut me permet juste de rétablir la vérité et dire que ce qui a été dit n'est pas la position du FLN. C'est tout ce que je peux dire et le temps fera tout apparaître », explique-t-il. Dans un entretien, accordé lundi dernier au journal électronique TSA, Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, a porté de graves accusations à l'endroit du chef du DRS, le général de corps d'armée Mohamed Mediéne, dit Toufik. Ce dernier est en effet accusé d'être derrière les problèmes internes du vieux parti en manipulant le groupe de Belayat afin de le destituer. Mais le plus grave c'est que Saïdani accuse aussi le général Toufik d'avoir échoué à protéger feu Mohamed Boudiaf, le site gazier de Tiguentourine lorsqu'il a subi une attaque terroriste de grande envergure au mois de janvier 2013, mais aussi et surtout d'avoir échoué à protéger le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, qui a été la cible d'un attentat terroriste dans la wilaya de Batna il y a quelques années de cela. Le DRS est aussi accusé d'avoir fomenté de nouveaux scandales de corruption, comme les affaires de Khalifa Bank et Sonatrach afin, selon Amar Saïdani, de faire barrage au Président Bouteflika et l'empêcher de briguer un niveau mandat. C'est dire que les accusations de Saïdani sont d'une extrême gravité. Pour Belayat Saïdani « a mis au goût du jour la fameuse question de "qui tue qui ?" ». Enfin Belayat considère que Saïdani a fait preuve « d'ingratitude ». Il est aussi resté très évasif sur ceux qui auraient inspiré les déclarations de Saïdani se contentant de dire que ce dernier « a porté atteinte aux institutions de l'Etat et que, par conséquent, il devrait rendre des comptes ». Il n'a pas voulu non plus commenter le silence du ministère de la Défense. Cela dit il a été aussi question de l'action des contestataires pour convoquer une session du comité central en vue de destituer Amar Saïdani et d'élire un nouveau secrétaire général du FLN. « Actuellement nous avons 2/3 de signatures des membres du comité central et nous aurons bientôt 3/4 ou 4/5 des signatures » dira Belayat qui est resté, cela dit, très évasif sur la question de la demande d'autorisation pour la tenue d'une session du comité central adressée au ministère de l'Intérieur. Les opposants ont-ils, oui ou non déposé une demande d'autorisation au ministère de l'Intérieur ? « Nous espérons tenir cette session dans les plus brefs délais malgré les manœuvres et les déclarations et ce conformément à la loi » a indiqué Belayat ajoutant que « nous participerons à l'élection présidentielle avec le candidat du FLN ». «Nous nous démarquons de ces déclarations qui n'engagent pas le parti, mais uniquement leur auteur » a indiqué Abderahmane Belayat, qui se considère toujours comme le coordinateur du bureau politique et qui ne reconnaît pas la légitimité de Saïdani à la tête du FLN. « C'est de la rage ! » dira encore Abderahmane Belayat, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse, avant d'ajouter que « nous sommes peinés et l'on s'interroge sur l'ampleur des dégâts causés par ces propos ». Belayat a affirmé, en présence de quelques membres de l'ancien bureau politique du temps de Abdelaziz Belkhadem ainsi que des membres du comité central, qui sont opposés à Amar Saïdani, que la direction du parti et la base militante « refusent et condamnent cette attitude. Nous refusons ces propos violents et irresponsables contre la justice et l'ANP ». « Cette attaque ne peut être attribuée au FLN. Notre parti est fidèle à sa doctrine politique, ses valeurs et ses principes. Il n'est pas dans nos traditions de détruire le parti pour un poste de responsabilité (...) Nous avons engagé une large concertation au sein du parti à propos des déclarations dangereuses et irresponsables du membre du Comité central, Amar Saïdani, et annonçons nous démarquer totalement des accusations proférées sur un site internet », précise-t-il. Le conférencier était dans tous ses états et a qualifié les propos de Amar Saïdani « d'atteinte à la Présidence et au Président car le président de la République est le ministre de la Défense ». En somme, pour Abderahmane Belayat, Saïdani accuse, de manière indirecte, le Président d'avoir failli quelque part. « Le FLN n'a pas de patron, ni Saïdani ni moi-même ne sommes les patrons du FLN. La justice a tranché en déclarant l'illégalité de la réunion du 29 août. Cette rencontre s'est tenue en l'absence d'huissier de justice », martèle-t-il encore. Et d'ajouter « Nous appelons les membres du BP et du CC ainsi que tous les militants du FLN à dénoncer, à rejeter et à se démarquer des déclarations de Saïdani ». A une question de savoir qui est derrière le SG du FLN Belayat dit ne pas « avoir de prérogatives pour lancer une recherche ». « Cette question exige une analyse. Ce n'est pas l'envie qui me manque pour le faire et je dispose des compétences d'analyse. Mais dans ma position actuelle, je ne peux le faire. Mon statut me permet juste de rétablir la vérité et dire que ce qui a été dit n'est pas la position du FLN. C'est tout ce que je peux dire et le temps fera tout apparaître », explique-t-il. Dans un entretien, accordé lundi dernier au journal électronique TSA, Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, a porté de graves accusations à l'endroit du chef du DRS, le général de corps d'armée Mohamed Mediéne, dit Toufik. Ce dernier est en effet accusé d'être derrière les problèmes internes du vieux parti en manipulant le groupe de Belayat afin de le destituer. Mais le plus grave c'est que Saïdani accuse aussi le général Toufik d'avoir échoué à protéger feu Mohamed Boudiaf, le site gazier de Tiguentourine lorsqu'il a subi une attaque terroriste de grande envergure au mois de janvier 2013, mais aussi et surtout d'avoir échoué à protéger le président de la république, Abdelaziz Bouteflika, qui a été la cible d'un attentat terroriste dans la wilaya de Batna il y a quelques années de cela. Le DRS est aussi accusé d'avoir fomenté de nouveaux scandales de corruption, comme les affaires de Khalifa Bank et Sonatrach afin, selon Amar Saïdani, de faire barrage au Président Bouteflika et l'empêcher de briguer un niveau mandat. C'est dire que les accusations de Saïdani sont d'une extrême gravité. Pour Belayat Saïdani « a mis au goût du jour la fameuse question de "qui tue qui ?" ». Enfin Belayat considère que Saïdani a fait preuve « d'ingratitude ». Il est aussi resté très évasif sur ceux qui auraient inspiré les déclarations de Saïdani se contentant de dire que ce dernier « a porté atteinte aux institutions de l'Etat et que, par conséquent, il devrait rendre des comptes ». Il n'a pas voulu non plus commenter le silence du ministère de la Défense. Cela dit il a été aussi question de l'action des contestataires pour convoquer une session du comité central en vue de destituer Amar Saïdani et d'élire un nouveau secrétaire général du FLN. « Actuellement nous avons 2/3 de signatures des membres du comité central et nous aurons bientôt 3/4 ou 4/5 des signatures » dira Belayat qui est resté, cela dit, très évasif sur la question de la demande d'autorisation pour la tenue d'une session du comité central adressée au ministère de l'Intérieur. Les opposants ont-ils, oui ou non déposé une demande d'autorisation au ministère de l'Intérieur ? « Nous espérons tenir cette session dans les plus brefs délais malgré les manœuvres et les déclarations et ce conformément à la loi » a indiqué Belayat ajoutant que « nous participerons à l'élection présidentielle avec le candidat du FLN ».