Le FLN est apparemment contre la dissolution de l'APN et l'organisation d'élections législatives anticipées. Le vieux parti l'a clairement indiqué par le truchement de son bureau politique (BP). Le FLN est apparemment contre la dissolution de l'APN et l'organisation d'élections législatives anticipées. Le vieux parti l'a clairement indiqué par le truchement de son bureau politique (BP). Réuni avant-hier sous la présidence du secrétaire général du parti, Amar Saïdani, le BP s'est en effet prononcé contre la dissolution de la Chambre basse du Parlement comme le revendique nettement une partie de la classe politique. Mieux le bureau politique a, dans le communiqué rendu public à l'issue de sa réunion, condamné toutes « les voix qui appellent à la dissolution de l'APN ». Car pour le BP, cette revendication constitue « une ingérence abjecte dans les prérogatives du président de la République et une atteinte aux institutions constitutionnelles ». C'est la première fois que le FLN s'exprime de manière assez claire sur cette question même si son secrétaire général, Amar Saïdani, a eu déjà à dire son opposition à cette éventualité. « Nous disposons de la majorité au sein de l'Assemblée et il n'est pas normal que l'on soit favorable à sa dissolution » a indiqué Saïdani. Le secrétaire général du vieux parti infirmait ainsi les informations selon lesquelles le FLN aurait conclu un deal avec le Parti des travailleurs et serait donc d'accord pour la dissolution de l'APN et la tenue d'élections législatives anticipées. La dissolution de l'APN est une revendication émanant de nombreux partis politiques dont, notamment, le Parti des travailleurs. La secrétaire générale de ce dernier parti, Louisa Hanoune, n'a eu de cesse de mettre en avant cette revendication car elle considérait que l'actuelle Assemblée est issue de la fraude et n'a, par conséquent, pas de légitimité. En vérité il n'y a pas que les partis de l'opposition qui demandent la dissolution de l'APN. En effet cette revendication fait même des émules au sein des partis de la majorité. Il en est ainsi du MPA de Amara Benyounes qui soutient pourtant, au même titre que le FLN, le président de la République. Cela dit dans la crise qui oppose les deux protagonistes de la crise interne qui secoue le vieux parti chaque camp campe sur ses positions. Le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, semble plus que jamais décidé à museler ses adversaires, Abderahmane Belayat en tête. Ce dernier, en compagnie de six autres membres du comité central, a été convoqué devant la commission de discipline du parti. Selon d'autres sources, cette liste des sept aurait été élargie puisque d'autres membres de la plus haute instance entre deux congrès auraient été destinataires d'une convocation de la commission de discipline. Cette dernière, présidée par l'ex-député Omar El Ouazani, a déjà siégé pour se pencher sur ces cas disciplinaires. Belayat et ses partisans au sein du comité central sont, eux aussi, décidés à « destituer » Saïdani de la tête du FLN et d'élire un nouveau secrétaire général. Jusque-là toutes leurs tentatives de réunir le comité central se sont avérées vaines faute d'autorisation des pouvoirs publics. Aux dernières nouvelles il semblerait que les adversaires de Saïdani ont décidé de participer à la prochaine session du comité central. Cette dernière a été convoquée par Amar Saïdani pour le 23 juin prochain. Un seul point a été inscrit à l'ordre du jour : l'examen des propositions du parti pour le projet de révision constitutionnel. Mais Belayat et ses amis comptent bien y ajouter le point relatif au retrait de confiance au secrétaire général. Réuni avant-hier sous la présidence du secrétaire général du parti, Amar Saïdani, le BP s'est en effet prononcé contre la dissolution de la Chambre basse du Parlement comme le revendique nettement une partie de la classe politique. Mieux le bureau politique a, dans le communiqué rendu public à l'issue de sa réunion, condamné toutes « les voix qui appellent à la dissolution de l'APN ». Car pour le BP, cette revendication constitue « une ingérence abjecte dans les prérogatives du président de la République et une atteinte aux institutions constitutionnelles ». C'est la première fois que le FLN s'exprime de manière assez claire sur cette question même si son secrétaire général, Amar Saïdani, a eu déjà à dire son opposition à cette éventualité. « Nous disposons de la majorité au sein de l'Assemblée et il n'est pas normal que l'on soit favorable à sa dissolution » a indiqué Saïdani. Le secrétaire général du vieux parti infirmait ainsi les informations selon lesquelles le FLN aurait conclu un deal avec le Parti des travailleurs et serait donc d'accord pour la dissolution de l'APN et la tenue d'élections législatives anticipées. La dissolution de l'APN est une revendication émanant de nombreux partis politiques dont, notamment, le Parti des travailleurs. La secrétaire générale de ce dernier parti, Louisa Hanoune, n'a eu de cesse de mettre en avant cette revendication car elle considérait que l'actuelle Assemblée est issue de la fraude et n'a, par conséquent, pas de légitimité. En vérité il n'y a pas que les partis de l'opposition qui demandent la dissolution de l'APN. En effet cette revendication fait même des émules au sein des partis de la majorité. Il en est ainsi du MPA de Amara Benyounes qui soutient pourtant, au même titre que le FLN, le président de la République. Cela dit dans la crise qui oppose les deux protagonistes de la crise interne qui secoue le vieux parti chaque camp campe sur ses positions. Le secrétaire général du parti, Amar Saïdani, semble plus que jamais décidé à museler ses adversaires, Abderahmane Belayat en tête. Ce dernier, en compagnie de six autres membres du comité central, a été convoqué devant la commission de discipline du parti. Selon d'autres sources, cette liste des sept aurait été élargie puisque d'autres membres de la plus haute instance entre deux congrès auraient été destinataires d'une convocation de la commission de discipline. Cette dernière, présidée par l'ex-député Omar El Ouazani, a déjà siégé pour se pencher sur ces cas disciplinaires. Belayat et ses partisans au sein du comité central sont, eux aussi, décidés à « destituer » Saïdani de la tête du FLN et d'élire un nouveau secrétaire général. Jusque-là toutes leurs tentatives de réunir le comité central se sont avérées vaines faute d'autorisation des pouvoirs publics. Aux dernières nouvelles il semblerait que les adversaires de Saïdani ont décidé de participer à la prochaine session du comité central. Cette dernière a été convoquée par Amar Saïdani pour le 23 juin prochain. Un seul point a été inscrit à l'ordre du jour : l'examen des propositions du parti pour le projet de révision constitutionnel. Mais Belayat et ses amis comptent bien y ajouter le point relatif au retrait de confiance au secrétaire général.