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La hantise des citoyens !
Activité permanente sismique en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 03 - 2015

Plusieurs secousses telluriques ont été enregistrées ces derniers temps dans la région d'Alger de même qu'à l'est du pays ces tous derniers jours.
Plusieurs secousses telluriques ont été enregistrées ces derniers temps dans la région d'Alger de même qu'à l'est du pays ces tous derniers jours.
Selon le CRAAG, cette activité sismique est justifiée par la localisation géographique de l'Algérie. "Notre pays se situe sur la plaque nordafricaine, qui est en interaction avec la plaque euro-asiatique", explique-t-on.
Mais le CRAAG rassure, il s'agit "d'une activité sismique continue qu'on peut qualifier de faible à modérée, car on enregistre mensuellement entre 80 et 90 secousses sur tout le territoire national, dont 90 % ne sont pas ressenties. Mais il ne faut surtout pas croire que la canicule ou le sirocco ont une relation avec l'activité sismique". Car selon un chercheur du CRAAG, en l'occurrence Mohamed Hamadache, le "séisme est dû à des facteurs internes et non externes".
L'Algérie est connue pour être une zone sismique très active. Le zonage sismique du territoire algérien élaboré par le CRAAG montre que la bande tellienne, notamment dans sa frange littorale, est soumise au degré d'aléa sismique le plus élevé. Toujours selon le Craag "les séismes sont imprévisibles, la prédiction des tremblements de terre est quasiment impossible". Il est vrai qu'il y a des zones qui sont plus sujettes aux séismes, comme le Nord algérien, mais à l'heure actuelle il n'existe pas à l'échelle mondiale une méthodologie ou un instrument pour prédire un séisme.
Le CRAAG, qui est situé sur les hauteurs d'Alger, plus précisément à Bouzareah est une sentinelle contre les séismes du nord de notre pays. Cette institution assure une mission de service public, surveille en permanence et capte en temps réels les signaux pour chacun des séismes. Mais comment rassurer le citoyen lambda qui constate que les séismes ces derniers temps sont récurrents et qui se concentrent le plus souvent sur une même circonscription géographique.
Depuis septembre 2014 à nos jours le CRAAG fait état de secousses dans la région de Blida Birtouta, Hammam-Melouane, Chebli. Ces derniers temps les secousses sont ressenties également à l'est et à l'ouest du pays, la dernière en date étant Batna. Comment limiter les dégâts ? Pour les spécialistes du bâtiment, la meilleure des préventions reste sans nul doute les constructions aux normes parasismiques. En février dernier s'est tenu un séminaire sur les constructions antisismiques pour la wilaya d'Alger.
Etaient associés le CRAAG, le CTC (Contrôle technique des constructions), le Cneru (Centre national d'étude et de recherche appliquée en urbanisme), l'APW, cela pour poser le diagnostic et apporter des solutions pour corriger les incohérences du développement urbain dans la périphérie de la capitale. Car c'est là où le bât blesse. Ils ont abordé le problème du non respect des normes de construction parasismique et insisté sur l'obligation de leur application sur le terrain par tous les intervenants, notamment au nord du pays où l'activité sismique est intense : près de 100 secousses telluriques y sont enregistrées chaque mois.
Il y a un petit peu plus de 30 ans, Haroun Tazieff le vulcanologue français avait alerté sur le danger représenté par les constructions sauvages, le long du littoral algérien. Ce qui s'est vérifié plus d'une fois lors de catastrophes naturelles. La précarité des habitations d'Alger et même ailleurs a atteint un seuil alarmant. Le parc immobilier national, selon les professionnels, est constitué de 7 millions de logements dont 1,5 million d'unités menaçant ruine !
De plus il diminue, inexorablement, suite aux catastrophes naturelles et se réduit aussi par la faute de l'occupant qui néglige l'entretien de son habitation, qu'elle lui soit propre ou qu'elle relève du patrimoine public.
Malgré cela, la crainte d'un séisme violent hante les esprits des citoyens qui ont encore à l'esprit le séisme du 23 mai 2003 à Boumerdès qui a couté la vie à plus de 2.600 personnes et plus récemment celui du 1er août 2014 dont l'épicentre a été localisé à Bologhine où six personnes ont péri, non pas ensevelies sous les décombres, mais du fait de la panique qui s'est emparée d'elles ; quatre se sont jetées par la fenêtre pensant y trouver leur salut, les deux autres ont succombé à une crise cardiaque. Ce qui fait dire à plus d'un titre que le séisme frappe, la bêtise humaine tue.
Selon le CRAAG, cette activité sismique est justifiée par la localisation géographique de l'Algérie. "Notre pays se situe sur la plaque nordafricaine, qui est en interaction avec la plaque euro-asiatique", explique-t-on.
Mais le CRAAG rassure, il s'agit "d'une activité sismique continue qu'on peut qualifier de faible à modérée, car on enregistre mensuellement entre 80 et 90 secousses sur tout le territoire national, dont 90 % ne sont pas ressenties. Mais il ne faut surtout pas croire que la canicule ou le sirocco ont une relation avec l'activité sismique". Car selon un chercheur du CRAAG, en l'occurrence Mohamed Hamadache, le "séisme est dû à des facteurs internes et non externes".
L'Algérie est connue pour être une zone sismique très active. Le zonage sismique du territoire algérien élaboré par le CRAAG montre que la bande tellienne, notamment dans sa frange littorale, est soumise au degré d'aléa sismique le plus élevé. Toujours selon le Craag "les séismes sont imprévisibles, la prédiction des tremblements de terre est quasiment impossible". Il est vrai qu'il y a des zones qui sont plus sujettes aux séismes, comme le Nord algérien, mais à l'heure actuelle il n'existe pas à l'échelle mondiale une méthodologie ou un instrument pour prédire un séisme.
Le CRAAG, qui est situé sur les hauteurs d'Alger, plus précisément à Bouzareah est une sentinelle contre les séismes du nord de notre pays. Cette institution assure une mission de service public, surveille en permanence et capte en temps réels les signaux pour chacun des séismes. Mais comment rassurer le citoyen lambda qui constate que les séismes ces derniers temps sont récurrents et qui se concentrent le plus souvent sur une même circonscription géographique.
Depuis septembre 2014 à nos jours le CRAAG fait état de secousses dans la région de Blida Birtouta, Hammam-Melouane, Chebli. Ces derniers temps les secousses sont ressenties également à l'est et à l'ouest du pays, la dernière en date étant Batna. Comment limiter les dégâts ? Pour les spécialistes du bâtiment, la meilleure des préventions reste sans nul doute les constructions aux normes parasismiques. En février dernier s'est tenu un séminaire sur les constructions antisismiques pour la wilaya d'Alger.
Etaient associés le CRAAG, le CTC (Contrôle technique des constructions), le Cneru (Centre national d'étude et de recherche appliquée en urbanisme), l'APW, cela pour poser le diagnostic et apporter des solutions pour corriger les incohérences du développement urbain dans la périphérie de la capitale. Car c'est là où le bât blesse. Ils ont abordé le problème du non respect des normes de construction parasismique et insisté sur l'obligation de leur application sur le terrain par tous les intervenants, notamment au nord du pays où l'activité sismique est intense : près de 100 secousses telluriques y sont enregistrées chaque mois.
Il y a un petit peu plus de 30 ans, Haroun Tazieff le vulcanologue français avait alerté sur le danger représenté par les constructions sauvages, le long du littoral algérien. Ce qui s'est vérifié plus d'une fois lors de catastrophes naturelles. La précarité des habitations d'Alger et même ailleurs a atteint un seuil alarmant. Le parc immobilier national, selon les professionnels, est constitué de 7 millions de logements dont 1,5 million d'unités menaçant ruine !
De plus il diminue, inexorablement, suite aux catastrophes naturelles et se réduit aussi par la faute de l'occupant qui néglige l'entretien de son habitation, qu'elle lui soit propre ou qu'elle relève du patrimoine public.
Malgré cela, la crainte d'un séisme violent hante les esprits des citoyens qui ont encore à l'esprit le séisme du 23 mai 2003 à Boumerdès qui a couté la vie à plus de 2.600 personnes et plus récemment celui du 1er août 2014 dont l'épicentre a été localisé à Bologhine où six personnes ont péri, non pas ensevelies sous les décombres, mais du fait de la panique qui s'est emparée d'elles ; quatre se sont jetées par la fenêtre pensant y trouver leur salut, les deux autres ont succombé à une crise cardiaque. Ce qui fait dire à plus d'un titre que le séisme frappe, la bêtise humaine tue.


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