L'Arabie saoudite, alliée à plusieurs pays de la région, a lancé jeudi une intervention militaire au Yémen, afin de contrer l'avancée des rebelles Houthis. L'opération a été déclenchée dans la nuit par des frappes saoudiennes sur différentes positions des Houthis qui ont pris le contrôle de plusieurs grandes villes, dont la capitale Sanaa, au cours des derniers mois. L'Arabie saoudite, alliée à plusieurs pays de la région, a lancé jeudi une intervention militaire au Yémen, afin de contrer l'avancée des rebelles Houthis. L'opération a été déclenchée dans la nuit par des frappes saoudiennes sur différentes positions des Houthis qui ont pris le contrôle de plusieurs grandes villes, dont la capitale Sanaa, au cours des derniers mois. Ryad a mobilisé 150.000 militaires et 100 avions de combat, tandis que les Emirats arabes unis ont engagé 30 avions de combat, Bahreïn et Koweït 15 appareils chacun et le Qatar 10, a indiqué Al-Arabiya, chaîne de télévision à capitaux saoudiens. En plus de ces pays du Golfe, voisins du Yémen, l'opération mobilise d'autres pays alliés de l'Arabie saoudite comme l'Egypte, la Jordanie, le Soudan, le Pakistan et le Maroc, selon Ryad. Les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l'intervention, sans toutefois y participer directement. Le secrétaire d'Etat John Kerry a "salué le travail de la coalition qui agit militairement" contre les rebelles. Aucune implication de pays européens n'a été annoncée, mais la France a renouvelé son soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui avait été forcé à fuir Sanaa en février pour se réfugier dans son fief d'Aden. La chef de la diplomatie de l'Union européenne a en revanche dénoncé l'opération. "Les derniers événements au Yémen ont considérablement aggravé une situation déjà fragile dans le pays, et risquent d'avoir de graves conséquences régionales", a affirmé dans un communiqué la chef de la diplomatie européenne. Ryad a mobilisé 150.000 militaires et 100 avions de combat, tandis que les Emirats arabes unis ont engagé 30 avions de combat, Bahreïn et Koweït 15 appareils chacun et le Qatar 10, a indiqué Al-Arabiya, chaîne de télévision à capitaux saoudiens. En plus de ces pays du Golfe, voisins du Yémen, l'opération mobilise d'autres pays alliés de l'Arabie saoudite comme l'Egypte, la Jordanie, le Soudan, le Pakistan et le Maroc, selon Ryad. Les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l'intervention, sans toutefois y participer directement. Le secrétaire d'Etat John Kerry a "salué le travail de la coalition qui agit militairement" contre les rebelles. Aucune implication de pays européens n'a été annoncée, mais la France a renouvelé son soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui avait été forcé à fuir Sanaa en février pour se réfugier dans son fief d'Aden. La chef de la diplomatie de l'Union européenne a en revanche dénoncé l'opération. "Les derniers événements au Yémen ont considérablement aggravé une situation déjà fragile dans le pays, et risquent d'avoir de graves conséquences régionales", a affirmé dans un communiqué la chef de la diplomatie européenne.