Tandis que des ressortissants africains y compris des Algériens périssent en mer, les pays du continent noir continuent à dilapider leur richesse par des transferts illicites à l'étranger handicapant de fait les chances de développement. Tandis que des ressortissants africains y compris des Algériens périssent en mer, les pays du continent noir continuent à dilapider leur richesse par des transferts illicites à l'étranger handicapant de fait les chances de développement. Dans cet ensemble que forme le Tiers-monde, la situation de l'Afrique subsaharienne est encore plus inquiétante, car c'est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en termes de rapport au produit intérieur brut (PIB). En effet, ces flux illicites ont représenté 5,7% de son PIB en 2011. Les dix pays africains les plus touchés par cette fuite des capitaux sont le Nigeria (10e à l'échelle mondiale), l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Soudan, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, la Zambie, le Togo, l'Algérie et la République démocratique du Congo. Les plus riches d'entre eux en ressources naturelles (Nigeria, Angola, etc.) sont ceux où l'évasion de capitaux est la plus massive. Ces informations sont contenues dans le rapport de l'ONG américaine Global Financial Integrity (GFI) publié en décembre 2013. Les flux financiers illicites, plus connus sous le nom de fuite des capitaux, sont décrits comme un véritable fléau qui affecte les pays en développement. Les pays en développement ont vu 946 milliards de dollars sortir llégalement de leur territoire en 2011. Ce montant est dix fois plus élevé que l'aide publique au développement qui a été accordée aux 150 pays qui ont fait l'objet de l'étude. Celle-ci va d'ailleurs plus loin en montrant qu'entre 2002 et 2011, les fuites ont atteint un total de 5900 milliards de dollars. Selon Global Financial Integrity, les flux financiers illicites sortant d'Afrique ont représenté au moins 29 milliards de dollars par an entre 1970 et 2008 tandis que l'aide extérieure à l'ensemble du continent ne se montait qu'à 18 milliards. Pire, avec la forte croissance économique des années 2001- 2008 (5% à 7% par an), tirée par la hausse des matières premières, le mouvement a pris des proportions inédites: l'Afrique aurait perdu près de 54 milliards de dollars par an en moyenne durant cette période, et même 90 milliards en 2007 et 2008. Le cumul de ces montants depuis 2001 représente deux fois la dette extérieure du continent. Dans cet ensemble que forme le Tiers-monde, la situation de l'Afrique subsaharienne est encore plus inquiétante, car c'est la région qui souffre le plus de la fuite des capitaux en termes de rapport au produit intérieur brut (PIB). En effet, ces flux illicites ont représenté 5,7% de son PIB en 2011. Les dix pays africains les plus touchés par cette fuite des capitaux sont le Nigeria (10e à l'échelle mondiale), l'Afrique du Sud, l'Egypte, le Soudan, la Côte d'Ivoire, l'Ethiopie, la Zambie, le Togo, l'Algérie et la République démocratique du Congo. Les plus riches d'entre eux en ressources naturelles (Nigeria, Angola, etc.) sont ceux où l'évasion de capitaux est la plus massive. Ces informations sont contenues dans le rapport de l'ONG américaine Global Financial Integrity (GFI) publié en décembre 2013. Les flux financiers illicites, plus connus sous le nom de fuite des capitaux, sont décrits comme un véritable fléau qui affecte les pays en développement. Les pays en développement ont vu 946 milliards de dollars sortir llégalement de leur territoire en 2011. Ce montant est dix fois plus élevé que l'aide publique au développement qui a été accordée aux 150 pays qui ont fait l'objet de l'étude. Celle-ci va d'ailleurs plus loin en montrant qu'entre 2002 et 2011, les fuites ont atteint un total de 5900 milliards de dollars. Selon Global Financial Integrity, les flux financiers illicites sortant d'Afrique ont représenté au moins 29 milliards de dollars par an entre 1970 et 2008 tandis que l'aide extérieure à l'ensemble du continent ne se montait qu'à 18 milliards. Pire, avec la forte croissance économique des années 2001- 2008 (5% à 7% par an), tirée par la hausse des matières premières, le mouvement a pris des proportions inédites: l'Afrique aurait perdu près de 54 milliards de dollars par an en moyenne durant cette période, et même 90 milliards en 2007 et 2008. Le cumul de ces montants depuis 2001 représente deux fois la dette extérieure du continent.