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L'Algérie réaffirme le droit des Etats parties à l'utiliser à des fins pacifiques
Révision du TNP, énergie nucléaire
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 04 - 2015

L ' Algérie a réaffirmé lundi à New York par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le droit des Etats parties au traité de non-prolifération à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
L ' Algérie a réaffirmé lundi à New York par la voix du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le droit des Etats parties au traité de non-prolifération à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
"L'Algérie réaffirme, une fois de plus, le droit originel et inaliénable des Etats parties au développement, à la recherche et à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques conforméent à l'article IV du Traité", a soutenu M. Lamamra dans une allocution à l'occasion de la 9ème Conférence de révision du TNP.
"Pour l'Algérie, la non-prolifération est une responsabilité qui incombe à tous les Etats parties au Traité, dotés ou non de l'arme nucléaire, car elle constitue un facteur essentiel qui facilite la réalisation de l'objectif final de l'élimination totale des armes nucléaires. Aussi, il est nécessaire de ne pas créer de nouvelles obligations sur les Etats non dotés de l'arme nucléaire, autres que celles prévues expressément par le Traité", a ajouté M. Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que "l'Algérie qui accorde un intérêt particulier au désarmement nucléaire est parfaitement consciente de l'importance de la non-prolifération, en tant que l'un des trois piliers du TNP et un élément fondamental des efforts visant l'élimination totale des armes nucléaires", précisant que "le Traité et ses dispositions afférentes à la non-prolifération ont permis de limiter la possession d'armes nucléaires sur un nombre réduit de pays, y compris les cinq Etats nucléaires parties".
"Ainsi, nous pouvons affirmer que les dispositions relatives à la non-prolifération et les mesures de vérification et les garanties que nous avons adoptées et acceptées dans le cadre de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, ont prouvé, pendant des décennies, leur efficacité et efficience". Il a salué, dans ce contexte, le rôle central de l'AIEA, qui demeure, a-t-il enchainé, "l'unique organe compétent pour déterminer le degré du respect des Etats parties de leurs obligations au titre de la non-prolifération, à travers le régime de garanties qui se base sur des mesures fondées sur l'observation objective et les preuves matérielles".
Il a insisté dans le même contexte sur "l'importance de l'indépendance de l'Agence et de la non politisation de ses fonctions, pour qu'elle puisse continuer à s'acquitter de ses missions avec professionnalisme et conformément au Traité et à son règlement intérieur". S'agissant de la création de zones exemptes d'armes nucléaires, M. Lamamra a mis en avant la contribution de l'Algérie, dans sa région d'appartenance géographique aux efforts ayant abouti à la création, en 1998, d'une zone exempte d'armes nucléaires en Afrique rappelant que l'Algérie était parmi les premiers pays ayant ratifié le Traité de Pelindaba, créant cette zone.
"L'Algérie réaffirme, une fois de plus, le droit originel et inaliénable des Etats parties au développement, à la recherche et à l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques conforméent à l'article IV du Traité", a soutenu M. Lamamra dans une allocution à l'occasion de la 9ème Conférence de révision du TNP.
"Pour l'Algérie, la non-prolifération est une responsabilité qui incombe à tous les Etats parties au Traité, dotés ou non de l'arme nucléaire, car elle constitue un facteur essentiel qui facilite la réalisation de l'objectif final de l'élimination totale des armes nucléaires. Aussi, il est nécessaire de ne pas créer de nouvelles obligations sur les Etats non dotés de l'arme nucléaire, autres que celles prévues expressément par le Traité", a ajouté M. Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que "l'Algérie qui accorde un intérêt particulier au désarmement nucléaire est parfaitement consciente de l'importance de la non-prolifération, en tant que l'un des trois piliers du TNP et un élément fondamental des efforts visant l'élimination totale des armes nucléaires", précisant que "le Traité et ses dispositions afférentes à la non-prolifération ont permis de limiter la possession d'armes nucléaires sur un nombre réduit de pays, y compris les cinq Etats nucléaires parties".
"Ainsi, nous pouvons affirmer que les dispositions relatives à la non-prolifération et les mesures de vérification et les garanties que nous avons adoptées et acceptées dans le cadre de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, ont prouvé, pendant des décennies, leur efficacité et efficience". Il a salué, dans ce contexte, le rôle central de l'AIEA, qui demeure, a-t-il enchainé, "l'unique organe compétent pour déterminer le degré du respect des Etats parties de leurs obligations au titre de la non-prolifération, à travers le régime de garanties qui se base sur des mesures fondées sur l'observation objective et les preuves matérielles".
Il a insisté dans le même contexte sur "l'importance de l'indépendance de l'Agence et de la non politisation de ses fonctions, pour qu'elle puisse continuer à s'acquitter de ses missions avec professionnalisme et conformément au Traité et à son règlement intérieur". S'agissant de la création de zones exemptes d'armes nucléaires, M. Lamamra a mis en avant la contribution de l'Algérie, dans sa région d'appartenance géographique aux efforts ayant abouti à la création, en 1998, d'une zone exempte d'armes nucléaires en Afrique rappelant que l'Algérie était parmi les premiers pays ayant ratifié le Traité de Pelindaba, créant cette zone.


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