Huit années après le procès en janvier 2007 au tribunal criminel de Blida, le scandale de l'affaire Khalifa Bank revient sur la scène médiatique avec la tenue hier du procès après cassation au niveau du même tribunal. Huit années après le procès en janvier 2007 au tribunal criminel de Blida, le scandale de l'affaire Khalifa Bank revient sur la scène médiatique avec la tenue hier du procès après cassation au niveau du même tribunal. Ce nouveau procès a été très attendu par l'opinion publique, la liste des accusés et des témoins est très longue. D'autant plus que l'ancien P-DG de Khalifa Bank sera jugé une nouvelle fois, jugé car sa première condamnation par contumace est nulle, conformément à la législation en vigueur. Plusieurs questions ne cessent depuis de tarauder les esprits : quelle sera la sentence prononcée et quel sera le devenir des milliers d'épargnants privés qui sont restés sur le carreau, d'autant plus que la loi ne leur garantit un remboursement qu'à hauteur de 600.000 dinars ? Tôt le matin, le juge annonce l'ouverture du procès avec notamment la jonction de l'affaire Khalifa Bank et celle de Rafik Khalifa. La jonction des deux affaires a été faite en référence à l'article 277 du code de procédures pénales, dans la mesure où il s'agit du même dossier qui comporte les mêmes accusés, la même partie civile, la même victime et les mêmes accusations. L'ex-golden boy a été écouté le 6 avril dernier par le juge pour une instruction complémentaire. Durant toute la journée d'hier le juge a appelé les témoins. Mais plusieurs responsables et personnalités ont manqué à l'appel dont Karim Djoudi, Mourad Medelci, Boudjerra Soltani, Tebboune, Laksasi, Mahieddine Tahkout, Sidi Said. Seul Mohand Cherif Hannachi était présent parmi d'autres. Le juge leur demande de laisser leurs coordonnées parce qu'il ne peut pas les retenir étant donné que le procès peut « prendre un mois ou un mois et demi », selon lui. A peine reconnaissable, Abdelmoumene Khalifa, jugé en première instance en 2007 par contumace, était présent au procès. L'un des avocats de Khalifa, Maître Lezzar Nasserddine, a demandé le report du procès. Il parle de « l'irrégularité des procédures préparatoires ». Et il demande à ce que « son client passe par le juge d'instruction ». Mais le procureur répond que Khalifa a choisi l'option de la fuite. "Décider de l'irrégularité des procédures préparatoires n'a aucune base juridique dans ce cas. Ça serait une première", ditil. Le parquet cite un article de loi pour expliquer que la contumace une fois annulée après l'arrestation de la personne, on revient vers l'arrêt de renvoi et non vers le juge d'instruction. Le tribunal criminel refuse la demande de l'avocat de Khalifa de reporter le procès. Le tribunal « a décidé d'accepter la requête sur la forme et de la refuser dans le fond. » Ce procès a vu le tirage au sort pour sélectionner les jurés. Ils prêtent serment. Le juge annonce la constitution du tribunal criminel. Au moment ou nous mettons sous presse, la salle attend patiemment la lecture de l'arrêt de renvoi. Le procès de la Khalifa Bank en mars 2004 avait laissé les observateurs sur leur faim, le principal accusé, Abdelmoumen Khalifa, étant absent, en cavale à Londres. Il revient dans ce remake en guest-star pour s'expliquer dans le retentissant scandale de la chute d'un groupe à l'ascension aussi rapide que sa chute. Le "golden boy", condamné à perpétuité en mars 2007, pour des chefs d'accusation "d'association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux". Il était avant son "crash politico-financier" très courtisé et accueilli à bras ouvert par les politiques, mais a fini par être renvoyé en Algérie, en 2013. Détenu à la prison d'El Harrach, Rafik Moume Khalifa, a été transféré jeudi à la prison de Blida en prévision de son procès. Ce nouveau procès a été très attendu par l'opinion publique, la liste des accusés et des témoins est très longue. D'autant plus que l'ancien P-DG de Khalifa Bank sera jugé une nouvelle fois, jugé car sa première condamnation par contumace est nulle, conformément à la législation en vigueur. Plusieurs questions ne cessent depuis de tarauder les esprits : quelle sera la sentence prononcée et quel sera le devenir des milliers d'épargnants privés qui sont restés sur le carreau, d'autant plus que la loi ne leur garantit un remboursement qu'à hauteur de 600.000 dinars ? Tôt le matin, le juge annonce l'ouverture du procès avec notamment la jonction de l'affaire Khalifa Bank et celle de Rafik Khalifa. La jonction des deux affaires a été faite en référence à l'article 277 du code de procédures pénales, dans la mesure où il s'agit du même dossier qui comporte les mêmes accusés, la même partie civile, la même victime et les mêmes accusations. L'ex-golden boy a été écouté le 6 avril dernier par le juge pour une instruction complémentaire. Durant toute la journée d'hier le juge a appelé les témoins. Mais plusieurs responsables et personnalités ont manqué à l'appel dont Karim Djoudi, Mourad Medelci, Boudjerra Soltani, Tebboune, Laksasi, Mahieddine Tahkout, Sidi Said. Seul Mohand Cherif Hannachi était présent parmi d'autres. Le juge leur demande de laisser leurs coordonnées parce qu'il ne peut pas les retenir étant donné que le procès peut « prendre un mois ou un mois et demi », selon lui. A peine reconnaissable, Abdelmoumene Khalifa, jugé en première instance en 2007 par contumace, était présent au procès. L'un des avocats de Khalifa, Maître Lezzar Nasserddine, a demandé le report du procès. Il parle de « l'irrégularité des procédures préparatoires ». Et il demande à ce que « son client passe par le juge d'instruction ». Mais le procureur répond que Khalifa a choisi l'option de la fuite. "Décider de l'irrégularité des procédures préparatoires n'a aucune base juridique dans ce cas. Ça serait une première", ditil. Le parquet cite un article de loi pour expliquer que la contumace une fois annulée après l'arrestation de la personne, on revient vers l'arrêt de renvoi et non vers le juge d'instruction. Le tribunal criminel refuse la demande de l'avocat de Khalifa de reporter le procès. Le tribunal « a décidé d'accepter la requête sur la forme et de la refuser dans le fond. » Ce procès a vu le tirage au sort pour sélectionner les jurés. Ils prêtent serment. Le juge annonce la constitution du tribunal criminel. Au moment ou nous mettons sous presse, la salle attend patiemment la lecture de l'arrêt de renvoi. Le procès de la Khalifa Bank en mars 2004 avait laissé les observateurs sur leur faim, le principal accusé, Abdelmoumen Khalifa, étant absent, en cavale à Londres. Il revient dans ce remake en guest-star pour s'expliquer dans le retentissant scandale de la chute d'un groupe à l'ascension aussi rapide que sa chute. Le "golden boy", condamné à perpétuité en mars 2007, pour des chefs d'accusation "d'association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux". Il était avant son "crash politico-financier" très courtisé et accueilli à bras ouvert par les politiques, mais a fini par être renvoyé en Algérie, en 2013. Détenu à la prison d'El Harrach, Rafik Moume Khalifa, a été transféré jeudi à la prison de Blida en prévision de son procès.