Le principal accusé dans l'affaire Khalifa Bank, Abdelmoumène Khelifa a été auditionné avant-hier au tribunal criminel de Blida par la défense de nombreux accusés dans cette affaire. Le principal accusé dans l'affaire Khalifa Bank, Abdelmoumène Khelifa a été auditionné avant-hier au tribunal criminel de Blida par la défense de nombreux accusés dans cette affaire. L'accusé a été interrogé sur des détails déjà évoqués par le président du tribunal, Antar Menouar tels le crédit dont il aurait bénéficié de la BDL (agence de Staouéli), les billets d'avion qui auraient été remis gracieusementà des responsables d'institutions publiques pour voyager à bord des avions de Khalifa Airways contre le dépôt des fonds de leurs sociétés à Khalifa Bank. Des avocats lui ont posé des questions sur des aspects juridiques relatifs à la création et la gestion de la banque tels l'amendement de ses statuts, le changement du PDG, et la relation de l'accusé avec leurs clients insistant sur le fait qu'ils aient bénéficié d'avantages comme mentionné dans les accusations. L'accusé a reproduit les mêmes réponses données au président du tribunal depuis son interrogatoire mercredi et nié, à chaque fois, avoir accordé des avantages aux accusés. Abdelmoumène Khelifa a demandé au président du tribunal de lui accorder un peu temps jusqu'à la fin du week-end pour tenter de se remémorer certains détails ajoutant que sa défense devait consulter les documents remis à la justice par le liquidateur de la banque. Les accusations retenues contre Khelifa étant graves, le juge a répondu que l'accusé était en droit de se défendre. Répondant à la défense de l'accusé mécontente du rejet par le juge de ses objections, le juge a dit que ce qui arrive lors de l'audience sont des "procédures et non des tirs croisés", comme perçu par la défense. Il y a eu du chahut dans la salle d'audience lorsque l'avocat, Khaled Bourayou qui défend l'accusé Idir Isser, ex-directeur de l'agence de Staouéli a interrogé Khelifa sur deux crédits d'une valeur de 71 millions DA et 2 millions DA qu'il aurait perçus selon les déclarations de son client devant le police judiciaire en 2004. Il a commencé par lire le rapport de la police judiciaire avant que la défense de Abdelmoumène Khelifa, Me Nacer Eddine Lezzar n'intervienne lui demandant de "cesser de lire le rapport car il concerne l'affaire de 2007". Me Bourayou a riposté violemment, une réaction incomprise par la presse qui occupait des sièges au fond de la salle tandis que la défense du principal accusé a rétorqué sur le même ton qu'il n'"avait pas le droit de menacer son client". L'audience a été suspendue pendant 15 mn par le président du tribunal. Khelifa a été interrogé par les avocats de plusieurs autres accusés notamment sur la relation de leur clients avec l'accusé et les accusations retenues contre eux. Me Nacer Eddine Lezzar qui avait 66 questions à poser à son client a demandé au juge s'il pouvait reporter sa plaidoirie à dimanche prochain. Une requête acceptée par le président du tribunal. Avant la levée de la séance, le président du tribunal a annoncé que le procès devrait se poursuivre dimanche prochain et, probablement, sans interruption durant les week-end à venir. L'accusé a été interrogé sur des détails déjà évoqués par le président du tribunal, Antar Menouar tels le crédit dont il aurait bénéficié de la BDL (agence de Staouéli), les billets d'avion qui auraient été remis gracieusementà des responsables d'institutions publiques pour voyager à bord des avions de Khalifa Airways contre le dépôt des fonds de leurs sociétés à Khalifa Bank. Des avocats lui ont posé des questions sur des aspects juridiques relatifs à la création et la gestion de la banque tels l'amendement de ses statuts, le changement du PDG, et la relation de l'accusé avec leurs clients insistant sur le fait qu'ils aient bénéficié d'avantages comme mentionné dans les accusations. L'accusé a reproduit les mêmes réponses données au président du tribunal depuis son interrogatoire mercredi et nié, à chaque fois, avoir accordé des avantages aux accusés. Abdelmoumène Khelifa a demandé au président du tribunal de lui accorder un peu temps jusqu'à la fin du week-end pour tenter de se remémorer certains détails ajoutant que sa défense devait consulter les documents remis à la justice par le liquidateur de la banque. Les accusations retenues contre Khelifa étant graves, le juge a répondu que l'accusé était en droit de se défendre. Répondant à la défense de l'accusé mécontente du rejet par le juge de ses objections, le juge a dit que ce qui arrive lors de l'audience sont des "procédures et non des tirs croisés", comme perçu par la défense. Il y a eu du chahut dans la salle d'audience lorsque l'avocat, Khaled Bourayou qui défend l'accusé Idir Isser, ex-directeur de l'agence de Staouéli a interrogé Khelifa sur deux crédits d'une valeur de 71 millions DA et 2 millions DA qu'il aurait perçus selon les déclarations de son client devant le police judiciaire en 2004. Il a commencé par lire le rapport de la police judiciaire avant que la défense de Abdelmoumène Khelifa, Me Nacer Eddine Lezzar n'intervienne lui demandant de "cesser de lire le rapport car il concerne l'affaire de 2007". Me Bourayou a riposté violemment, une réaction incomprise par la presse qui occupait des sièges au fond de la salle tandis que la défense du principal accusé a rétorqué sur le même ton qu'il n'"avait pas le droit de menacer son client". L'audience a été suspendue pendant 15 mn par le président du tribunal. Khelifa a été interrogé par les avocats de plusieurs autres accusés notamment sur la relation de leur clients avec l'accusé et les accusations retenues contre eux. Me Nacer Eddine Lezzar qui avait 66 questions à poser à son client a demandé au juge s'il pouvait reporter sa plaidoirie à dimanche prochain. Une requête acceptée par le président du tribunal. Avant la levée de la séance, le président du tribunal a annoncé que le procès devrait se poursuivre dimanche prochain et, probablement, sans interruption durant les week-end à venir.