Les combattants de l'Etat islamique se sont emparés d'un des derniers quartiers de Ramadi encore tenu par les forces gouvernementales irakiennes dimanche et ont commencé à assiéger une base militaire stratégique installée dans les environs de la ville, indiquent les services de sécurité irakiens. Les combattants de l'Etat islamique se sont emparés d'un des derniers quartiers de Ramadi encore tenu par les forces gouvernementales irakiennes dimanche et ont commencé à assiéger une base militaire stratégique installée dans les environs de la ville, indiquent les services de sécurité irakiens. Les djihadistes se sont rendus maîtres de la majeure partie du chef lieu de la province occidentale d'Anbar, à 110 km de Bagdad, vendredi, et ont hissé leur drapeau sur le gouvernorat. Des forces spéciales de l'armée irakienne, qui tenaient encore le quartier de Malaab, ont été contraintes de se replier vers l'est dimanche après avoir subi de lourdes pertes. Les insurgés ont alors poussé leur avantage, se rapprochant du centre de commandement des opérations pour la province. "Nous sommes actuellement encerclés par Daech dans le centre de commandement des opérations et des tirs de mortier nous tombent dessus", a déclaré un officier présent dans la base. "Les combattants de Daech sont présents dans presque toutes les rues. La situation est chaotique et elle échappe à tout contrôle. Ramadi est en train de tomber aux mains de Daech", a-t-il ajouté. Appelant à l'aide le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi, cet officier a, toutefois, reconnu qu'il était trop tard pour envoyer des renforts. Un membre du conseil de la province d'Anbar a décrit la situation à Ramadi comme un "effondrement total" et a précisé que les responsables locaux avaient voté en faveur du déploiement de groupes paramilitaires chiites sur ce territoire à majorité sunnite. Ces groupes, qui ont contribué à limiter puis à repousser les avancées de l'Etat islamique en Irak, se sont toujours tenus à l'écart des opérations menées dans la province d'Anbar ne voulant pas ranimer des violences communautaires. La chute de Ramadi constituerait la première prise d'une ville majeure par les djihadistes depuis que l'armée irakienne et les unités paramilitaires ont lancé une contre-offensive l'an passé avec l'appui de frappes aériennes de la coalition sous commandement américain. Les forces alliées ont mené sept opérations aériennes près de Ramadi sur une période de 24 heures s'achevant dimanche à 05h00 GMT, soit le plus intense pilonnage sur une région depuis le début de la campagne en Syrie et en Irak. Ramadi était l'une des dernières villes encore sous contrôle des forces gouvernementales dans l'ouest de l'Irak, un vaste territoire désertique bordé par l'Arabie saoudite, la Syrie et la Jordanie. Les djihadistes se sont rendus maîtres de la majeure partie du chef lieu de la province occidentale d'Anbar, à 110 km de Bagdad, vendredi, et ont hissé leur drapeau sur le gouvernorat. Des forces spéciales de l'armée irakienne, qui tenaient encore le quartier de Malaab, ont été contraintes de se replier vers l'est dimanche après avoir subi de lourdes pertes. Les insurgés ont alors poussé leur avantage, se rapprochant du centre de commandement des opérations pour la province. "Nous sommes actuellement encerclés par Daech dans le centre de commandement des opérations et des tirs de mortier nous tombent dessus", a déclaré un officier présent dans la base. "Les combattants de Daech sont présents dans presque toutes les rues. La situation est chaotique et elle échappe à tout contrôle. Ramadi est en train de tomber aux mains de Daech", a-t-il ajouté. Appelant à l'aide le Premier ministre irakien Haïdar al Abadi, cet officier a, toutefois, reconnu qu'il était trop tard pour envoyer des renforts. Un membre du conseil de la province d'Anbar a décrit la situation à Ramadi comme un "effondrement total" et a précisé que les responsables locaux avaient voté en faveur du déploiement de groupes paramilitaires chiites sur ce territoire à majorité sunnite. Ces groupes, qui ont contribué à limiter puis à repousser les avancées de l'Etat islamique en Irak, se sont toujours tenus à l'écart des opérations menées dans la province d'Anbar ne voulant pas ranimer des violences communautaires. La chute de Ramadi constituerait la première prise d'une ville majeure par les djihadistes depuis que l'armée irakienne et les unités paramilitaires ont lancé une contre-offensive l'an passé avec l'appui de frappes aériennes de la coalition sous commandement américain. Les forces alliées ont mené sept opérations aériennes près de Ramadi sur une période de 24 heures s'achevant dimanche à 05h00 GMT, soit le plus intense pilonnage sur une région depuis le début de la campagne en Syrie et en Irak. Ramadi était l'une des dernières villes encore sous contrôle des forces gouvernementales dans l'ouest de l'Irak, un vaste territoire désertique bordé par l'Arabie saoudite, la Syrie et la Jordanie.