Le 10e congrès du FLN s'est ouvert jeudi passé dans une ambiance calme. La salle était archicomble, ne pouvant contenir les congressistes qui sont venus par milliers des différentes wilayas. Le 10e congrès du FLN s'est ouvert jeudi passé dans une ambiance calme. La salle était archicomble, ne pouvant contenir les congressistes qui sont venus par milliers des différentes wilayas. Outre la présence des ténors du parti, étaient présents le Premier ministre Sellal, le ministre du Commerce Benyounès, Bouchouareb, ministre de l'Industrie, et le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, ainsi que quelques membres du corps diplomatique. Les travaux du congrès ont démarré en trombe à partir de 12 heures à la Coupole du 5-Juillet, à Alger, avec le soutien de la plupart des membres du comité central, des mouhafedh et des délégués, fort nombreux, dont le chiffre répertorié est de 5.000, selon le décompte des organisateurs qui a vu une véritable foire d'empoignes. Par ailleurs, des personnalités du RND n'ont pas assisté à ce congrès, dont le président du parti, Abdelkader Bensalah, qui a démissionné de son poste, selon la porte-parole du RND, Noria Hafsi, qui avait confirmé l'information. L'autre absence est celle d'Ouyahia qui avait l'habitude de ne pas rater ce genre de rendez-vous. La messe était lancée pour un congrès dont son SG le veut « innovateur », car selon ce dernier, il devrait consacrer un débat autour du rajeunissement des structures du parti, dont le slogan « Renouveau et rajeunissement » porte bien le nom, mais aussi à parler de la situation interne traversée par des crises qui le déstabilise. Cela dit, on croit savoir que ce sujet fâcheux sera évité pour des raisons communicationnelles. Cependant, c'est le message adressé aux congressistes par le Président Bouteflika qui conforte l'appui indéfectible à la direction du parti. Dans le texte lu par Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le Parlement désigné pour cette tâche, on peut lire que « le mérite revient aux dirigeants du parti qui ont su préserver la cohésion du parti historique (...) en dépit de moult tentatives de déstabilisation qui l'ont ciblé au cours de ces dernières années ». L'allusion est on ne peut plus claire à l'endroit des cercles d'opposants qui veulent en venir à bout de Saâdani et de son staff. Plus loin, le texte poursuit : « Votre présence en un front uni pour tenir votre 10e congrès en est une preuve édifiante. » Le souhait du Président dans son message est de voir « s'investir dans l'entreprise d'élargissement et de rajeunissement de sa composante en s'ouvrant aux différents pans de la société dans toutes ses contrées ». Ce soutien qui reste le fort moment de la première journée de ce congrès démontre que la «machine» Saâdani est prête à s'emballer. Les débats successifs durant ces trois jours doivent, selon une source des organisateurs, se tenir dans un climat détendu en veillant que les interventions soient plutôt équilibrées. Mais du reste, ce ne sera guerre facile face à des militants de base qui réclament, selon une autre source interne du parti, que « les résolutions du congrès doivent annoncer clairement la mise en place des compétences jeunes au lieu de voir toujours les mêmes ». Le SG promet de revoir ces structures mais ce sera une âpre bataille. Cela se verra lors de l'élection du secrétaire général et les membres du comité central prévu dans le congrès. Un bref discours de Saâdani Contrairement à ce qui a été annoncé, le discours d'ouverture du SG du FLN, Amar Saâdani, a surpris l'assistance. Un résumé bref de la situation du parti et un hommage appuyé au chef de l'Etat. Pour Saâdani « le programme de Bouteflika a sorti le pays du sousdéveloppement et l'a mené vers la prospérité ». Les congressistes ont, à l'unanimité, plébiscité le chef de l'Etat comme président du parti et ceci après un vote à main levée. Le SG dans sa courte intervention n'a pas omis de considérer que « le bilan positif du parti » qui a défendu selon lui « un progrès et de fortes relations extérieures ». Les contestataires répondront à la fin du congrès Les opposants à Saâdani vont lui répondre dans une conférence de presse, selon des informations qui nous sont parvenues. Le groupe de Abada et consorts vont la tenir à la fin de ce congrès où ils préciseront leur réaction par rapport à la lettre de soutien du chef de l'Etat adressée aux congressistes. Abdelkrim Abada et ses associés doutent même du contenu de la lettre et de sa paternité. Dans une déclaration à TSA, ces derniers se justifient : « Jamais le chef de l'Etat n'a laissé tomber les militants de la guerre de Libération nationale parmi ses amis qui se trouvent dans les rangs du FLN. Ça ne ressemble pas au Président. » Le camp des « redresseurs » ne compte pas lâcher prise puisque une cellule de crise a été créée pour récolter toutes les informations sur le déroulement du congrès. Affaire à suivre. Outre la présence des ténors du parti, étaient présents le Premier ministre Sellal, le ministre du Commerce Benyounès, Bouchouareb, ministre de l'Industrie, et le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, ainsi que quelques membres du corps diplomatique. Les travaux du congrès ont démarré en trombe à partir de 12 heures à la Coupole du 5-Juillet, à Alger, avec le soutien de la plupart des membres du comité central, des mouhafedh et des délégués, fort nombreux, dont le chiffre répertorié est de 5.000, selon le décompte des organisateurs qui a vu une véritable foire d'empoignes. Par ailleurs, des personnalités du RND n'ont pas assisté à ce congrès, dont le président du parti, Abdelkader Bensalah, qui a démissionné de son poste, selon la porte-parole du RND, Noria Hafsi, qui avait confirmé l'information. L'autre absence est celle d'Ouyahia qui avait l'habitude de ne pas rater ce genre de rendez-vous. La messe était lancée pour un congrès dont son SG le veut « innovateur », car selon ce dernier, il devrait consacrer un débat autour du rajeunissement des structures du parti, dont le slogan « Renouveau et rajeunissement » porte bien le nom, mais aussi à parler de la situation interne traversée par des crises qui le déstabilise. Cela dit, on croit savoir que ce sujet fâcheux sera évité pour des raisons communicationnelles. Cependant, c'est le message adressé aux congressistes par le Président Bouteflika qui conforte l'appui indéfectible à la direction du parti. Dans le texte lu par Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le Parlement désigné pour cette tâche, on peut lire que « le mérite revient aux dirigeants du parti qui ont su préserver la cohésion du parti historique (...) en dépit de moult tentatives de déstabilisation qui l'ont ciblé au cours de ces dernières années ». L'allusion est on ne peut plus claire à l'endroit des cercles d'opposants qui veulent en venir à bout de Saâdani et de son staff. Plus loin, le texte poursuit : « Votre présence en un front uni pour tenir votre 10e congrès en est une preuve édifiante. » Le souhait du Président dans son message est de voir « s'investir dans l'entreprise d'élargissement et de rajeunissement de sa composante en s'ouvrant aux différents pans de la société dans toutes ses contrées ». Ce soutien qui reste le fort moment de la première journée de ce congrès démontre que la «machine» Saâdani est prête à s'emballer. Les débats successifs durant ces trois jours doivent, selon une source des organisateurs, se tenir dans un climat détendu en veillant que les interventions soient plutôt équilibrées. Mais du reste, ce ne sera guerre facile face à des militants de base qui réclament, selon une autre source interne du parti, que « les résolutions du congrès doivent annoncer clairement la mise en place des compétences jeunes au lieu de voir toujours les mêmes ». Le SG promet de revoir ces structures mais ce sera une âpre bataille. Cela se verra lors de l'élection du secrétaire général et les membres du comité central prévu dans le congrès. Un bref discours de Saâdani Contrairement à ce qui a été annoncé, le discours d'ouverture du SG du FLN, Amar Saâdani, a surpris l'assistance. Un résumé bref de la situation du parti et un hommage appuyé au chef de l'Etat. Pour Saâdani « le programme de Bouteflika a sorti le pays du sousdéveloppement et l'a mené vers la prospérité ». Les congressistes ont, à l'unanimité, plébiscité le chef de l'Etat comme président du parti et ceci après un vote à main levée. Le SG dans sa courte intervention n'a pas omis de considérer que « le bilan positif du parti » qui a défendu selon lui « un progrès et de fortes relations extérieures ». Les contestataires répondront à la fin du congrès Les opposants à Saâdani vont lui répondre dans une conférence de presse, selon des informations qui nous sont parvenues. Le groupe de Abada et consorts vont la tenir à la fin de ce congrès où ils préciseront leur réaction par rapport à la lettre de soutien du chef de l'Etat adressée aux congressistes. Abdelkrim Abada et ses associés doutent même du contenu de la lettre et de sa paternité. Dans une déclaration à TSA, ces derniers se justifient : « Jamais le chef de l'Etat n'a laissé tomber les militants de la guerre de Libération nationale parmi ses amis qui se trouvent dans les rangs du FLN. Ça ne ressemble pas au Président. » Le camp des « redresseurs » ne compte pas lâcher prise puisque une cellule de crise a été créée pour récolter toutes les informations sur le déroulement du congrès. Affaire à suivre.