L'évacuation des 350 migrants du camp de fortune installé il y a des mois sous le métro aérien de la station La Chapelle à Paris a eu lieu ce mardi 2 juin au petit matin. L'équipe du 13 h de France 2 était sur place. L'évacuation des 350 migrants du camp de fortune installé il y a des mois sous le métro aérien de la station La Chapelle à Paris a eu lieu ce mardi 2 juin au petit matin. L'équipe du 13 h de France 2 était sur place. Ce quartier populaire du 18e arrondissement a d'abord été bouclé parles forces de l'ordre. Puis, les réfugiés, pour la plupart soudanais ou érythréens, ont été évacués à l'aidedes associations humanitaires présentes sur place. L'opération s'est déroulée dans le calme. "Il faut le rappeler, cela n'était pas une opération policière", martèle Pierre Henry, de l'association France terre d'asile. Il regrette néanmoins que celle-ci ait eu lieu "si tardivement". Maladies, conditions sanitaires catastrophiques... Certains riverains voient d'un bon oeil le démantèlement du camp, selon eux "la seule solution". D'autres ont encouragé les clandestins, au son de "Solidarité pour tous les réfugiés". Tous les sans-papiers seront relogés, mais certains se considèrent désormais "sans abri", comme le confie un habitant soudanais du camp. Parmi les aspirants à une vie meilleure, 160 comptent s'installer en France au titre du droit d'asile. 200 autres tenteront de rejoindre le Royaume-Uni ou les pays scandinaves. Ce quartier populaire du 18e arrondissement a d'abord été bouclé parles forces de l'ordre. Puis, les réfugiés, pour la plupart soudanais ou érythréens, ont été évacués à l'aidedes associations humanitaires présentes sur place. L'opération s'est déroulée dans le calme. "Il faut le rappeler, cela n'était pas une opération policière", martèle Pierre Henry, de l'association France terre d'asile. Il regrette néanmoins que celle-ci ait eu lieu "si tardivement". Maladies, conditions sanitaires catastrophiques... Certains riverains voient d'un bon oeil le démantèlement du camp, selon eux "la seule solution". D'autres ont encouragé les clandestins, au son de "Solidarité pour tous les réfugiés". Tous les sans-papiers seront relogés, mais certains se considèrent désormais "sans abri", comme le confie un habitant soudanais du camp. Parmi les aspirants à une vie meilleure, 160 comptent s'installer en France au titre du droit d'asile. 200 autres tenteront de rejoindre le Royaume-Uni ou les pays scandinaves.