Les combattants chiites Houthis et leurs alliés se sont emparés dimanche de la capitale d'une province du Yémen jouxtant la frontière saoudienne, a-t-on appris auprès d'habitants. Les combattants chiites Houthis et leurs alliés se sont emparés dimanche de la capitale d'une province du Yémen jouxtant la frontière saoudienne, a-t-on appris auprès d'habitants. La prise d'Al Hazm, dans la grande province désertique du Jawf, est une victoire importante à la veille de l'ouverture à Genève de pourparlers de paix sous l'égide des Nations unies. Ces discussions visent à mettre un terme au conflit qui dure depuis deux mois et a tué près de 2.600 personnes, et d'éviter une partition permanente du pays. Peu d'éléments laissent espérer qu'elles mènent à une fin rapide des hostilités. Le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, exilé en Arabie saoudite depuis le déclenchement de l'offensive aérienne saoudienne, le 26 mars, estime que les discussions doivent avant tout porter sur la résolution 2216 du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelle les combattants chiites Houthis à quitterles principales villes du pays et à reconnaître l'autorité du chef de l'Etat. Alliés aux soldats restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, les Houthis contrôlent de vastes parties du pays, dont la capitale Sanaa, tombée entre leurs mains en septembre. La prise d'Al Hazm, dans la grande province désertique du Jawf, est une victoire importante à la veille de l'ouverture à Genève de pourparlers de paix sous l'égide des Nations unies. Ces discussions visent à mettre un terme au conflit qui dure depuis deux mois et a tué près de 2.600 personnes, et d'éviter une partition permanente du pays. Peu d'éléments laissent espérer qu'elles mènent à une fin rapide des hostilités. Le président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi, exilé en Arabie saoudite depuis le déclenchement de l'offensive aérienne saoudienne, le 26 mars, estime que les discussions doivent avant tout porter sur la résolution 2216 du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelle les combattants chiites Houthis à quitterles principales villes du pays et à reconnaître l'autorité du chef de l'Etat. Alliés aux soldats restés fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, les Houthis contrôlent de vastes parties du pays, dont la capitale Sanaa, tombée entre leurs mains en septembre.