Le FFS semble définitivement revenu au discours qui a fait sa particularité depuis toujours. Un discours de parti d'opposition qui ne fait aucun cadeau au pouvoir. Certes ce parti n'a, à vrai dire, jamais abandonné ses principes politiques, mais en lançant l'initiative de la conférence nationale de consensus, le FFS a quelque peu tempéré son discours vis-à-vis du pouvoir. Le FFS semble définitivement revenu au discours qui a fait sa particularité depuis toujours. Un discours de parti d'opposition qui ne fait aucun cadeau au pouvoir. Certes ce parti n'a, à vrai dire, jamais abandonné ses principes politiques, mais en lançant l'initiative de la conférence nationale de consensus, le FFS a quelque peu tempéré son discours vis-à-vis du pouvoir. Ce retour à un discours sans complaisance à l'égard du pouvoir s'est aussi répercuté sur ses positions comme cela s'est vérifié avant-hier mardi lors du vote à l'APN du projet de loi sur les nouvelles règles relatives à l'import-export. Un texte à travers lequel le gouvernement à introduit la licence d'importation dans le commerce extérieur. Le FFS, comme le groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), a voté contre ce projet de loi présenté par le ministre du Commerce, Amara Benyounes. Le FFS a justifié cette position de refus par le fait que les licences d'importation constituent une « source de corruption et foyer de clientélisme favorisant un enrichissement rapide des proches du pouvoir ». De plus, estime le groupe parlementaire du FFS dans un communiqué, ce projet « ne prévoit pas la publication annuelle de la liste des bénéficiaires et des montants des licences accordées ». Le communiqué du FFS note en outre que « l'encadrement administratif des importations par le biais des licences est une pratique inefficace comparée à la régulation par les droits de douane et par les obstacles non tarifaires » et précise que le texte, adopté par la majorité des députés formée par le FLN et le RND notamment, « desservira les intérêts du peuple et alimentera la source d'accumulation de l'oligarchie financière ». Depuis que son initiative a été rejetée par les partis affiliés au pouvoir, en l'occurrence le FLN , le RND, le MPA et TAJ, le FFS n'hésite plus à tirer à boulets rouges sur le pouvoir. Il en fait de même contre les autres partis de l'opposition qui ont dit non à son initiative de reconstruction d'un consensus national. Dans un tout récent discours, le premier secrétaire national, Mohamed Nebou, à sévèrement égratigné le pouvoir qu'il accuse de vouloir maintenir « un statu quo » dangereux pour le pays. De Tizi-Ouzou, où il a animé un meeting il y a juste quelques jours Mohamed Nebou a, en effet, qualifié la situation de « carnaval ». C'est « un carnaval le jeu de chaises musicales censé bouleverser la scène nationale». Comme il a aussi qualifié de carnaval « les remaniements qui ne changent rien à rien » Poursuivant son réquisitoire, il dira que « ce système est usé jusqu'à la corde e il menace l'effondrement de l'Etat et la société ». En vérité, le FFS a opéré ce recentrage depuis le meeting organisé à la salle Atlas d'Alger il y a quelques mois et où le parti a alors fustigé le pouvoir marquant ainsi son retour aux sources. Ce discours radical est la conséquence du rejet de son initiative. Une initiative que le FFS ne veut pas, malgré cela, abandonner puisque elle est plus que jamais d'actualité. « Nous appelons aujourd'hui au consensus et nous espérons être écoutés avant qu'il ne soit trop tard » a mis en garde Mohamed Nebou à partir de Tizi-Ouzou. Ce retour à un discours sans complaisance à l'égard du pouvoir s'est aussi répercuté sur ses positions comme cela s'est vérifié avant-hier mardi lors du vote à l'APN du projet de loi sur les nouvelles règles relatives à l'import-export. Un texte à travers lequel le gouvernement à introduit la licence d'importation dans le commerce extérieur. Le FFS, comme le groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV), a voté contre ce projet de loi présenté par le ministre du Commerce, Amara Benyounes. Le FFS a justifié cette position de refus par le fait que les licences d'importation constituent une « source de corruption et foyer de clientélisme favorisant un enrichissement rapide des proches du pouvoir ». De plus, estime le groupe parlementaire du FFS dans un communiqué, ce projet « ne prévoit pas la publication annuelle de la liste des bénéficiaires et des montants des licences accordées ». Le communiqué du FFS note en outre que « l'encadrement administratif des importations par le biais des licences est une pratique inefficace comparée à la régulation par les droits de douane et par les obstacles non tarifaires » et précise que le texte, adopté par la majorité des députés formée par le FLN et le RND notamment, « desservira les intérêts du peuple et alimentera la source d'accumulation de l'oligarchie financière ». Depuis que son initiative a été rejetée par les partis affiliés au pouvoir, en l'occurrence le FLN , le RND, le MPA et TAJ, le FFS n'hésite plus à tirer à boulets rouges sur le pouvoir. Il en fait de même contre les autres partis de l'opposition qui ont dit non à son initiative de reconstruction d'un consensus national. Dans un tout récent discours, le premier secrétaire national, Mohamed Nebou, à sévèrement égratigné le pouvoir qu'il accuse de vouloir maintenir « un statu quo » dangereux pour le pays. De Tizi-Ouzou, où il a animé un meeting il y a juste quelques jours Mohamed Nebou a, en effet, qualifié la situation de « carnaval ». C'est « un carnaval le jeu de chaises musicales censé bouleverser la scène nationale». Comme il a aussi qualifié de carnaval « les remaniements qui ne changent rien à rien » Poursuivant son réquisitoire, il dira que « ce système est usé jusqu'à la corde e il menace l'effondrement de l'Etat et la société ». En vérité, le FFS a opéré ce recentrage depuis le meeting organisé à la salle Atlas d'Alger il y a quelques mois et où le parti a alors fustigé le pouvoir marquant ainsi son retour aux sources. Ce discours radical est la conséquence du rejet de son initiative. Une initiative que le FFS ne veut pas, malgré cela, abandonner puisque elle est plus que jamais d'actualité. « Nous appelons aujourd'hui au consensus et nous espérons être écoutés avant qu'il ne soit trop tard » a mis en garde Mohamed Nebou à partir de Tizi-Ouzou.