Le Maroc repart en guerre contre l'Algérie. La question du Sahara occidental est, comme toujours, à l‘origine de cette énième attaque marocaine contre son voisin de l'Ouest. Le Maroc repart en guerre contre l'Algérie. La question du Sahara occidental est, comme toujours, à l‘origine de cette énième attaque marocaine contre son voisin de l'Ouest. Le soutien de l'Algérie à l'autodétermination du peuple sahraoui « irrite » les dirigeants marocains qui n'hésitent pas alors à s'en prendre, souvent en faisant même fi des us et coutumes diplomatiques, à la position constante de l'Algérie sur une question de décolonisation. On a « assisté à une mascarade lors de la réunion de l'Union africaine par un voisin qui n'a fait que subir les revers diplomatiques sur la question du Sahara » a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salahedine Menouar. Ce dernier, qui s'exprimait jeudi dernier à partir de Lomé la capitale du Togo suite aux entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de ce pays, a aussi souligné que « le Maroc est fort de ses droits, de la marocanité de son Sahara, fort de son unité, de la sacralité de son intégrité territoriale ». Et d'ajouter « je le dis à tous les agitateurs qui tentent désespérément d'instrumentaliser une organisation continentale ». Ces propos qui visent directement l'Algérie, même si ce responsable a pris le soin d'y faire juste allusion, confirment la poursuite du Maroc de sa fuite en avant s'agissant de cet épineux dossier de décolonisation. Cela atteste aussi du mépris qu'affiche le Maroc à l'endroit de l'Union africaine (UA) qui n'a cessé de plaider en faveur de la nécessité de hâter le processus de décolonisation en permettant notamment au peuple sahraoui de bénéficiera de son droit inaliénable à l'autodétermination conformément d'ailleurs à toutes les résolutions internationales et celles du conseil de sécurité de l'Onu particulièrement. Lors du 25 sommet de l'UA, qui s'est tenu dans le courant de la semaine passée à Johannesburg en Afrique du Sud et où l'Algérie était représentée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, les chefs d'Etat et de gouvernement de cette organisation continentale avaient clairement exprimés, dans une résolution adoptée à l'unanimité, leur « profonde inquiétude (....) de la longue impasse dans laquelle se trouve la recherche d'une solution au confit du Sahara occidental ». Par voie de conséquence cette résolution souligne « la nécessité urgente d'efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit ». L'inquiétude des dirigeants africains face aux multiples tergiversations de la communauté internationale est on ne peut plus perceptibles. Car les négociations entre le Marc et le Front Polisario, menées sous l'auspice de l'Onu, trainent en longueur à cause de l'intransigeance de la partie marocaine qui veut imposer son choix de l'autonomie du territoire, qui restera donc sous sa tutelle, au lieu de consacrer le principe du droit à l'autodermination. Le comble c'est que le Maroc continue d'accuser l'Algérie, qui soutient l'autodétermination du peuple sahraoui come le disent explicitement les résolutions de l'Onu, d'être, par son soutien au Front Polisario, un obstacle au règlement du conflit. « Ce qui est triste et partagé par beaucoup de pays africains c'est de constater que ce pays (l'Algérie NDLR) utilise l'UA pour porter atteinte à l'image du Maroc et à la dynamique du processus admis par l'ensemble de la communauté internationale sur la question du Sahara marocain » dira en outre ce ministre marocain qui ne semble pas craindre le ridicule. Le soutien de l'Algérie à l'autodétermination du peuple sahraoui « irrite » les dirigeants marocains qui n'hésitent pas alors à s'en prendre, souvent en faisant même fi des us et coutumes diplomatiques, à la position constante de l'Algérie sur une question de décolonisation. On a « assisté à une mascarade lors de la réunion de l'Union africaine par un voisin qui n'a fait que subir les revers diplomatiques sur la question du Sahara » a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salahedine Menouar. Ce dernier, qui s'exprimait jeudi dernier à partir de Lomé la capitale du Togo suite aux entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de ce pays, a aussi souligné que « le Maroc est fort de ses droits, de la marocanité de son Sahara, fort de son unité, de la sacralité de son intégrité territoriale ». Et d'ajouter « je le dis à tous les agitateurs qui tentent désespérément d'instrumentaliser une organisation continentale ». Ces propos qui visent directement l'Algérie, même si ce responsable a pris le soin d'y faire juste allusion, confirment la poursuite du Maroc de sa fuite en avant s'agissant de cet épineux dossier de décolonisation. Cela atteste aussi du mépris qu'affiche le Maroc à l'endroit de l'Union africaine (UA) qui n'a cessé de plaider en faveur de la nécessité de hâter le processus de décolonisation en permettant notamment au peuple sahraoui de bénéficiera de son droit inaliénable à l'autodétermination conformément d'ailleurs à toutes les résolutions internationales et celles du conseil de sécurité de l'Onu particulièrement. Lors du 25 sommet de l'UA, qui s'est tenu dans le courant de la semaine passée à Johannesburg en Afrique du Sud et où l'Algérie était représentée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, les chefs d'Etat et de gouvernement de cette organisation continentale avaient clairement exprimés, dans une résolution adoptée à l'unanimité, leur « profonde inquiétude (....) de la longue impasse dans laquelle se trouve la recherche d'une solution au confit du Sahara occidental ». Par voie de conséquence cette résolution souligne « la nécessité urgente d'efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit ». L'inquiétude des dirigeants africains face aux multiples tergiversations de la communauté internationale est on ne peut plus perceptibles. Car les négociations entre le Marc et le Front Polisario, menées sous l'auspice de l'Onu, trainent en longueur à cause de l'intransigeance de la partie marocaine qui veut imposer son choix de l'autonomie du territoire, qui restera donc sous sa tutelle, au lieu de consacrer le principe du droit à l'autodermination. Le comble c'est que le Maroc continue d'accuser l'Algérie, qui soutient l'autodétermination du peuple sahraoui come le disent explicitement les résolutions de l'Onu, d'être, par son soutien au Front Polisario, un obstacle au règlement du conflit. « Ce qui est triste et partagé par beaucoup de pays africains c'est de constater que ce pays (l'Algérie NDLR) utilise l'UA pour porter atteinte à l'image du Maroc et à la dynamique du processus admis par l'ensemble de la communauté internationale sur la question du Sahara marocain » dira en outre ce ministre marocain qui ne semble pas craindre le ridicule.