Avec le Ramadhan, la frénésie de la consommation ne laisse pas le mois sans gaspillage de certaines denrées. Des sachets de pain, de lait et de sucreries sont jetés dans les poubelles. Il reste donc à sensibiliser les citoyens sur le civisme et une juste consommation des produits. Avec le Ramadhan, la frénésie de la consommation ne laisse pas le mois sans gaspillage de certaines denrées. Des sachets de pain, de lait et de sucreries sont jetés dans les poubelles. Il reste donc à sensibiliser les citoyens sur le civisme et une juste consommation des produits. Le Ramadhan 2015 est le mois de certains excès. Les consommateurs développent des habitudes propres aux abus constatés. Le pain, le lait et les sucreries sont les plus consommés mais une bonne proportion est jetée dans les poubelles. Ce qui est alarmant, c'est la manière dont les Algériens se procurent des denrées alimentaires en excès. Selon des estimations du ministère du Commerce, les Algériens achètent près de 4,1 milliards de baguettes durant le Ramadhan et 150 millions de litres de lait. Mais cette surconsommation se traduit par des effets néfastes. Ainsi selon la moyenne estimée du gaspillage du pain, 3 millions de baguettes sont jetées alors que 12 millions de litres de lait sont également jetés d'autant que les services de Net Com constatent que des sachets entiers sont déposés devant les portes des immeubles. La fédération nationale des consommateurs révèle aussi l'ampleur des dégâts enestimant que 20 % seulement du pain suffit largement aux citoyens et le reste n'est que du gaspillage. Si les consommateurs se réservent en moyenne 42 % de leur budget à l'alimentaire durant ce mois, c'est que cet indice révèle que certaines habitudes ont la peau dure. La viande exposée sur certains étals mais qui n'est pas protégée par la chaîne de froid se vend tous azimuts a-t-on constaté dans certains marchés informels de la capitale. Un kilo de viande rouge mais qui n'a pas l'enseigne de contrôle qu'on appose généralement sur ce genre de produits se vend entre 500 et 600 DA. Les consommateurs eux déploient leurs portefeuilles en croyant à une aubaine de marché. La consommation à outrance de ces viandes « douteuses » peut avoir des conséquences fâcheuses sur la santé des citoyens. L'autre phénomène qui commence à gagner en multitude, c'est le gaspillage des fruits et légumes surtout ceux qui sont bon marché. Pour donner un indice, rien qu'à l'ouest du pays quelque 10 tonnes de fruits et légumes sont jetées chaque jour selon l'un des représentants du marché de gros à Oran. Ce qui explique cette « mauvaise habitude », c'est que cette année il y a eu prés de 20 % de baisse sur les prix de certains fruits et légumes mais ceci n'explique pas le comportement irrationnel des consommateurs qui dépensent sur ces produits plus que d'habitude. Ce mode de consommation qui est loin des critères normatifs des budgets de famille interpelle l'UGCAA qui considère par le bais de son porte-parole Hadj Boulenouar « qu'il y a une non-modération dans l'acte d'achat où l'on consomme pas réellement ce que l'on dépense ». De ce fait, une augmentation observée depuis quelques années du budget ramadhanesque se situe à 60 % soit 18 % de plus que d'ordinaire. D'où les multiples appels de la fédération nationale des consommateurs qui mettent en avant « la rationalisation des dépenses pendant le mois de jeûne et de ne pas jeter les produits qui sont en plus » dans les poubelles. Une campagne de sensibilisation par les pouvoirs publics, le mouvement associatif et les mosquées serait la bienvenue pour expliquer que gaspillage rime avec atteinte à l'économie nationale et de ce fait les produits alimentaires jetés mettent en péril aussi bien les ressources publiques, car la plupart de ces produits sont subventionnés par l'Etat. Le Ramadhan 2015 est le mois de certains excès. Les consommateurs développent des habitudes propres aux abus constatés. Le pain, le lait et les sucreries sont les plus consommés mais une bonne proportion est jetée dans les poubelles. Ce qui est alarmant, c'est la manière dont les Algériens se procurent des denrées alimentaires en excès. Selon des estimations du ministère du Commerce, les Algériens achètent près de 4,1 milliards de baguettes durant le Ramadhan et 150 millions de litres de lait. Mais cette surconsommation se traduit par des effets néfastes. Ainsi selon la moyenne estimée du gaspillage du pain, 3 millions de baguettes sont jetées alors que 12 millions de litres de lait sont également jetés d'autant que les services de Net Com constatent que des sachets entiers sont déposés devant les portes des immeubles. La fédération nationale des consommateurs révèle aussi l'ampleur des dégâts enestimant que 20 % seulement du pain suffit largement aux citoyens et le reste n'est que du gaspillage. Si les consommateurs se réservent en moyenne 42 % de leur budget à l'alimentaire durant ce mois, c'est que cet indice révèle que certaines habitudes ont la peau dure. La viande exposée sur certains étals mais qui n'est pas protégée par la chaîne de froid se vend tous azimuts a-t-on constaté dans certains marchés informels de la capitale. Un kilo de viande rouge mais qui n'a pas l'enseigne de contrôle qu'on appose généralement sur ce genre de produits se vend entre 500 et 600 DA. Les consommateurs eux déploient leurs portefeuilles en croyant à une aubaine de marché. La consommation à outrance de ces viandes « douteuses » peut avoir des conséquences fâcheuses sur la santé des citoyens. L'autre phénomène qui commence à gagner en multitude, c'est le gaspillage des fruits et légumes surtout ceux qui sont bon marché. Pour donner un indice, rien qu'à l'ouest du pays quelque 10 tonnes de fruits et légumes sont jetées chaque jour selon l'un des représentants du marché de gros à Oran. Ce qui explique cette « mauvaise habitude », c'est que cette année il y a eu prés de 20 % de baisse sur les prix de certains fruits et légumes mais ceci n'explique pas le comportement irrationnel des consommateurs qui dépensent sur ces produits plus que d'habitude. Ce mode de consommation qui est loin des critères normatifs des budgets de famille interpelle l'UGCAA qui considère par le bais de son porte-parole Hadj Boulenouar « qu'il y a une non-modération dans l'acte d'achat où l'on consomme pas réellement ce que l'on dépense ». De ce fait, une augmentation observée depuis quelques années du budget ramadhanesque se situe à 60 % soit 18 % de plus que d'ordinaire. D'où les multiples appels de la fédération nationale des consommateurs qui mettent en avant « la rationalisation des dépenses pendant le mois de jeûne et de ne pas jeter les produits qui sont en plus » dans les poubelles. Une campagne de sensibilisation par les pouvoirs publics, le mouvement associatif et les mosquées serait la bienvenue pour expliquer que gaspillage rime avec atteinte à l'économie nationale et de ce fait les produits alimentaires jetés mettent en péril aussi bien les ressources publiques, car la plupart de ces produits sont subventionnés par l'Etat.