La mendicité est devenue systématique partout en Algérie. Il reste difficile de recenser les mendiants mais la plupart vivent le calvaire et l'humiliation au quotidien. Des femmes en loques traînant des enfants et des hommes, pour la plupart sans domicile fixe, végètent dans les rues. C'est l'amère réalité d'une frange de la société oubliée. La mendicité est devenue systématique partout en Algérie. Il reste difficile de recenser les mendiants mais la plupart vivent le calvaire et l'humiliation au quotidien. Des femmes en loques traînant des enfants et des hommes, pour la plupart sans domicile fixe, végètent dans les rues. C'est l'amère réalité d'une frange de la société oubliée. Entre les faux et les vrais mendiants, il y a probablement des choses à dire. Mais ceux qui sont dans un réel besoin sont identifiés à travers leurs habits rapiécés, tendant la main à longueur de journée et se mettant à l'abri dans des immeubles vétustes ou carrément emmitouflés dans de sales et vieilles couvertures dès la tombée de la nuit. Voilà à vue d'oeil, le quotidien amer des mendiants qui ne savent plus à quel saint se vouer. La wilaya d'Alger, qui avait recensé plus de 10.000 enfants traînés avec leurs parents, ne sont pas systématiquement de faux mendiants comme le laisse croire certaines voix. Mais vu la conjoncture que traverse le pays et l'absence de perspectives sur le plan économique et social, il reste difficile de quantifier un phénomène qui tend à s'amplifier dans les rues algériennes. Pour ce mois de Ramadhan, ils ne sont soulagés que par un repas des restos du coeur ou ceux du Croissant-Rouge algérien. Mais le reste de l'année, ils sont livrés à eux-mêmes sans ressources et arrachant aux passants quelques dinars pour calmer leur faim. Si auparavant, ce phénomène était circonscris dans les années 70 avec une loi draconienne interdisant toute mendicité, aujourd'hui la situation s'aggrave avec un nombre croissant de ces citoyens laissés pour compte. Pourtant, il faut se rappeler qu'en 2010, les pouvoirs publics avaient parlé d'une loi qui devait interdire systématiquement la mendicité quelle que soit sa forme. Il faut noter au passage que certaines femmes font de la mendicité un métier en louant des enfants ou carrément des bébés pour arnaquer les passants. Mais force est de constater que cette loi n'est pas sortie des tiroirs de l'administration de l'Etat. Faute de mieux, on parle d'enquêtes sur terrain pour identifier ceux dans de réels besoins et dévoiler les véritables nécessiteux des faussaires. La ministre de la Solidarité, Mme Meslem, a évoqué le sujet en déclarant « qu'une étude nationale est menée actuellement par le secteur de la Solidarité nationale pour la collecte de données liées à cette problématique pour la période 2015 à 2019 ». Le département de Mme Meslem, qui reste le plus concerné par ce phénomène, attend la « concertation des autres secteurs » pour endiguer la mendicité. Certes, quelques actions ponctuelles sont enregistrées pour aider ces personnes nécessiteuses, mais cela ne doit pas se cantonner au niveau de l'Etat. Cette année par exemple, le mot « couffin de Ramadhan » a été supprimé du vocable pour être remplacé soit par « colis alimentaire » ou à travers un chèque qui est donné directement à la personne pauvre ou dans le besoin. On attendra bien entendu après le mois du jeûne, les résultats de cette action. La société civile à travers son mouvement associatif est invitée à faire preuve d'entraide et de solidarité envers ces personnes vulnérables et fragiles face à la pauvreté et au dénuement au quotidien. Les bienfaiteurs, qui sont mobilisés durant l'année, apportent un certain réconfort à ces hommes et femmes victimes de la rue. Cela ne manque pas de faire appel à la solidarité des Algériens ancrés dans les valeurs et traditions de la société pour redonner espoir à ces milliers de personnes. Entre les faux et les vrais mendiants, il y a probablement des choses à dire. Mais ceux qui sont dans un réel besoin sont identifiés à travers leurs habits rapiécés, tendant la main à longueur de journée et se mettant à l'abri dans des immeubles vétustes ou carrément emmitouflés dans de sales et vieilles couvertures dès la tombée de la nuit. Voilà à vue d'oeil, le quotidien amer des mendiants qui ne savent plus à quel saint se vouer. La wilaya d'Alger, qui avait recensé plus de 10.000 enfants traînés avec leurs parents, ne sont pas systématiquement de faux mendiants comme le laisse croire certaines voix. Mais vu la conjoncture que traverse le pays et l'absence de perspectives sur le plan économique et social, il reste difficile de quantifier un phénomène qui tend à s'amplifier dans les rues algériennes. Pour ce mois de Ramadhan, ils ne sont soulagés que par un repas des restos du coeur ou ceux du Croissant-Rouge algérien. Mais le reste de l'année, ils sont livrés à eux-mêmes sans ressources et arrachant aux passants quelques dinars pour calmer leur faim. Si auparavant, ce phénomène était circonscris dans les années 70 avec une loi draconienne interdisant toute mendicité, aujourd'hui la situation s'aggrave avec un nombre croissant de ces citoyens laissés pour compte. Pourtant, il faut se rappeler qu'en 2010, les pouvoirs publics avaient parlé d'une loi qui devait interdire systématiquement la mendicité quelle que soit sa forme. Il faut noter au passage que certaines femmes font de la mendicité un métier en louant des enfants ou carrément des bébés pour arnaquer les passants. Mais force est de constater que cette loi n'est pas sortie des tiroirs de l'administration de l'Etat. Faute de mieux, on parle d'enquêtes sur terrain pour identifier ceux dans de réels besoins et dévoiler les véritables nécessiteux des faussaires. La ministre de la Solidarité, Mme Meslem, a évoqué le sujet en déclarant « qu'une étude nationale est menée actuellement par le secteur de la Solidarité nationale pour la collecte de données liées à cette problématique pour la période 2015 à 2019 ». Le département de Mme Meslem, qui reste le plus concerné par ce phénomène, attend la « concertation des autres secteurs » pour endiguer la mendicité. Certes, quelques actions ponctuelles sont enregistrées pour aider ces personnes nécessiteuses, mais cela ne doit pas se cantonner au niveau de l'Etat. Cette année par exemple, le mot « couffin de Ramadhan » a été supprimé du vocable pour être remplacé soit par « colis alimentaire » ou à travers un chèque qui est donné directement à la personne pauvre ou dans le besoin. On attendra bien entendu après le mois du jeûne, les résultats de cette action. La société civile à travers son mouvement associatif est invitée à faire preuve d'entraide et de solidarité envers ces personnes vulnérables et fragiles face à la pauvreté et au dénuement au quotidien. Les bienfaiteurs, qui sont mobilisés durant l'année, apportent un certain réconfort à ces hommes et femmes victimes de la rue. Cela ne manque pas de faire appel à la solidarité des Algériens ancrés dans les valeurs et traditions de la société pour redonner espoir à ces milliers de personnes.